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Figaro. Alexis Loison et Corentin Horeau (Groupe Réel) gagnent le Tour de Bretagne

Dmanche 22 Juin

Au terme des huit manches du Tour de Bretagne à la Voile 2025,  le duo Alexis Loison – Corentin Horeau a remporté la 15ème édition du Tour Bretagne Voile devant Port Haliguen. Lola Billy – Thomas André (Région CMB-Océane) terminent 2e et Jules Delpech – Christophe François (P’tit Duc) 3e. Un dernier départ avait été donné à 13h30 par le Comité de Course aujourd’hui. La ligne se trouvait en face de Port Haliguen. Au programme, un parcours de 17 milles nautiques menant la flotte en direction du nord de Quiberon pour ensuite redescendre vers le phare de la Teignouse et Port Maria. Un dernier passage vers la Teignouse et les skippers sont venus passer la ligne devant Port Haliguen.

“Corentin c’est mon petit frère depuis toujours, ça fait longtemps qu’on voulait faire le Tour Bretagne Voile et là faire un truc comme ça, c’est juste incroyable on a passé une super semaine et on s’est vraiment arraché. Ce matin, on était assez tendu parce qu’il n’y avait pas assez de points, on avait quand même un petit matelas d’avance et en fait ça s’est goupillé comme les autres manches. Finir par une victoire, c’est juste incroyable” se réjouit Alexis Loison à son arrivée sur les pontons et Corentin d’ajouter : “on en rêvait depuis longtemps. On se disait qu’on devait faire ça. Il y a quasiment un an, il m’a proposé de faire le Tour et c’était une des courses qu’il me restait à gagner en Figaro. Je me suis dit, on y va ! C’est un triplé pour Alexis et pour moi, c’est ma première. On a eu du plaisir à naviguer ensemble et on gagne avec la manière. Si on regarde les classements, à part pour la journée d’hier, c’est un sans faute.”

Bizuths sur cette épreuve du Championnat de France Élite de Course au Large, le duo Lola Billy – Thomas André du bateau Région Bretagne-CMB Océane ont brillé par leur régularité à la barre du Figaro Bénéteau 3 Région Bretagne-CMB Océane, réalisant une performance remarquable. « Encore une superbe course ! On s’est régalés sur l’eau, on a fait de belles trajectoires, et on s’est bien trouvés avec Thomas. Nous terminons 2e au général, 1ers bizuths : c’était un peu inattendu, mais on était outsiders. Nous étions venus pour prendre du plaisir et de l’expérience. C’est un pari réussi et un duo qui fonctionne. Je n’oublie pas l’objectif de la saison, qui est la Solitaire du Figaro Paprec. Je vais me remettre au boulot pour me préparer au solitaire, ça ne va pas être le même dossier (rires) ! En tout cas, c’est super d’avoir pu naviguer avec différents profils, comme Corentin (Horeau) sur la Transat Paprec. Je suis à l’aise sur le bateau. Il va maintenant falloir travailler les décisions tactiques en solitaire : ce ne sont pas les mêmes process, mais j’ai super hâte ! »

Thomas André : « Je suis hyper déçu d’un truc : notre pire manche, c’est à Port-la-Forêt, près des côtes (rires) ! Non, c’était super, notre duo a vraiment bien fonctionné. Je suis super heureux de ma saison pour le moment ! »

Un dernier départ avait été donné à 13h30 par le Comité de Course aujourd’hui. La ligne se trouvait en face de Port Haliguen. Au programme, un parcours de 17 milles nautiques menant la flotte en direction du nord de Quiberon pour ensuite redescendre vers le phare de la Teignouse et Port Maria.Un dernier passage vers la Teignouse et les skippers sont venus passer la ligne devant Port Haliguen.
“C’est encore une belle édition du Tour Bretagne 2025. Je le dis à chaque fois, à chaque fois, ce sont des parcours idylliques, des marins sympathiques, une belle organisation et un bon accueil dans les ports. Cette année, avec le grand tour de Bretagne, ça a été un niveau au-dessus au niveau de la compétition. Et quand je vois le sourire des coureurs, j’ai également le sourire. Nous reviendrons en 2027, nous referons un tour de Bretagne comme nous le faisons depuis 1997 avec nos partenaires qui sont fidèles. Ce parcours a été extraordinaire.” commente Bruno Le Breton – Président de la Ligue Bretagne Voile.

“Nous sommes extrêmement contents de cette 15ème édition du Tour Bretagne Voile. C’est une course qui est toujours plébiscitée par les coureurs qui s’enquièrent des dates de l’épreuve dès le début de l’année. Il y a un gros mercato pour les anciens qui nous sollicitent pour y participer. Il y a une répartition entre anciens et jeunes skippers, des garçons et des filles. Le plateau était vraiment chouette. On aura pu observer que les anciens ont pu trouver leurs marques sur ce bateau qu’ils ont parfois moins pratiqué que le Figaro 2.” explique Eléonore Jeudi de Grissac, Secrétaire Générale de la classe Figaro Beneteau. Le Tour Bretagne Voile est l’avant dernière course avant la fin du championnat Elite de course au large 2025. “Nous allons voir à l’issue du Tour Bretagne Voile qui se retrouve en tête ou du moins dans le top 10 pour aller décrocher la médaille en septembre.”

La Classe Figaro organise ce championnat par délégation de la Fédération Française de Voile. “Nous avons un fonctionnement assez fluide avec les organisateurs du Tour Bretagne Voile parce que nous avons l’habitude de travailler ensemble et nous sommes de plus en plus à l’aise pour se dire les choses. Il n’est pas simple d’enchaîner chaque jour, de recommencer, de refaire, de tenir compte des endroits où il y a des écluses ou des particularités. Il faut arriver à trouver un fonctionnement qui puisse convenir un petit peu à tout le monde sachant qu’autour des skippers, il y a des équipes avec des partenaires, des préparateurs, des communicants… amener ce petit monde sur toutes les étapes et jusqu’au dernier jour, ce n’est pas simple.” poursuit Eléonore Jeudi de Grissac. “Pour finir, Je remercie la Fédération Française de Voile et le corps arbitral pour tout le travail de contrôle qui est fait auprès de cette flotte de Figaro Beneteau 3 dont les bateaux sont identiques. “Naviguer à armes égales” n’est pas un simple slogan, c’est une réalité que nous travaillons chaque jour dans notre classe. Enfin un grand merci à la Région Bretagne, à la BPGO et tous les autres partenaires qui nous aident dans la réalisation de cette belle épreuve du Championnat de France Elite de course au large.”

Le mot de Maëlla Guillerm, , représentante du service communication, de la Banque Populaire Grand Ouest
“3ème édition sur laquelle nous accompagnons la Ligue Bretagne Voile sur l’organisation de cette très belle compétition bretonne, comme son nom l’indique, avec un finish et quel finish à Quiberon. Il n’y avait pas meilleur temps et meilleure ville pour conclure cette édition du Tour Bretagne Voile. Je pense que tout un chacun que ce soit l’organisation, les préparateurs techniques, la classe Figaro, les skippers comme les partenaires, nous garderons en mémoire cette édition comme une édition où il a fallu jouer, jouer serré ; une compétition hyper intéressante avec des surprises pour ceux qui étaient sur l’eau, plus ou moins bonnes. Le Tour Bretagne Voile, c’est une belle aventure collective.
Très contente de voir cette nouvelle génération, ces binômes de skippers, hommes et femmes, jouer des coudes sur les plans d’eau de notre région et d’en faire profiter le grand public à quai, en étant proches d’eux par le biais des villages de course et des animations organisés par la Ligue Bretagne Voile.”

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Tour de Bretagne. Victoire d’étape pour Yvon Larnicol et Hugo Le Clech

Samedi 21 Juin

Yvon Larnicol et Hugo Le Clech, du Figaro Ligue Bretagne de Voile, montent sur la première marche du podium de la dernière course de ralliement entre Port-la-Forêt et Quiberon. Les frères Morvan sur Foricher sont seconds. Maël Garnier et Ronan Treussart sur Selencia complètent le podium de la 3ème.

“Incroyable, on arrive à la maison à Quiberon et on gagne la course qui s’est plutôt bien passée, on est passé en dessous de Groix ce matin dans un petit vent de 10/12 noeuds On a fait un joli départ sur lequel on a réussi à bien se placer et du côté où on voulait aller, ça s’est ensuite bien déroulé” nous dit Yvon Larnicol à son arrivée au ponton de Port Haliguen. Hugo Le Clech ajoute : “ça n’a pas toujours été simple, le vent oscillait beaucoup. Il fallait beaucoup anticiper et bien se placer par rapport aux adversaires. On a réussi à être devant et rester vigilant pour passer dans le vent mollissant avant l’arrivée, ça s’est bien terminé pour nous, on est vraiment content”.

La Flotte a quitté les pontons de Port-la-Forêt avant le lever du jour ce matin, “ça change du format habituel de partir à 4h00 du matin. On a eu le temps de faire une petite sieste cette nuit. On a fait pas mal de moteur pour rejoindre l’Île de Groix et faire un départ dans cette zone-là. C’était une belle course, assez animée. Il y avait pas mal de passages à niveaux et des options à prendre. On a vu des bateaux passer à l’intérieur de l’île de Groix. On a fait le choix avec une bonne partie de la flotte de passer par l’extérieur et on a réussi à bien tirer notre épingle du jeu. On n’était pas loin de jouer la victoire avec l’Équipage Ligue de Bretagne. Ils ont mieux navigué que nous et on fait 2ème, avec à la clé, une belle bagarre avec DMG Mori et Selencia.” se réjouit Gaston Morvan sur Foricher et ajoute “ça me réussit plutôt bien Quiberon. La dernière fois, j’avais gagné les deux étapes à la fin du Tour de Bretagne et là cela continue sur de bonnes stats. On verra demain mais pour l’instant ça va.”

Maël Garnier a jardiné aux premières heures du jour pour libérer Selencia des algues. “On est passé dans des conditions un peu molles au départ. Heureusement, le Comité de Course a mouillé une ligne sous Groix. On est bien parti, on avait le plan de partir à droite. Quelques bateaux sont partis à gauche. Au début, cela ne nous a pas trop inquiété, on a recroisé avec le paquet de gauche. On était toujours dans les 6, 7 premiers. On est content de ce que l’on a pu faire, plutôt satisfait de notre 3ème place.”

François Séruzier, le Directeur de Course revient sur la 7ème course : “un départ au moteur avant le lever du jour pour la flotte des Figaro Beneteau 3. Le Comité de Course a décidé de lancer une manche quand le vent s’est établi en attendant bien sûr que le jour se lève afin que la ligne de départ soit visible par les concurrents. Comme nous sommes limités par le timing pour entrer dans Port Haliguen en baie de Quiberon, la ligne d’arrivée était à quelques milles nautiques au sud de Port Haliguen. Les coureurs ont fait une jolie manche, intéressante à suivre, avec un petit vent de secteur est. On a pu voir que certains bateaux ont pris l’option d’aller au nord de l’île de Groix. Ils ont eu certainement raison d’y croire pendant longtemps, je pensais qu’ils seraient en tête et finalement le vent est rentré plus favorablement pour le peloton du sud et tout ce petit monde s’est regroupé, un véritable suspens jusqu’à la ligne d’arrivée”.

5 questions à Bernard Bocquet Président du Comité d’Organisation
On aurait pu ne pas naviguer aujourd’hui ?
“On a frôlé la perfection parce que nous avions une forte incertitude sur la force du vent qui allait nous accompagner sur cette étape. Les coureurs sont partis au moteur pendant 4 ou 5 heures et le vent, par miracle, s’est levé un petit peu et puis finalement ça a forci tranquillement pour avancer à une bonne allure et on va réussir à arriver à l’heure dans la passe et franchir dans les temps le sas de Port Haliguen qui est un port très sympathique et où un public nombreux nous attend.”

A la veille de la clôture du Tour de Bretagne à la Voile, quelle est votre première analyse ?
“Globalement, l’aspect sportif a bien fonctionné, les arbitres, le Comité de Course sont parfaitement rôdés. La fonction du corps arbitral est essentielle parce qu’il y a des règles du jeu définies et il faut les respecter d’une part. D’autre part, la course se court en monotypie, sur des bateaux strictement identiques : même poids, mêmes tailles de voiles, même quille et les mêmes appendices. Là aussi, il faut s’assurer que la règle soit parfaitement respectée. Nous sommes toujours partis et arrivés à l’heure, ça a été un vrai progrès. L’ambiance est bonne, on essaie de faire œuvre commune. Chacun fait des concessions pour faire avancer le projet commun. C’est quelque chose qui m’a marqué cette année encore plus que les années précédentes où c’était quand même notre marque de fabrique.

Vous avez de bons retours de la part des coureurs qui arrivent cette année sur le Tour Bretagne Voile ?
Le Tour de Bretagne à la voile, c’est mêler toutes les générations. Nous avons des coureurs qui ont l’âge d’être les parents des plus jeunes. Ces derniers apprennent, ils ont les yeux écarquillés devant le talent et l’expérience des marins aguerris qui ont des dizaines de transats et de transmanches, des Tour de Bretagne. Ils ont un CV nautique long comme le bras et forcément, ça inspire. Ces marins ne font pas d’erreurs, ils vont toujours au bon endroit, à la bonne heure et forcément il n’y a qu’à suivre, regarder, admirer et applaudir.

Source CP

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Cata. Un marathon nautique de 12h pour 18 catamarans

Les 12h Banque Populaire Grand Ouest - La Baule le 20/06/2025 Alexis Courcoux/12H Banque Populaire Grand Ouest

Les 18 catamarans des 12H Banque Populaire Grand Ouest peuvent souffler : leur marathon nautique est terminé ! Se relayant sans relâche depuis 10h07, heure du coup d’envoi ce samedi 21 juin à La Baule, les équipages ont tout donné pour effectuer le plus de tours possibles avant 22h00, heure officielle de la fin de cette première édition.

Dans une ambiance conviviale et néanmoins compétitive, les 12H Banque Populaire Grand Ouest ont réuni enfants, ados et adultes, les uns se mesurant parfois à leurs propres parents. Tous font désormais partie des pionniers de ce nouvel événement, unis par cette même passion du dépassement de soi.
Deux classements viennent récompenser les vainqueurs : au temps réel, c’est l’équipage « Yagga 6 » qui remporte l’épreuve avec 24 tours effectués ; au temps compensé*, ce sont « Les Passagers du vent » qui s’imposent après 23 tours.

Les mots des vainqueurs

Mathilde Géron** sur « Yagga 6 »
« C’est la première fois de ma vie qu’on fait une régate en famille. J’étais sur un bateau avec Louis, mon mari, et ma fille Lucie de 8 ans faisait partie d’un équipage avec ses copains sur un Dragoon. Je suis super heureuse de ça. Pour une fois, je ne pars pas en régate en laissant ma famille et, au contraire, je peux partager ça avec eux. Il n’y a que dans ce genre d’événement que cela peut arriver. On surveillait l’équipage de notre fille du coin de l’œil, on lui donnait des conseils, on les coachait lors des relais. En revanche, pas question de les laisser gagner ! Et eux aussi voulaient vraiment nous battre, c’était vraiment sympa.
C’est une belle initiative, une belle idée. J’espère qu’il y aura encore plus de bateaux dans deux ans.
»

Alix Goinard sur « Les Passagers du Vent »
« On est usés mais c’était vraiment chouette ! Il y a eu du suspense jusqu’au bout avec Yagga 6, on a vraiment tout fait pour qu’ils ne nous prennent pas un tour, on a travaillé sur la technique tous ensemble, sans perdre nos moyens pour ne pas subir leur pression. On a pris le temps de préparer le bateau et l’équipage, on est allés au bout, on est très fiers de nous ! »

Pour conclure, Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants d’Ultim Sailing, producteurs et organisateurs de l’événement :
« Nous avons dessiné cette épreuve il y a quasiment deux ans jour pour jour. Aujourd’hui, la course existe et sa base est solide. Nous tirerons tous les enseignements de cette première édition pour conserver son meilleur et améliorer le reste.
Nous remercions, entre autres et chaleureusement, Banque Populaire Grand Ouest et ses collaborateurs qui nous ont permis la création de cette course. Merci également à l’ensemble des marins qui ont participé à cette première ainsi que les clubs de la baie.
Sans oublier, bien sûr, Franck Louvrier, maire de La Baule, pour qui, il n’y a pas d’idée folle. ‘Quand elle est folle, c’est qu’elle est bonne’, nous avait-il dit dans son bureau il y a 18 mois.
Rendez-vous en 2027 en baie du Pouliguen pour la deuxième édition des 12H Banque Populaire Grand Ouest.
»

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Mini Fastnet. Carton plein pour Nicomatic – Petit Bateau, Eliot Poughon et Basile Gautier vainqueurs en série

Photo Manon le Guen

Benoît Marie avait embarqué Federico Waksman sur son proto Nicomatic – Petit Bateau. Le duo n’a rien laissé à ses concurrents en s’adjugeant sa 5e victoire de suite après la Mini en Mai, la Pornichet Select la Plastimo Lorient Mini et le Trophée MAP. Après une course de 587 milles il est arrivé vainqueur ce samedi 21 juin à 06h27 du matin après 5 jours 19 heures 27 minutes 21 secondes. Il devance le duo Thaïs Le Cam et Yaël Poupon (Frérots AD) bien revenus sur DMG Mori Sailing Academy 2. Alexandre Demange et Koki Sawada sur DMG Mori Sailing Academy 2 arrivés 10 mn plus tard montent sur la troisième marche du podium

En Série, Eliot Poughon et Basile Gauthier s’imposent à bord du Maxi Zeste de Citron dans des conditions très légères. Ils sont arrivés le 22 juin à 14h23 après 6 jours 03 heures 23 minutes 41 secondes de course .

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America’s Cup. Peter Burling rejoint Luna Rossa

Le barreur néo-zélandais et triple vainqueur de l’America’s Cup rejoint le syndicat italien en vue de la 38e America’s Cup. Un vrai atout pour l’équipe italienne qui jouera à domicile à Naples.

Burling arrive chez Luna Rossa deux mois après avoir mis fin d’un commun accord à sa collaboration avec l’actuel défenseur, Emirates Team New Zealand, un partenariat qui lui a permis de remporter la Coupe en 2017 et de la défendre avec succès en 2021 et 2024. Peter devient désormais membre officiel de Luna Rossa et est prêt à contribuer à la fois aux performances de navigation et au développement technique alors que l’équipe se prépare pour la prochaine campagne de la Coupe de l’America.

Cela rappelle l’épisode avec Russell Coutts qui était parti rejoindre l’équipe suisse d’Alinghi en 2000 avec toute la cellule arrière néo-zed. Cela avait créé un vrai séisme en Nouvelle Zélande à l’époque et ce d’autant que les Suisses avaient remporté la Coupe à Auckland dans une ambiance particulièrement délétère. Cette fois-ci, Peter Burling part seul sans que l’on sache encore s’il sera barreur de l’AC75 italien. Tout dépendra du Protocole qui devrait être publié sous peu et qui concerne la règle de nationalité. Dans la version en discussion, il ne devrait pas pouvoir le faire. Il est dans tous les cas un atout inestimables pour l’équipe italienne où il pourra remplacer Jimmy Spithill aux côtés du jeune italien talentueux Marco Gradoni, vainqueur de la Youth America’s Cup lui même remplaçant de Francesco Bruni.

Dans un communiqué de presse publié par son équipe média, Burling déclare qu’il reste pleinement engagé dans son rôle auprès de Black Foils, l’équipe néo-zélandaise SailGP, et qu’il est également concentré sur la direction de l’équipe lors du prochain événement Great Britain SailGP Portsmouth les 19 et 20 juillet. Ce qui a été l’une des raisons de sa rupture avec Grant Dalton qui ne souhaitait pas le voir naviguer sur le SailGP. « Ce prochain chapitre me permet de continuer à améliorer mes performances au plus haut niveau du sport, tout en poursuivant mon rôle de leader avec Black Foils, l’équipe néo-zélandaise SailGP, et en soutenant le travail important de Live Ocean. Sur le plan personnel, l’opportunité de nous immerger dans la culture italienne est une expérience unique pour notre famille. Lucinda et moi sommes ravis de vivre cette aventure et de découvrir la vie en Italie avec notre fille, Paloma.

Avec trois médailles olympiques (or à Rio en 2016, argent à Londres en 2012 et à Tokyo en 2021), six titres de champion du monde dans la catégorie 49er et trois victoires consécutives en Coupe de l’America, Peter Burling apporte son expérience , non seulement en matière de compétition, mais aussi en matière d’innovation technique et de développement des performances.

«Nous sommes ravis d’accueillir Peter Burling chez Luna Rossa», a déclaré Max Sirena, PDG de Luna Rossa. «Peter est un rival de longue date, et au fil des ans, nous avons appris à respecter profondément son talent exceptionnel de navigateur et son esprit sportif sur les courses. Même si son rôle exact n’est pas encore défini, il fera certainement partie de l’équipe de voile, renforçant ainsi le noyau dur de Luna Rossa et contribuant à des domaines clés de notre programme de développement. Peter apporte une valeur sportive, technique et personnelle considérable. Nous sommes convaincus que sa présence donnera un élan significatif à l’équipe, lui apportant une énergie, une expertise et une détermination renouvelées alors que nous nous préparons à relever le défi qui nous attend ».

«Je suis extrêmement fier de rejoindre Luna Rossa pour la 38e America’s Cup», a déclaré Peter Burling. «J’ai toujours aimé courir contre Luna Rossa et c’est un véritable honneur de rejoindre cette équipe emblématique. L’innovation et la compétitivité qu’elle apporte à la Coupe m’ont toujours inspiré. Je suis reconnaissant de l’accueil chaleureux qui m’a été réservé et j’ai hâte de travailler dur aux côtés d’une équipe de classe mondiale, en apportant ma contribution pour aider Luna Rossa à remporter sa première America’s Cup ».

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Evènement. festival du Plancton à Saint-Gilles-Croix-de-Vie

www.festivalduplancton.fr

Cet évènement unique vise à mettre en lumière les peuples invisibles de l’Océan, essentiels à l’équilibre biologique et climatique de la planète mais pourtant largement méconnus. Le Festival du Plancton prendra place à Saint-Gilles-Croix-de-Vie du 19 au 22 juin.

Le Festival du Plancton, fondé par Amaury Guérin et construit avec l’équipe Plankton Planet, a pour objet de faire découvrir au plus grand nombre l’importance et la beauté du plancton. L’événement réunit chercheurs, navigateurs et artistes autour de tables rondes et d’ateliers, pour partager leur passion du plancton auprès du grand public.

Le Festival est adossé au consortium de recherche Plankton Planet qui vise à engager les citoyens – Seatizens – à mettre en oeuvre, d’ici à 2030, une mesure coopérative, frugale et pérenne de la vie aquatique invisible à l’échelle planétaire, permettant de surveiller l’état et l’évolution de la santé de l’océan et des eaux douces.
L’objectif principal de Plankton Planet est d’observer, récolter, mesurer, analyser, et partager des échantillons et données homogènes du plancton, apportant une mesure cohérente et évolutive de la biologie planétaire !

Des intervenants de renom seront présents
Jean-Louis Étienne, médecin, auteur et explorateur polaire. Il coordonne actuellement le projet de plateforme océanographique circum-polaire Polar POD et le bateau Persévérance. Il est le parrain de cette édition 2025.

Isabelle Autissier, ingénieur halieute, navigatrice, écrivaine et militante écologiste, présidente d’honneur du WWF France. Elle a été la marraine de l’édition 2024.

Christian Sardet, biologiste, artiste et auteur, chercheur émérite CNRS à l’Institut de la mer de Villefranche, auteur des ouvrages Plancton : Aux origines du vivant et Les Cellules : Une histoire de la vie.

Wilfried N’Sondé, écrivain et chanteur, auteur de l’ouvrage Héliosphéra, fille des abysses, d’amour et de plancton, écrit suite à son embarquement à bord de la goélette Tara.

Colomban de Vargas, chercheur CNRS à Roscoff, explorateur, spécialisé dans les écosystèmes planctoniques marins, codirecteur des expéditions scientifiques de la Fondation Tara Océan, fondateur du programme Plankton Planet et de la Mission Bougainville.

Les Macronautes (Noé Sardet, Sharif Mirshak et François Guinaudeau), cinéastes et photographes, créateurs de la série Les Chroniques du plancton et du film immersif Le Ballet du plancton.
Marie-Kell de Cannart, navigatrice, biologiste, violoniste et activiste. Membre de l’antenne européenne de Sustainable Ocean Alliance, agissant contre l’exploitation minière des fonds marins.
Marine Duval, graphiste et artiste plasticienne engagée pour l’océan.
Mais aussi des associations de médiation scientifique autour de l’environnement marin, telles que l’Observatoire du Plancton, et Cap Climat et Vie.

Date et lieu : Salle Marie de Beaucaire – du samedi 21 à 10h au dimanche 22 juin à 17h.
Départ toutes les 20min du chalet d’accueil. Inscriptions vivement conseillées sur www.festivalduplancton.fr

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Tour de Bretagne. Loison et Horeau s’imposent en temps réel sur la grande course

Jeudi 19 Juin

Favoris au départ, ils confirment à l’arrivée. Partis mardi midi de Saint-Malo pour rallier Port-la-Forêt, Alexis Loison et Corentin Horeau sur Groupe Réel s’imposent sur la grande course de la 15ème édition du Tour Bretagne Voile. Ils sont suivis de Lola Billy et Thomas André sur Région Bretagne – Océane, Jules Ducelier et Christian Ponthieu, Région Normandie complètent le podium avant jury.

La course était semée d’embûches et tous les duos ne sont pas encore amarrés à Port-La-Forêt. Les derniers bateaux sont attendus aux alentours de 19h00 aujourd’hui. Les nerfs des marins ont été mis à rude épreuve dans la pétole de l’après-midi sur cette grande course à fort coefficient de points (3).

Les conditions étaient belles au départ de Saint-Malo avant-hier, la flotte s’est élancée sur un parcours qui a tenu ses promesses : 250 milles nautiques avec du courant, des cailloux et un vent parfois erratique. On ajoute à cela la présence d’algues, la première nuit, qui a contraint les coureurs à s’improviser jardiniers !

Les 3 premiers ont passé la ligne en l’espace d’une heure trente en baie de Forêt Fouesnant et les deux premiers duos ont commis peu d’erreurs depuis le début de ce Tour.
Les résultats complets seront disponibles ici (après l’arrivée du dernier)

Alexis Loison : “On s’attendait à une course difficile avec une météo particulièrement piégeuse et cela a été le cas. Pour nous ça s’est hyper bien goupillé, on s’est jamais vraiment arrêté… Quand on s’est retrouvé à deux bateaux au petit matin, on a eu l’impression qu’on avait fait un joli coup… ça se passe hyper bien à bord, c’est hyper fluide. On n’a pas besoin de beaucoup se parler.

Lola Billy et Thomas André ont livré, avec humour, quelques secrets de leur réussite : “coller à la roue des vieux briscards (ndlr : Alexis Loison et Corentin Horeau), être dans l’aspiration, ne pas les lâcher.” Cette allégorie du cyclisme a visiblement fonctionné pour nos deux bizuths plutôt frais et lucides à leur arrivée à Port-La-Forêt.”

Sur Région Normandie, “les vents faibles de la première nuit ne nous ont pas permis de mettre notre stratégie en place”, commentait Jules Ducelier. Christian Ponthieu, co-skipper philosophe, nous confiait : “en Figaro, on sait qu’on trouve toujours des opportunités pour revenir ; on était un peu en retard sur le groupe de tête, mais il faut attendre son tour, être patient et garder confiance en son jeu.”

Pour Victor Le Pape sur Région Bretagne – Espoir, la course n’a pas eu la même saveur “C’était une course compliquée pour nous. On a pris un départ plutôt moyen, avant de bien revenir dans le match le long de la côte nord de la Bretagne. On avait en tête notre option, on a bien attaqué, ce qui nous a placés en 4e position pendant pas mal de temps. On pensait encore avoir pas mal de bateaux devant, donc on a continué d’attaquer, avec nos routages qui passaient par le Fromveur. On a voulu tenter, mais ce n’était pas la bonne option. On a vu les copains, qui étaient 10 milles derrière, revenir très fort. Ce résultat n’est pas catastrophique — il y a pas mal de monde derrière — mais au niveau moral, ce n’est pas terrible. “

La course était intéressante et intense, pleine de pièges, mais pleine d’apprentissages pour Adrien Simon, le skipper de Faun :“Après un départ mitigé, on était plutôt dans le match jusqu’aux Héaux de Bréhat. On a bien optionné en passant dans les cailloux le long du phare. On s’est ensuite retrouvé le long de la côte, dans le courant, dans les cailloux, dans les algues à Perros-Guirec. Le vent est rentré par le nord, on était les derniers à le toucher, mais on a rattrapé le petit groupe de devant. Arrivé dans le Four, on a encore optionné, pour essayer de rattraper les petits concurrents de devant, on a été dans les cailloux à Molène. Cette option n’a pas fonctionné et on a perdu énormément de terrain et de places. On a bataillé toute la nuit avec un bon petit paquet jusqu’ici à Port-la-Forêt.”

Le temps limite pour le dernier est de 12h30 après l’arrivée du premier, soit 22h42 ce soir. Si les conditions de vent se maintiennent, les deux derniers bateaux arriveront avant 20h00.
On déplore un abandon pour raisons personnelles du N°40 Cap Horn.
Un repos va s’imposer pour les 28 duos avant de se présenter demain sur la ligne de départ du Grand Prix Guy Cotten à partir de 11h.

Source CP

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Mini-Transat. 90 solitaires à 3 mois du départ

À trois mois du grand départ, l’émotion monte pour les heureux 90 marins solitaires engagés dans la Boulangère Mini Transat 2025, cette aventure unique entre la Vendée et les Antilles. Cette 25ᵉ édition s’annonce comme un cru exceptionnel, fidèle à l’esprit pionnier et populaire de cette course transatlantique en solitaire, sans assistance et sans moyens de communication. Violette Dorange sera la marraine de cette édition.

Créée en 1977, la Boulangère Mini Transat n’a jamais dévié de son cap : offrir à des skippers, pour la plupart amateurs, la possibilité de traverser l’Atlantique à bord de voiliers de 6,50 mètres, les plus petits à s’élancer en haute mer. La course s’élancera le dimanche 21 septembre des Sables d’Olonne, pour une première escale à La Palma (Canaries) à partir du 29 septembre, avant de rallier Saint-François (Guadeloupe) à partir du 4 novembre, après un second départ le 25 octobre.

Pour cette édition anniversaire, l’organisation a choisi une marraine emblématique : Violette Dorange, qui incarne la nouvelle génération de la course au large, aussi déterminée que talentueuse. Elle connaît bien cette course pour l’avoir disputée en 2019, à seulement 18 ans, devenant l’une des plus jeunes navigatrices à traverser l’Atlantique en solitaire. Son parcours illustre parfaitement l’esprit de la Mini : audace, apprentissage et passion.

Une affiche joyeuse pour une course mythique
L’affiche officielle, fraîchement dévoilée, célèbre la diversité et la richesse des trois escales de la course – Les Sables d’Olonne, La Palma et Saint-François – avec une tonalité colorée et joyeuse signée Jordi Mas. Elle reflète à merveille l’ambiance de cette transat humaine, qui rassemble des marins venus du monde entier pour partager une aventure unique.

Cette 25ᵉ édition s’inscrit dans la continuité de l’histoire de la course au large, en faisant le lien entre deux territoires emblématiques : les Sables d’Olonne, port mythique de départ et d’arrivée du Vendée Globe, et la Guadeloupe, qui accueille depuis 1978 l’arrivée de la Route du Rhum. Une traversée de l’Atlantique à l’échelle humaine, où l’engagement personnel prime sur la technologie.

Une fête populaire au cœur du port vendéen
Avant le départ, le village de La Boulangère Mini Transat ouvrira ses portes le 13 septembre à 10h, avec une inauguration suivie de la présentation des skippers dans l’après-midi. De nombreuses animations, expositions et rencontres rythmeront la semaine jusqu’au départ. Le village est ouvert gratuitement au public, tout comme l’accès au ponton Vendée Globe, permettant d’admirer les bateaux et d’échanger avec les marins dans les derniers instants avant le large.

Moments clés à retenir :

-8 septembre à 18h : Date limite d’arrivée des bateaux aux Sables d’Olonne
-13 septembre : Ouverture officielle du village / Inauguration
-17 septembre : Prologue en baie des Sables
-19 septembre : Soirée anniversaire des 25 éditions
-21 septembre :

  • 12h30 : Départ des skippers du ponton
  • 15h30 : Coup d’envoi de la première étape
De g. à d. : Guy Baclet (CARL), Emmanuel Versace (Versace Sailing), Nicolas Chénechau (Vendée, Les Sables d’O), Bruno de Bourmont (La Boulangère), Lionel Pariset (Les Sables), Romain Bigot (Classe Mini). Photo : V. Olivaud

Bruno de Bourmont, Directeur Général de La Boulangère & Co
« L’aventure, c’est ça : oser, aller plus loin, innover… comme nous le faisons chaque jour sur nos sites de fabrication. En soutenant La Boulangère Mini Transat, nous vivons pleinement cet esprit de dépassement qui nous anime. C’est une formidable manière de donner du sens à notre engagement : accompagner des femmes et des hommes passionnés, qui incarnent nos valeurs de courage, d’audace et d’innovation. »

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Record. Un tour du monde à l’envers pour Guirec Soudée

guirec soudee

C’est une nouvelle aventure qui attend l’insatiable Guirec Soudée. Un tour du monde à l’envers avec le trimaran ex-Géronimo accompagné par MACSF. Le marin breton s’est entouré d’une équipe de 20 personnes pour préparer son bateau qu’il a acheté et avec lequel il envisage également de faire la Route du Rhum puis l’Arkea Ultim Challenge.

C’est le tour du monde le plus audacieux de l’histoire maritime, jamais bouclé en solitaire sur multicoque : Guirec Soudée va tenter le tour du monde à l’envers sur le maxi trimaran Ultim MACSF ! Départ en fin d’année 2025. Au départ de Brest, Guirec franchira le Cap Horn en premier, avant d’enrouler l’Antarctique, passer le Cap Leeuwin, le Cap de Bonne Espérance puis remonter vers Brest. Près de 40 000 milles nautiques l’attendent, de Brest à Brest, pour contourner les dépressions qui lui feront face.

« Je me sens prêt pour battre ce record du tour du monde à l’envers en Ultim, déclare Guirec Soudée. C’est un projet hyper ambitieux que j’ai dans un coin de ma tête depuis longtemps. Tout ce que j’ai accompli depuis mon premier tour du monde m’y a préparé. Et je suis fier d’annoncer aujourd’hui la concrétisation de ce projet aux côtés de la MACSF. C’est un challenge pour moi d’embarquer ce grand acteur du monde de la santé et de la course au large dans cette aventure. J’ai vraiment hâte de prendre le départ en novembre prochain ! ».

Le record du tour du monde à l’envers est détenu, en monocoque, par Jean Luc Van Den Heede depuis 21 ans, en 122 jours et 14 heures. En multicoque, seulement deux tentatives ont été menées, celle d’Yves Le Blevec en 2017 sur Actual Ultim’ et celle, en duo, de Romain Pilliard et Alex Pella en 2021 sur Use it Again. Elles ont toutes les deux échoué en Amérique du Sud.

C’est sur le maxi trimaran Ultim MACSF que Guirec Soudée embarquera. Il s’agit de l’ancien Géronimo d’Olivier de Kersauson, détenteur du Trophée Jules Verne 2004, entièrement reconstruit en 2014, alors l’Ultim le plus fiable et performant de son époque. Doté de foils simples, moins exposés à la casse que les foils de dernière génération, c’est le candidat idéal pour s’attaquer à ce record. Un bateau sur le quel Eric Péron a participé à la 1e edition de l’Arkea Ultim Challenge.

« Nous avons été enthousiasmés par ce projet de Guirec Soudée de tour du monde à l’envers ! C’est un défi humain et sportif marqué par la recherche de la performance, ce qui correspond bien aux valeurs de la MACSF. Très peu de marins ont osé s’embarquer en solitaire, sur un si grand bateau pour un tel parcours autour du monde et nous sommes très heureux d’accompagner Guirec dans cette incroyable aventure. C’est très différent mais aussi très complémentaire du projet de Vendée Globe que nous continuons par ailleurs », conclut Stéphane Dessirier, directeur général du groupe MACSF.

Une opportunité également en terme de communication en attendant que Corentin Horeau récupère l’ex-Arkea-Paprec qui sera aux couleurs de Macsf. L’occasion également d’occuper 6 mois l’équipe technique d’Alain Gautier qui gère le projet. Guirec Soudée va vite et sait bien s’entourer. Il sera accompagné également de Jean-Baptiste Le Vaillant pour apprendre à naviguer sur un multicoque. Avant sa tentative de record, il devrait faire une transatlantique pour se préparer notamment avec un youtubeur spécialiste du trail. Guirec Soudée poursuit son incroyable parcours.
Son interview complet dans le prochain Course au Large.

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St-Tropez. La 27e edition du 27 septembre au 5 octobre

1/10/2024, Saint-Tropez (FRA), Les Voiles de Saint-Tropez 2024, Race Day 2. Photo GMR

L’été n’a pas encore commencé que déjà les Voiles de Saint-Tropez s’organisent. Elles auront lieu du 27 septembre au 5 octobre prochain. L’infatigable Société Nautique de Saint-Tropez prépare d’ores et déjà cette 27ème édition pour prolonger l’été tropézien et offrir à tous à nouveau un beau spectacle où la classe Maxi fêtera ses 45 ans.

Pour cette nouvelle édition, l’équipe d’organisation capitalise sur l’expérience accumulée depuis 1999, date de naissance des Voiles de Saint-Tropez, et sur une édition 2024 particulièrement réussie. « On peut toujours faire mieux » pense Pierre Roinson, président de la Société Nautique de Saint-Tropez. « A nous de nous hisser à la hauteur de nos rêves les plus grands. Notre objectif, c’est que chaque marin qui débarque aux Voiles, même habitué des grands rendez-vous, comprenne qu’ici, c’est un autre monde ! »
Pour ce faire, la richesse et la diversité des trois flottes est un solide argument. L’autre réside dans le « Village des Voiles », véritable vaisseau amiral de cet événement hors normes. Campé sur le môle Jean Réveille, un pied dans le vieux port, un autre dans le golfe, cet espace remarquablement agencé permet d’accueillir le public et de ménager des espaces de réception privés à la hauteur des grands noms qui font les Voiles de Saint-Tropez. Un espace où il fait bon vivre à toute heure du jour. Le matin pour assister à la sortie des grandes goélettes et des Maxis, à midi pour les premiers coups de canon à la Tour du Portalet et le soir bien entendu pour refaire la régate au Bar des Voiles, situé à l’entrée du Village. Un orchestre s’y produit quotidiennement et c’est en musique que pros, amateurs et grand public peuvent célébrer leur passion commune.

Classe Maxi : 45 ans d’excellence
L’histoire est un éternel recommencement ! Fondée à Genève en 1979 à l’initiative de cinq propriétaires dont Edmond de Rothschild – dont la Maison éponyme est partenaire des Voiles de Saint Tropez – l’International Maxi Association (appelée ICAYA pour International Class Yacht Association jusqu’en 2001), préside aux destinées de ces bateaux d’exception depuis 45 ans. La Nioulargue n’attend pas longtemps pour donner aux Maxis la place qu’ils méritent puisque dès 1983, la classe est inscrite au programme de la course tropézienne. C’est la première et seule régate de Maxis en France et la belle époque aussi des mythiques Coriolan, Helisara ou autres Gitana.
Classe de propriétaires-barreurs, l’IMA regroupe aujourd’hui plus de 60 bateaux de plus de 60 pieds qui, lorsqu’ils ne croisent pas au large, se confrontent sur un circuit actif de cinq épreuves, l’IMA Mediterranean Maxi Inshore Challenge, dont les Voiles de Saint-Tropez, qui constituent l’un des plus importants rassemblements au monde et le point d’orgue en fin de saison.
Présidée par Benoit de Froidmont, l’IMA a comme objectif d’harmoniser les événements ouverts ou réservés aux Maxis, qu’il s’agisse de la règlementation, des formats de course, ou des hospitalités, dans le but de fidéliser, comme de convaincre de nouveaux propriétaires.

Du côté des partenaires :
Edmond de Rothschild rejoint le Carré des Voiles
Après avoir été déjà partenaire de cet évènement emblématique, Edmond de Rothschild renoue avec les Voiles de Saint Tropez pour une durée de 3 ans.
« L’histoire de ma Famille est profondément liée à la passion pour la voile. » a dit Ariane de Rothschild, CEO Edmond de Rothschild « Soutenir les Voiles de Saint-Tropez, c’est renouer avec des souvenirs précieux tout en rendant hommage à la vision d’Edmond, mon beau-père. Il y a quarante-cinq ans, un de ses rêves devenait réalité avec la création de la classe des Maxi, peu de temps avant la fameuse Nioulargue, marquant aussi un moment fort dans la saga Gitana.
Bien au-delà d’une compétition, les Voiles de Saint-Tropez célèbrent l’essence même de la voile dans toute sa noblesse, son élégance et son authenticité. Cet esprit, auquel je suis profondément attachée, résonne parfaitement avec nos valeurs. À travers ce partenariat, nous sommes heureux de faire vivre cette philosophie partagée et de rendre hommage à un art de naviguer qui est aussi un art de vivre. »

Saint-Tropez amorce un renouveau notable avec l’arrivée de nouvelles figures à la tête de deux entités essentielles de la vie locale
À la présidence de l’association des commerçants Esprit Village à Saint-Tropez, Alexandra Jager succède à Pascal Bonnet. Architecte tropézienne engagée et vice-présidente de l’association depuis un an, elle s’est déjà illustrée par son implication dans plusieurs événements majeurs, notamment les Voiles de Saint-Tropez, où l’association assure la gestion du bar et l’animation aux côtés de la Société Nautique. Cette passation témoigne d’un souffle nouveau pour le commerce local, tout en saluant les huit années de dévouement de Pascal Bonnet. Ce dernier prend désormais la direction du port de Saint-Tropez, dans le cadre d’une réorganisation ambitieuse de la capitainerie. Le conseil portuaire entend ainsi renforcer la transparence de la gestion et affirmer une gouvernance rigoureuse. Ce double changement marque une étape importante dans l’évolution de la vie économique et portuaire de la commune, en insufflant un nouvel élan aux acteurs qui font vivre Saint-Tropez au quotidien.

Saint-Tropez Yachting : le livre événement aux éditions Assouline
« Tout ce que j’ai fait, c’est réveiller l’âme maritime de Saint-Tropez », écrit Patrice de Colmont, créateur de la Nioulargue, en préface de cet ouvrage magistral de 328 pages porté par la maison de référence : les éditions Assouline. Ce livre en langue anglaise puise sa force dans le texte vibrant de Laurence Benaïm, journaliste et écrivaine française spécialisée dans la mode, Commandeure des Arts et des Lettres, qui s’aventure pour la première fois dans l’univers du yachting avec brio. Il doit aussi beaucoup aux précieuses anecdotes maritimes recueillies par Didier Ravon, co-auteur, tandis que Laurent Pavlidis éclaire l’histoire, parfois méconnue, du musée et du patrimoine maritime tropézien. Mais la magie de cet art de vivre la mer autour du plus célèbre port de Méditerranée prend vie avant tout grâce aux images exceptionnelles de Guillaume Plisson. À noter également la collaboration active d’André Beaufils, past-président, et de Pierre Roinson, actuel président de la Société Nautique de Saint-Tropez.

Programme des Voiles de Saint-Tropez 2025
Samedi 27 septembre : accueil des Maxis (plus de 18,28m) et des voiliers Classiques et Modernes jusqu’à 18,28 mètres
Dimanche 28 septembre : accueil des Maxis (plus de 18,28m) et des voiliers Classiques et Modernes jusqu’à 18,28 mètres. Arrivée de la coupe d’Automne du Yacht Club de France (Cannes Saint-Tropez)
Lundi 29 septembre : régates pour les Maxis les voiliers Modernes
Mardi 30 septembre : régates pour toutes les flottes dont le Trophée Rolex
Mercredi 1 octobre : régates pour les voiliers Modernes et les voiliers Classiques, dont le Trophée Rolex
Day Off pour les Maxis
Jeudi 2 octobre : journée des Défis et Club 55 Cup pour les voiliers Modernes et les voiliers Classiques, régates pour les Maxis
Vendredi 3 octobre : régates pour toutes les flottes, dont le Trophée Rolex
Samedi 4 octobre : régates pour toutes les flottes, dont le Trophée Rolex, Remise des Prix pour les Maxis
Dimanche 5 octobre : Remise des Prix pour les voiliers Modernes et les voiliers Classiques

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