CHALLENGE OCEAN propose d’embarquer comme équipier à bord d’un Volvo 60 avec équipage professionnel pour vivre l’expérience de la course au large. Construit pour la Volvo Ocean Race, le tour du monde en équipage avec escale, ce monocoque de course de 19.50m est un bateau performant au confort très spartiate, extrêmement marin et véloce, taillé pour le large.
EQUIPIER 100% COURSE AU LARGE
En tant qu’équipier, vous faites partie à 100% de l’équipage à bord de ce Volvo 60 pour courir les plus grandes courses océaniques sur des parcours de 600 à 3200 milles nautiques. Les durées d’embarquement varie de 10 à 20 jours en intégrant les entrainements avant de se rendre sur les lignes de départ. L’occasion de permettre aux équipiers de se connaître, d’appréhender le vie à bord et d’évaluer les niveaux de chacun.
Encadré par quatre marins professionnels (skipper Capitaine 200 Voile, second, navigateur, numéro 1), l’esprit de compétition est indispensable pour s’engager en tant qu’équipier sur de telles épreuves, et ce quelque soit votre niveau. Equipier embarqué, vous participez à 100% à la vie du bord. Il est recommandé de suivre la formation World Sailing (survie en mer, incendie et médical) qui peut-être exigée sur certaines courses.
DES COURSES PRESTIGIEUSES EN EQUIPAGE AU FORMAT XXL
Engagé en IRC 0 sur les grandes courses en équipage, Libertalia sera aligné en 2022 & 2023 sur les lignes de départ françaises et anglaises. Ces courses sont ouvertes aux individuels (« à la bannette »). Le bateau et son équipage peuvent également être privatisés.
– TOUR DE BELLE ILE – Du 6 au 8 mai 2022 – La Trinité sur Mer
– DRHEAM CUP 1000 – Du 11 au 23 juillet 2022 – Cherbourg / Scilly / Fastnet / La Trinité sur Mer
– SEVENSTAR ROUND BRITAIN & IRELAND RACE – Du 2 au 19 août 2022 – Cowes / Irlande / Ecosse / Angleterre / Cowes
– RORC TRANSATLANTIC RACE – Du 4 au 23 janvier 2023 – Lanzarote / Grenade
– RORC CARIBBEAN 600 – Du 17 au 24 février 2023 – Antigua / Antigua via 11 îles des Caraïbes
– TRANSAT EN COURSE – Mars 2023 – St. Martin / Europe
– ROLEX FASTNET RACE – Du 18 au 28 juillet 2023 – Cowes / Scilly / Fastnet / Cherbourg
RETROUVEZ TOUS LES PROGRAMMES DE COURSES À BORD DE LIBERTALIA
Les concurrents de la 2e édition des 1000 Milles des Sables ont finalement eu de bonnes conditions cette nuit. Les Ocean Fifty ont débordé peu après minuit la première marque BXA et les Class40 au petit matin avant d’attaquer un long bord de portant en direction de La Corogne pour le moins tonique.
Depuis ce matin, un flux de secteur sud-est souffle entre 25 et 28 nœuds propulse la flotte. Tous les solitaires naviguent donc pied au plancher pour engranger de précieux milles avant de butter dans une nouvelle zone de transition au nord du cap Ortegal à partir de la nuit prochaine.
« Ça n’a pas chômé sur nos petits bateaux après le départ. On a navigué sur de petits tronçons et le vent a pas mal varié aussi. Du coup, ça a beaucoup manœuvré. La flotte est restée super groupée jusqu’à BXA. C’était sympa de se voir quasi tous à vue. A présent, on est parti au portant et le vent monte. Chacun s’occupe de ses petites affaires et regarde moins les autres », a indiqué Ian Lipinski (Crédit Mutuel) dans un message, ce dimanche matin. De fait, depuis une poignée d’heures, les conditions sont plutôt toniques dans le golfe de Gascogne. « Après une nuit dans les petits airs, le vent s’est considérablement renforcé. Actuellement, ça souffle entre 25 et 28 nœuds et il y a de grosses vagues », a commenté Sam Goodchild (Leyton), avouant par ailleurs n’avoir dormi que trois fois vingt minutes depuis le départ. « Le match a été très serré avec les copains dans les premiers milles. Dommage que Primonial et Koesio ne soient plus dans le match », a ajouté le Britannique dont deux des concurrents ont, en effet, choisi de se retirer de la course.
Le premier, soucieux de ne pas endommager son bateau en raison d’un nombre important de planches de bois éparpillées dans le golfe de Gascogne depuis le mois de décembre, a annoncé sa décision de rallier La Baule. Le second, confronté à des soucis d’électronique, a rebroussé chemin et est arrivé aux Sables d’Olonne vers 8h15. « Deux heures après le passage de BXA, j’ai vu des trucs bizarres s’afficher sur les cadrans puis s’en est suivi un black-out complet. Je me suis retrouvé face au vent sous gennak, sans lumière, sans pilote, sans ordinateur… un peu comme si le système avait disjoncté », a commenté le skipper de Koesio à son arrivée à terre.
Un bord de portant rock and roll
Si Sam Goodchild s’est installé en tête chez les Ocean Fifty avec 25 milles d’avance sur Éric Péron (Komilfo) et le double sur Armel Tripon (Les P’tits Doudous), la bagarre bat son plein chez les Class40. Ian Lipinski (Crédit Mutuel), Corentin Douguet (Quéguiner – Innoveo) et Axel Tréhin (Project Rescue Ocean), qui se tiennent dans un mouchoir de quatre milles, composent le trio de tête. Dans leur sillage, très légèrement décalés au vent, Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand), Simon Koster (Banque du Léman), Nicolas D’Estais (HappyVore), Kéni Piperol (Captain Alternance) et Jonas Gerckens suivent parfaitement la cadence tout en évitant les sorties de pistes, comme l’a expliqué, non sans humour, le skipper belge de Volvo : « Depuis BXA, c’est du lourd, avec de beaux talus et de beaux plantés ! C’est rock and roll et pas bien pratique pour faire la sieste ! ». Lui et ses concurrents le savent toutefois, demain à la mi-journée, le changement de rythme risque d’être assez radical, avec une nouvelle phase de transition à négocier aux abords du cap Ortegal. A la clé, quelques heures compliquées, avec de la molle au programme. « Les Ocean Fifty vont rentrer dedans la nuit prochaine et les Class40 demain en toute fin de matinée. Ils vont être nettement ralentis avant de se retrouver au bon plein pour rejoindre le way-point située au nord de La Corogne puis au vent arrière pour remonter jusqu’à l’Occidentale de Sein », détaille Christian Dumard, le consultant météo de la course dont les fichiers prévoient, en effet, un flux de secteur sud-ouest pour 15-20 nœuds et une houle de face pour les bateaux sur la route de la pointe Bretagne. Un bord qui risque, ce de fait, de ne pas être très agréable, ni pour les machines, ni pour les organismes.
Des petits pépins…
Ce qu’il faut retenir de ces premières heures de course par ailleurs ? Les petites contrariétés d’Amélie Grassi (La Boulangère Bio) et de Pierre Casenave-Péré (Legallais). La première a choisi de faire escale aux Sables d’Olonne pour tenter de démêler un méchant sac de nœuds dans son spi médium. Arrivée aux environs de 14h45 sur place, la navigatrice se concentre sur son problème avant de décider de la suite à donner à sa course mais elle envisage de repartir pour, au moins, valider sa qualification à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Elle devra, dans ce cas, respecter un arrêt de six heures minimum ainsi que le stipulent les instructions de course en cas d’escale. Le deuxième pourrait, lui aussi, marquer un arrêt technique, en Espagne, s’il ne parvient pas à résoudre ses soucis de surchauffe moteur.
Emmanuel Le Roch prendra le départ de la mythique transatlantique en novembre prochain à la barre d’un Class40 neuf, mis à l’eau en 2021. Basile Bourgnon, quant à lui, fera ses gammes en Figaro 3, et visera le classement « bizuth » de la célèbre Solitaire du Figaro cet été.
D’une Route du Rhum à l’autre Dans la continuité du partenariat débuté en 2018 sur La Route du Rhum en Class40 avec Emmanuel Le Roch, le Groupe et le skipper morbihannais s’élanceront quatre ans après sur la mythique transatlantique avec un Class40 neuf et de grandes ambitions. « Mon objectif sera d’être dans le top 10. Une trentaine de bateaux neufs de cette classe s’engageront dans la course. Elle promet donc d’être dynamique. J’attends cette épreuve depuis 3 ans et demi et suis ravi de refaire du solitaire. Ma première Route du Rhum était un rêve de gosse. Aujourd’hui, c’est toujours un rêve mais je l’aborde de manière plus sereine et professionnelle. Grâce à ce nouveau bateau, j’ai les moyens de faire une belle épreuve. J’ai acquis beaucoup d’expérience grâce notamment à deux Transat Jacques Vabre », explique Emmanuel Le Roch. « Les courses d’avant-saison vont être importantes pour se jauger. Depuis quelques jours, je m’entraîne avec le nouveau pôle Orlabay à La Trinité-sur-mer. Participer à des entrainements bien structurés est essentiel avant Les 1000 milles des Sables, la première épreuve de l’année. Nous serons 17 Class40 au départ, dont beaucoup de nouveaux bateaux. Il va y avoir de la compétition, cela va me mettre dans le bain du solitaire ». Basile dans la cour des grands En 2019, Basile Bourgnon n’avait que 17 ans quand il a participé à sa première Transat Jacques Vabre avec Emmanuel Le Roch sur le Class40 Edenred.. Depuis, Edenred l’a accompagné pendant 18 mois en Mini 650, une expérience qui s’est conclue en 2021 par une première Transatlantique en solitaire : La Mini Transat. Désormais, Basile s’attaque à l’exigeant et formateur circuit Figaro où il est engagé pour trois ans avec Edenred. Le skipper a intégré début janvier le pôle Finistère Course au Large à Port-La-Forêt, un centre de formation d’excellence qui a vu passer les plus grands navigateurs. « Je suis le plus heureux des marins car j’ai la chance de découvrir le Figaro 3 dans les meilleures conditions grâce à Edenred. Nous avons des stages d’entraînements tous les quinze jours et le reste du temps, je suis à bord pour préparer le bateau à ma façon. Jeanne Grégoire, Erwan Tabarly, Yann Eliès, nos encadrants au Pôle, sont formidables. Ils ont une expérience incroyable et je découvre de belles personnes humainement. Je les écoute attentivement, j’applique leurs méthodes de travail et je progresse vite. Dans l’équipe, il y a beaucoup de jeunes. On échange nos impressions, nos réglages, même si on finira par être concurrents sur l’eau. J’apprécie ce support physique et technique, c’est un bateau exigeant qui va vite et ne laisse pas de place à l’improvisation.. Cela me correspond très bien. », se réjouit Basile qui a terminé premier en solo et deuxième au général de la course Académie, une première épreuve pour les jeunes de la Classe Figaro Bénéteau. « Nous n’étions que 9 bateaux mais c’est très encourageant pour la suite. L’objectif de ma saison sera La Solitaire du Figaro. Je vise une place dans le top 3 du classement « bizuth ». Les courses du début de saison vont me permettre d’ajuster mes ambitions. », conclut le skipper d’Edenred.
Peyo Cremades en kitesurf pour un rayonnement à l’international Jeune kitesurfeur morbihannais prometteur, Peyo Cremades a intégré le team Edenred en 2021. Les épreuves du GKA Tour et du Lord of Tram emmèneront Peyo de la France au Brésil en passant par l’Espagne, un programme ambitieux et cohérent avec le rayonnement d’Edenred, présent dans 46 pays à travers le monde. « Je suis très heureux de poursuivre l’aventure avec Edenred, cela me donne une énergie supplémentaire. Je vais donner le meilleur pour Edenred et pour l’équipe. On se tire tous vers le haut ! Ma première épreuve du Lord of Tram à Port Barcarès dans le sud de la France est décisive pour être sélectionné sur les étapes suivantes. », explique Peyo, le benjamin du Team Edenred.
Avec l’expérience d’Emmanuel sur le circuit Class40 et l’ambition des jeunes talents – Basile en Figaro et Peyo en kite -, le Groupe Edenred envoie un signal fort sur son engagement dans la voile. « Je suis fier du chemin parcouru par nos marins. En quelques années, nous avons réussi à créer une équipe professionnelle et soudée, ayant toute sa place dans la course au large. Passionné, travailleur, le Team Edenred s’engage chaque jour pour répondre aux ambitions sportives que nous nous sommes fixées ensemble : performer sur des épreuves mythiques telles que La Solitaire du Figaro et La Route du Rhum. A l’aune d’une saison 2022 qui s’annonce passionnante, le Team Edenred peut compter sur le soutien de nos 10 000 collaborateurs à travers 46 pays », conclut Bertrand Dumazy, Président-directeur général d’Edenred.
Dates clés 2022 Class40 :
1000 milles des Sables : 8 au 19 avril 2022
Normandy Channel Race : 9 au 22 mai 2022
Armen Race : 26 au 29 mai 2022
Drheam Cup : 9 au 23 juillet 2022
40 Malouines Saint-Malo : 12 au 17 septembre 2022
Route du Rhum : 6 novembre 2022 Figaro 3 :
Solo Maitre Coq : 15 au 25 avril 2022
All mer Cup : 20 au 29 Mai 2022
Sardiniah Cup : 3 au 19 juin 2022
Drheam Cup : 9 au 23 juillet 2022
Solo Concarneau : 2 au 7 août 2022
La Solitaire du Figaro : 21 août au 11 septembre 2022 Kitesurf :
Lord of Tram : avril 2022
Full Power Tarifa : mai 2022
GKA Fuerteventura : août 2022
GKA Ile Maurice : septembre 2022
BAKL Brésil : septembre et octobre 2022
BAKL Cape Town : décembre 2022 (Top objectif 2022)
La première course du circuit Mini en Atlantique a vu la victoire de Laure Galley et Rémi Aubrun (DMG Mori Sailing Academy 2 – n°1048) en Proto tandis que Léo Bothorel et Romain Le Gall (Les Optiministes – Secours Populaire 17 – n°987) terminent premiers bateau de série.
Les arrivées se sont enchaînées ce dimanche matin, à peine 24 heures après le départ. Les premiers furent Laure Galley et Rémi Aubrun, à bord du plan Raison n°1048 (DMG Mori Sailing Academy 2) qui ont mené la course quasiment de bout en bout. Leader depuis samedi midi, au moment de dépasser la presqu’île de Quiberon, le duo n’a en effet plus lâché la tête de flotte, simplement inquiété durant la nuit puis sur un dernier bord sous spi, lors duquel Pierre Le Roy et Tanguy Leglatin ont fait parler la poudre à bord de TeamWork (n°1019). Mais Laure et Rémi ont tenu bon et s’imposent après 21 heures et 19 minutes de course, cinq petites minutes devant leurs dauphins, qui ne boudent pas leur deuxième place. « On arrive deuxième mais ce n’est pas vraiment révélateur de la course, tout s’est joué à la fin » concède Pierre Le Roy, qui rafle la deuxième place en Proto à Robinson Pozzoli et Luke Berry. Un moindre mal pour l’équipage du n°1026, un plan Finot-Conq tout récemment mis à l’eau. « Ma plus belle réussite, c’est déjà d’avoir pris le départ, après deux ans et demi à construire mon bateau », déclarait son heureux skipper. Un podium 100% étraves rondes et composé, sans grande surprise, de duos « mixtes » entre nouveaux et anciens Ministes
69 au départ, 69 à l’arrivée*
Côté Série, même recette avec Léo Bothorel et Romain Le Gall (Les Optiministes – Secours Populaire 17 – n°987), Victoire Martinet et Félix de Navacelle (Minion – n°1031), Jean Cruse et Brieuc Lebec (Ini Mini Myni Mo – n°910), qui se tiennent en à peine quinze minutes d’écart. Des arrivées groupées qui se sont poursuivies toute la matinée : à 9h30, près de 30 bateaux ont déjà franchi la ligne, sans aucun abandon à déclarer et des conditions fort appréciées. Un beau lancement de saison avant de découvrir, pour certains, la course en solitaire, à l’occasion de la Pornichet Sélect 6.50, le 1er mai.
CLASSEMENT PROVISOIRE
Remise des prix à 11h au Comptoir Groix et Nature
ILS ONT DIT…
Podium Proto
1048 – Laure Galley : « Ce n’était pas gagné d’avance, mercredi soir on n’était pas mâté, on a eu un peu de chance que le départ soit reporté ! Rester à la côte n’a jamais été une option, on est tout de suite parti au large. On était dans le bon paquet et au fil des empannages, on s’est retrouvé deuxième derrière le 1026. On est parti un peu plus à la côte et quand on a recroisé, on est passé devant et on a réussi à creuser l’écart en passant à l’intérieur dans le chenal de Quiberon. On a pratiquement gardé notre avance jusqu’au Croisic, ensuite ils sont revenus très, très vite, on a eu un peu peur ! Mais on a réussi à repartir devant une fois au près. Avant Belle-Île, on n’était pas super serein dans la pétole, on était chassé, mais finalement ça s’est bien goupillé. Cette nuit ça tournait dans tous les sens, ce n’était vraiment pas facile. Le dernier bord était cool, ça a bien attaqué, le vent est monté progressivement. On était sous spi, on a fait de belles pointes. Pierre Le Roy et Tanguy Leglatin sont bien revenus, ils n’arrivent que 5 minutes derrière alors que cette nuit encore, ils étaient assez loin ! »
1019 – Pierre Le Roy « On a essayé plein de choses, un coup à droite, un coup à gauche, heureusement qu’il y a eu un bord de sanglier à la fin ! Ça a permis de faire le point et de voir ce qu’il y a à améliorer sur le bateau, notamment au niveau des voiles. On arrive deuxième mais ce n’est pas vraiment révélateur de la course, tout s’est joué à la fin, on a pu tartiner comme on voulait avec un bateau qui est prêt et éprouvé. On a un peu profité des petits soucis ou petites réserves du 1026 qui est un bateau neuf. »
1026 – Robinson Pozzoli : « C’était ma toute première course en Mini, j’étais très bien accompagné, c’est important de savoir s’entourer des anciens pour le partage. Je suis content de faire un podium mais la plus belle réussite pour moi c’est déjà d’avoir pris le départ, après deux ans et demi à construire mon bateau. Cette première course permet d’en voir le potentiel, les pistes de travail pour plus tard et on s’est vraiment fait plaisir à la fin. Je sens que lorsque j’aurai vraiment les manettes de ce jouet, je vais pouvoir foncer et aller titiller les premières places. »
Podium Série
987 – Léo Bothorel : « Ça a bien bataillé, on était tout le temps au coude à coude, on a eu des conditions assez variées, c’était vraiment chouette. Une super course pour entamer la saison ! »
1031 – Victoire Martinet : « On avait une super préparation avec un routage qu’on a suivi jusqu’à la fin, j’étais hyper impressionnée par le travail de Félix. Hier c’était magique : descente sous spi, sous le soleil… Et puis on s’est retrouvé dans la pétole pendant la nuit, avant de se faire cueillir par 20-25 noeuds en remontant sur Groix. C’était trop bien et c’est une belle surprise d’être sur le podium, car on voyait plein de bateaux arriver, sans savoir si c’était des Proto ou des bateaux de Série. »
910 – Jean Cruse : « C’était un sprint, c’était génial, on a bien navigué. On a manqué d’un peu de réussite, mais on arrive finalement au cul des deux premiers, avec le soleil. Belles 24 heures, belle course ! »
Vincent Jordan et Joris Corbin (Yoyo 3 – n°590) ont finalement renoncé à prendre le départ, samedi matin
L’Equipe de France a participé à la première régate de la Hempel World Cup Series 2022. Les français ont marqué les esprits avec 6 médailles dont 3 en or pour Théo de Ramecourt en Kitefoil, Hélène Noesmoen en IQfoil et le duo Erwan Fischer / Clément Pequin en 49er. Benoit Gomez et Lauriane Nolot (Kitefoil) remportent l’argent et le duo de 470 Kevin Peponnet et Aloïse Retornaz s’octroie le bronze.
Avec 6 médailles, 3 en or, 2 en argent et une en bronze, la France termine 1ère nation de cette étape de coupe du monde. Une régate internationale qui rassemblait l’élite de la voile olympique dans des conditions variées, parfois même difficiles avec beaucoup de houle.
La Sablaise Hélène Noesmoen, championne d’IQfoil (nouvelle planche à voile olympique munie de foil), a largement dominé ses adversaires en remportant la moitié des courses de la régate. Championne du monde en titre, elle monte sur la première marche du podium de cette Word cup, devant l’espagnole Pilar Lamadrid Trueba et la polonaise Maja Dziarnowska. Chez les hommes, Louis Giard termine 8e.
Hélène Noesmoen, médaille d’Or : « La semaine a été assez riche avec énormément de manches, 19 au total. J’ai fait pas mal de petites erreurs, mais dans l’ensemble c’est vraiment top ! Avec une très bonne première journée, j’ai su garder le maillot jaune toute la semaine. Je sais que je ne suis pas au maximum de mon potentiel, mais c’est la régularité qui a payé. Nous avons encore toutes pas mal de potentiel, notre série est récente et évolue beaucoup ! »
L’une des plus belle surprise de la régate est la superbe performance du duo de 49er composé d’Erwan Fischer et Clément Pequin qui a également remporté la moitié des courses de la semaine. Les Rochelais montent sur la première marche du podium devant les Américains et les Polonais. L’équipage tricolore Lucas Rual et Emile Amoros termine 13e.
Erwan Fischer, médaille d’Or : « Cette semaine s’est déroulée dans la continuité du travail hivernal. Nous sommes arrivés à Palma avec le plein de confiance. La semaine s’est déroulée dans des conditions assez favorables pour nous. Nous avons porté le maillot jaune quasiment tous les jours, c’est une vraie réussite. Maintenant l’objectif est de rester dans les favoris sur les prochains grands rendez-vous internationaux, jusqu’au mondial ! »
Les féminines de 49er FX Lara Granier et Amelie Riou terminent à la 14e place alors que le duo très observé Sarah Steyaert et Charline Picon s’inscrit 26e avec 3 victoires de courses. Les championnes montrent déjà un très grand potentiel lors de cette première régate internationales sur leur nouveau support.
En kitefoil, les tricolores sont également restés aux avant-postes, et sans grande surprise, Théo de Ramecourt remporte l’or, suivi de très près par Benoit Gomez (7 points les séparent). Le britannique Connor Bainbridge complète le podium. Chez les filles, Lauriane Nolot remporte l’argent derrière l’américaine Daniela Moroz. Avec pas moins de 6 victoires de courses cette semaine, la Normande montre qu’on peut compter sur elle. Poéma Newland qui avait remporté la demi-finale, passe à côté de sa course finale et ne terminera que 9e.
Théo de Ramecourt, médaillé d’Or : « C’était cool ! On a eu une magnifique semaine avec des conditions de vent soutenu, c’était hyper technique et donc super intéressant. Je suis très content de gagner cette première régate en m’imposant toute la semaine. C’est vraiment trop cool d’être au top de la flotte et de représenter le drapeau tricolore comme ça. L’ambiance au sein de l’équipe de France est géniale, j’ai vraiment apprécié passer du temps avec les autres séries et profiter du dispositif de récupération mis en place par le staff médical. Vivement qu’on se retrouve tous à Hyères ! »
Superbe entrée en matière également pour le duo, désormais mixte, de 470, Aloïse Retornaz et Kevin Peponnet, qui termine à la 3e place pour leur toute première régate ensemble, derrière les équipages espagnols et italiens.
Aloïse Retornaz, médaille de bronze : « C’était une surprise pour nous de nous jauger par rapport à la concurrence. Nous avons été mis en difficulté dès la première régate dans des conditions qui ne pardonnent pas. Mais nous avons aussi fait de très bonnes courses. Le fonctionnement à bord avec Kevin est top et sommes très contents de la vitesse du bateau. Terminer 3e pour une première régate c’est génial, nous sommes dans le match ! »
Déception en revanche pour en ILCA 7 (nouveau nom du Laser). Le champion Jean-Baptiste Bernaz, alors en tête du classement a dû abandonner, affaibli par la grippe. Chez les féminines, il faut souligner la belle performance de la Carnacoise Louise Cervera (ILCA 6) termine au pied du podium.
En Nacra 17, seul le duo composé de Tim Mourniac et Lou Berthomieu a participé à la course finale et termine 8e. Billy Besson et Noa Ancian sont 14e.
Philippe Mourniac, directeur de l’équipe de France : « C’est une rentrée superbe. C’était la première régate internationale depuis très longtemps et les français ont montré qu’ils étaient présents dans toutes les séries. Avec 6 médailles dont 3 en or la France est la première nation ! Gagner une épreuve de coupe du monde c’est incroyable et ils l’ont fait avec la manière. Je veux souligner la très belle performance d’Erwan et Clément qui ont véritablement dominé en 49er. Nous savions qu’ils avaient un très fort potentiel mais il faut dire que leur exploit cette semaine est hors norme. Hélène Noesmoen et Théo de Ramecourt étaient déjà champions du monde en titre. Ils ont confirmé leur leadership et c’est aussi très fort de pouvoir rester au plus haut niveau. L’ensemble des équipages des 10 séries ont particulièrement bien travaillé cet hiver. Ils nous montrent ici que nous avons un très gros potentiel de médailles dans l’ensemble des séries.»
Résultats des principaux français lors du Trofeo Princess Sofia : IQFoil Femme (nouvelle planche à voile à foil olympique) Entraineur national : Pierre Loquet et Pierre Noesmoen -Hélène NOESMOEN (SN Sablais) 1ere -Delphine COUSIN (Saint Barth YC) : 14e -Lucie BELBEOCH (Stade Français) : abandon IQFoil Homme (nouvelle planche à voile à foil olympique) -Louis GIARD (La Pelle-Marseille) : 8e 470 Mixte (dériveur double femme et homme) Entraineur national : Gildas Philippe -Aloïse RETORNAZ (SN Sablais) et Kevin PEPONNET (La Rochelle Nautique) : 3e 49er Femme (dériveur double féminin) Entraineur national : à annoncer -Lara GRANIER (SR Antibes) et AMELIE Riou (la pelle) : 14e -Sarah STEYAERT (La Rochelle Nautique) et Charline PICON (La Rochelle Nautique) : 26e 49er Homme (dériveur double masculin) Entraineur national : Françoise Le Courtois -Erwan FISCHER (CNBPP) et Clément PEQUIN (La Rochelle Nautique) : 1er -Lucas RUAL (APCC) et Emile AMOROS (CN Pornic) : 13e ILCA 6 Femme (dériveur solitaire féminin – anciennement Laser féminin ) Entraineur national : Pascal Rambeau -Louise CERVERA (Voiles de Lerins) : 4e -Marie BOLOU (SR Douarnenez) : 19 ILCA 7 Homme (dériveur solitaire masculin – anciennement Laser masculin ) Entraineur national : Nicolas Le Berre -Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime) : abandon (grippe) alors qu’il était en tête du classement général Nacra 17 Mixte (mixte catamaran à foil femme et homme) Entraineur national : Benjamin Bonnaud -Tim MOURNIAC (ASN Quiberon) et Lou BERTHOMIEU (S N O Nantes) : 8e -Billy BESSON (YC La Grande Motte) et Noa ANCIAN (Catamaran C Noumea) : 14e KiteFoil Femme ( Kiteboard à foil féminin) Entraineur national : Ariane Imbert Entraineur adjoint : Bertrand Dumortier -Lauriane NOLOT (HKA) : 2e -Poéma NEWLAND (KSL) : 9e KiteFoil Homme ( Kiteboard à foil masculin) Entraineur national : Ariane Imbert Entraineur adjoint : Bertrand Dumortier -Théo DE RAMECOURT (CHES Cayteux) : 1 -Benoît GOMEZ (C V Arcachon) : 2
Louis Burton prendra le départ de la Guyader Bermudes 1000 Race, course de 1 200 milles en solitaire au départ de Brest le 8 mai prochain. Il fourmille d’impatience. « Comme si j’avais chuté de cheval lors de la Transat Jacques Vabre suite au démâtage en novembre dernier, je suis prêt à remonter en selle… » tonne le malouin qui a pu faire évoluer sa monture durant le long chantier d’hiver. Ce jeudi 7 avril, c’est un IMOCA optimisé qui retrouve son élément !
Louis Burton est un compétiteur acharné qui, souvenez-vous, avait tout donné sur le dernier Vendée Globe 2020, essuyant les coups du sort avec bravoure, pour terminer en terres vendéennes à la 3e place du classement général. Ce passionné de vitesse et de hautes technologies n’avait alors pas perdu de temps en se fixant un projet de taille : acquérir le seul IMOCA à étrave ronde du moment, le plan Sam Manuard, avec toujours Bureau Vallée à ses côtés, fidèle partenaire depuis plus de dix ans.
Une optimisation du bateau et une ergonomie renforcée Parce que le Malouin de 36 ans est d’un optimisme sans bornes, il profite de ces longs mois d’hiver pour peaufiner et améliorer sa monture. « Nous avons beaucoup travaillé sur l’ergonomie du bateau, avec notamment un siège baquet adapté pour voir devant quand je suis en veille dans le cockpit, et un lit caréné avec de la mousse entre la table à cartes et la descente. » De l’ergonomie et également de la sécurité avec un nouveau système de pilote automatique, des voiles réparées aux petits oignons, un ingénieux système de safrans et bien sûr un nouveau mât… Sur ces bolides difficiles à vivre en course, Louis a pris la mesure du défi : s’adapter à la fougue de son bateau.
Place à la régate ! Louis Burton et son équipe vont attaquer une saison riche en évènements : Guyader Bermudes 1000 Race, Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne, Défi Azimut puis La Route du Rhum – Destination Guadeloupe en novembre prochain. « J’ai hâte de me retrouver en solitaire sur la première course de la saison, la Guyader Bermudes 1000 Race. Ce sera le baptême du feu ! L’objectif pour moi est la qualification pour la Route du Rhum. Mon programme à venir est clair. Naviguer au maximum en solo pour connaitre de mieux en mieux mon bateau afin d’être prêt le 6 novembre prochain ».
Gavé d’ondes positives après la visite de 12 écoles dans la France entière ces deux derniers mois, Louis Burton affirme sa volonté de partager son expérience, de transmettre aux plus jeunes que « Quand on veut, tout est possible ». Un équilibre entre une vie de coureur de large, de père de famille et de conteur d’émotions qui anime Louis et le renforce pour tout donner en 2022…
Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest 2021 à La Trinité-sur-Mer ( Morbihan ) . Seconde journée de régates le samedi 9 Octobre 2021 avec ce matin les 341 bateaux qui sortent du port sous voiles lors d'une parade avant de rejoindre les lignes de départs des régates . PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
La 44ème édition du Spi Ouest-France se tiendra du 14 au 18 avril à La Trinité-sur-Mer. Près de 400 bateaux et 2 300 marins sont attendus en baie de Quiberon pour quatre journées intenses de régate sur les cinq zones de course réparties dans la baie. Un rendez-vous incontournable pour tous les marins qu’ils soient amateurs chevronnés, pros de la course au large ou anciens champions de voile olympique.
Elles ou ils sont tous plus ou moins dans le monde de la voile (construction, voilerie, accastillage, architecture, régate…) ou l’ont été longtemps. On ne compte pas non plus le nombre d’anciens athlètes de l’équipe de France de voile olympique dans les années 70-90, et qui continuent à régater mais en habitable. Et le Spi c’est un peu comme le Nautic de Paris, un événement incontournable. Et comme ce sont tous des compétiteurs, personne ne vient pour « faire du tourisme » ou « ramasser les bouées » selon une expression guère flatteuse pour les derniers. Mathilde Géron, Sophie Faguet, Lou Mourniac, Bernard Mallaret, Géry Trentesaux, Nicolas Loday, Didier Le Moal, Penny Aubert, Cyrille Le Gloahec, Ronan Treussart, Eric Basset, Philippe Claude, Hubert Follenfant, Jean-Charles Scale, Antoine Mermod, Olivier Burgaud, Antoine Gautier, Gildas Mahé, Gilles Brétéché, Jean-Yves Jaffrezic, Jimmy Pahun, Franck Aussedat, Jean-Pierre Kelbert, Fred Duthil, les familles Escoffier – Loïc, Kevin et Franck-Yves – et Guigné autour de Philippe et Eric, Alexis Loison, Nicolas Lunven, Julien Villion, Matthieu Salomon, Yvan Bourgnon, Hervé Leduc, Charles Dorange, Valentin Bellet, Jacques Pelletier… pour ne citer qu’eux, seront à la Trinité-sur-Mer le couteau entre les dents.
Ils remettent leur titre en jeu En octobre dernier, dans des conditions estivales et idylliques pour régater, nombreux sont ceux ayant remporté le 43ème Spi Ouest-France – Banque Populaire Grand Ouest, et qui ont décidé de remettre à Pâques leur titre en jeu. J/80. Dans la catégorie la plus nombreuse (55 concurrents), Patrick Bot de l’Ecole navale, vainqueur en 2021, sera présent, tout comme Pierre Laouenan, troisième en 2021 et vainqueur de la Coupe de France, ou encore Simon Moriceau, deuxième de cette même Coupe de France couronnant l’équipage le plus régulier de la saison. Open 5,70. Titouan Giannantoni, vainqueur en 2021 et son dauphin Gatien Drouard, veulent défendre leur trophée face à une meute de jeunes filles et garçons enragés. Open 7,50. Matthieu Leys tenant du titre, retrouve Nicolas Groleau, le constructeur de ce plan Finot et le plus capé de la série… et qui l’an dernier s’est imposé dans la catégorie IRC double sur son Mach 45 First 31.7. Maître-voilier reconnu, ancien champion de dériveur, vainqueur de l’Admiral’s Cup, Philippe Delhumeau collectionne les victoires au Spi sur son First 31.7 Bonne nouvelle II. Mach 6,50. Deuxième « seulement » Mathieu Jones qui lui aussi a remporté un grand nombre de Spi, veut sa revanche ! Multi 2000. Chez lui, Charlie Capelle sur le fameux sister-ship de Mike Birch ayant remporté la première Route du Rhum, devra se méfier de Gurvan Bontemps, champion de cata de sport, à la barre du Tricat 30 Performance. IRC Double. Nicolas Groleau retrouvant les Open 750, Philippe Girardin et Gwen Thomas, deuxième l’an dernier sur Hey Jude, dans une série extrêmement relevée. Osiris 2. Les trois premiers de l’an dernier : Philippe Guennal (J/99), Alain Barazer (JPK 10.80) et Charles Gury (J/105). Osiris 3. Samuel Prietz (Contention 33) net vainqueur l’an dernier, cette année en IRC. IRC A. Saga, le plan Bruce Nelson de 47 pieds, d’Alain Foulquier aura fort à faire avec ses 13 équipiers pour défendre son titre remporté à l’automne. Grand Surprise. Paul Hébert dans une série où l’on retrouve beaucoup de familles (Coville, Riché…) ETF 26. Jean-Christophe Mourniac dont le fils Tim effectue une préparation olympique en Nacra 17, remet son titre en jeu avec Benjamin Amiot face à sept catamarans volants dont « Lady Team Pro » mené par l’ancienne championne de 470 Mathilde Géron accompagnée de Sophie Faguet et Lou Mourniac. Le chiffre : 103 Le (fort) coefficient de marée le lundi de Pâques, alors qu’il sera de 81 lors du premier jour de course.
Après avoir été contraints de reporter d’une journée le coup d’envoi de l’épreuve et de modifier le parcours initial pour éviter du très mauvais temps en mer d’Irlande, ces derniers sont une nouvelle fois obligés de faire preuve d’adaptation. « Un front chaud est prévu de passer au sud de l’Occidentale de Sein dans la nuit de dimanche à lundi, avec des rafales assez fortes (entre 35 et 38 nœuds) de secteur sud-est mais aussi et surtout une grosse houle d’ouest. En maintenant le dernier parcours proposé, ces conditions auraient imposé un long bord très délicat à 90° du vent pour les Ocean Fifty pour remonter jusqu’à la pointe Bretagne. Il a donc été décidé de légèrement modifier le tracé pour leur garantir un maximum de sécurité », explique Denis Hugues, le Directeur de course, qui a donc fait le choix d’inverser le sens de rotation des bateaux sur le parcours puis de supprimer le passage à la Jument des Glénan.
Ainsi, les 22 solitaires en lice (cinq en Ocean Fifty et 17 en Class40) effectueront une boucle de 1000 milles au départ et à l’arrivée des Sables d’Olonne via le plateau de Rochebonne, la bouée BXA à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, un way-point situé au nord de La Corogne, l’Occidentale de Sein, une marque virtuelle dans l’ouest du golfe de Gascogne puis le plateau de Rochebonne de nouveau. « Les deux flottes, dont les départs sont respectivement programmés ce samedi 9 avril à 14h puis à 14h30, s’élanceront avec une brise thermique d’une dizaine de nœuds avant de rencontrer de la molle dans la soirée. En deuxième partie de nuit, ils commenceront à bénéficier d’un flux de secteur sud-est qui les accompagnera jusqu’au nord des côtes espagnoles tout en se renforçant graduellement, avant de tourner au sud. Dès lors, ils se retrouveront au portant pour remonter en direction de l’Occidentale de Sein. La suite demeure, elle, très incertaine car pour l’heure, les modèles ne sont pas calés du tout », assure Christian Dumard, le consultant météo de la course. Dans ce contexte, selon les derniers routages, les Ocean Fifty pourraient boucler la boucle en trois jours et demi et les Class40 en cinq jours et demi.
ILS ONT DIT
Pierre Casevane-Péré (Legallais) : « Je pars avec plein de choses à apprendre. Je dis ça à chaque fois mais c’est toujours vrai. Ce n’est pas ma première course en solitaire mais c’est néanmoins ma première tout seul sur ce bateau. J’ai eu l’occasion de m’entraîner en solo quelques jours la semaine dernière et celle d’avant, dans la foulée de la remise à l’eau. Tout a donc été très rapide dernièrement, surtout après la grosse modification réalisée cet hiver sur l’étrave. C’est toutefois bien de jouer la qualification pour la Route du Rhum tôt dans la saison. Pour le reste, on verra mais l’idée c’est de naviguer proprement et de faire de belles manœuvres. Ça va être intéressant de se remettre dans le bain et de découvrir le rythme à donner en solitaire. J’emporte plein de nourriture pour bien manger et être en forme. J’espère réussir à exploiter au mieux le bateau, tout bien anticiper pour éviter de faire des bêtises, et ne pas perdre trop d’énergie pour rien. Le bateau est vraiment très prêt et c’est très agréable de partir dans ces conditions. »
Anatole Façon (Naviguons contre le diabète) : « Cette 1000 Milles des Sables est ma première course en Class40 et même ma première course tout court. Je suis hyper content d’être au départ, et j’ai hâte de partir un peu longtemps en mer. Je pense que ça va être sympa parce que c’est tout ce que j’aime. Faire la Route du Rhum est clairement mon objectif cette année. J’ai le bateau le plus ancien de la flotte – alors qu’il n’est pas si vieux – mais il est fiable ce qui me permet de partir assez confiant. Depuis la mi-février, date à laquelle j’ai récupéré le bateau, j’ai beaucoup navigué en solitaire et je pense commencer à l’avoir bien en main même si je n’arrive pas encore à être très performant. Je pars naturellement avec un peu d’appréhensions mais sans plus. D’ailleurs, c’est toujours mieux de ne pas trop en avoir… (Rires) »
Jonas Gerckens (Volvo) : « C’est toujours un peu stressant d’arriver sur un départ de course, surtout en solitaire. Pour ma part, cela fait quatre ans, depuis la dernière Route du Rhum, que je n’ai plus fait de solo. J’ai quand même pu voir sur les quelques entraînements que j’ai pu faire ces dernières semaines, que finalement, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Ça va être intéressant de se jauger par rapport à la concurrence et de valider la qualification pour la transat de novembre. Le parcours est bien complet. Je m’attends à beaucoup de manœuvres et des conditions très variées, que ce soit au niveau du vent et de la mer. Ça s’annonce parfait pour faire un bon état des lieux avant la suite et définir les points sur lesquels ajuster le tir. » Nicolas D’Estais (HappyVore) : « C’est la première course de la saison. Pour ce qui me concerne, c’est aussi ma première course en solo sur le bateau et ma première course en solo depuis la Mini Transat en 2019, ce qui commence à dater. Mon but est de valider le chantier réalisé cet hiver et lors duquel nous avons notamment reculé le bulbe, mais aussi ajouté un peu de quête de mât puis allégé le bateau. J’espère aussi valider les apprentissages de la Transat Jacques Vabre et des premières navigations de cette année. Il s’agit, en somme, de tout bien mettre en place. En ce sens, je pars sans trop de pression. Le parcours est chouette car il mixte large et côtier. L’état de la mer, en revanche, risque d’être vraiment dégueulasse. Je prévois d’embarquer un peu plus de tablettes anti mal de mer que d’habitude ! (Rires) »
Vincent Lancien (Inter Invest) : « Je pars confiant parce qu’avec Matthieu (Perrault), je pense qu’on a préparé le bateau de manière simple, efficace et fiable. En ce sens, même les conditions un peu fortes ne me font pas peur pour le matériel. Au niveau sportif, c’est la première fois que je vais me retrouver confronté à une grande partie de la flotte du circuit. C’est donc un peu l’inconnu mais je vais faire mon maximum. Le parcours qui nous attend est assez complet. Ça ne va pas être de la ligne droite. Au contraire, il va y a voir pas mal de manœuvres et d’options. Il ne va pas falloir être fainéant. Mes petits muscles et moi, on va faire tout ce qu’on peut. Ça devrait être assez intense jusqu’au bout mais ce qui est super, c’est que je vais apprendre énormément. »
Antoine Magré (E. Leclerc Ville La Grand) : « Cela fait désormais deux ans qu’avec mon père, on navigue sur le bateau. J’ai donc eu l’occasion de faire pas mal de convoyages musclés et calmes en solo à bord. Je n’ai donc pas l’appréhension de me retrouver tout seul, mais plutôt celle de casser. La course va être intéressante car il y a une belle flotte, avec beaucoup de nouveaux visages et de nouveaux bateaux. Ce que je ressens à la veille du départ est avant tout de l’excitation. Le parcours s’annonce assez complet. On va faire des allers et retours dans le golfe de Gascogne et on va naviguer assez près des côtes, avec des zones de pêche à éviter et sans doute pas mal de trafic. Les siestes vont être courtes mais si on cherchait du repos, on ne ferait certainement pas de la course au large ! (Rires) Il va falloir gérer dans la durée puisque l’on se prépare à plus ou moins six jours de mer. L’objectif c’est de finir pour décrocher le ticket pour la Route du Rhum et aussi de faire une course propre. Parallèlement, je veux réussir à bien trouver mes marques en solo et à prendre un maximum de plaisir. »
La flotte des 70 Mini inscrits à la huitième édition de la Plastimo Lorient Mini 6.50 s’est élancée ce samedi 9 avril, peu après 9h30 en rade de Lorient pour une boucle au départ et à l’arrivée de Lorient d’environ 24 heures. Un parcours d’une centaine de milles qui mènera la flotte jusqu’à la pointe du Croisic avant de revenir à La Base, en laissant Belle-Île à tribord.. Un départ sous spi et grand soleil, sur une mer encore formée, dans un petit flux de Nord-ouest d’une dizaine de noeuds.
Premiers sur la ligne, Victor Mathieu et François Jambou (967 – Univers650) continuent de mener un groupe parti au Sud, tandis qu’un second paquet optait pour une option à l’Est. Cap vers Belle-Île, plein vent arrière, que les concurrents devront laisser à bâbord avant de revenir à Lorient, la pointe du Croisic dans le dos. Les premiers seront attendus sur la ligne d’arrivée dès dimanche matin.
Le bassin Vauban - Route du Rhum-Destination Guadeloupe 2018 - Saint Malo le 30/10/2018 Photo A. Courcoux
Le dimanche 6 novembre prochain, ils seront 138 femmes et hommes à mettre le cap sur les 3 542 milles nautiques d’un parcours immuable depuis 12 éditions : 120 professionnels et amateurs, jeunes loups dans le vent ou véritables monuments de la course au large, dont les noms sont annoncés aujourd’hui, auxquels OC Sport Pen Duick, organisateur de l’épreuve, ajoutera 18 marins bénéficiaires de wild cards. L’édition 2022 s’apprête à battre tous les records !
Affluence historique Annoncée comme le rendez-vous sportif majeur en France en 2022, La Route du Rhum – Destination Guadeloupe confirme que ce statut n’a rien d’exagéré à l’heure de dévoiler les 120 premiers noms du plateau de l’édition 2022. Depuis 1978, année de sa création, et ses 38 marins au départ, jamais les solitaires n’avaient été aussi nombreux à faire acte de candidature. Ainsi, depuis l’ouverture des inscriptions en juillet 2021, OC Sport Pen Duick, société organisatrice de l’épreuve, a reçu 149 dossiers… pour un nombre initial d’inscrits fixé à 120 par l’avis de course. Ces derniers mois, les équipes d’organisation se sont employées à trouver les meilleures solutions pour pousser plus loin le curseur et accueillir plus de marins, en concertation avec la Ville de Saint-Malo, la région Bretagne et la région Guadeloupe. Une équation loin d’être simple à résoudre, tant il fallait respecter l’engagement de rentrer tous les bateaux dans les bassins malouins et naturellement prendre en compte la surveillance d’une flotte composée pour moitié de professionnels et pour moitié d’amateurs. Un défi qui pousse OC Sport Pen Duick à annoncer dès aujourd’hui 120 marins au départ et l’attribution de 18 wild cards d’ici au 30 avril 2022. Cette flotte de 138 marins offrira à La Route du Rhum – Destination Guadeloupe d’entrer encore un peu plus dans la légende de la course au large en étant la première à aligner autant de solitaires sur une seule et même ligne de départ… sur un seul et même parcours.
Amateurs, têtes d’affiche et tenants du titre Depuis la publication de l’avis de course et l’ouverture des inscriptions en juillet dernier, les dossiers de candidature n’ont cessé d’affluer auprès d’OC Sport Pen Duick, révélant certaines catégories très disputées parmi les 6 en course*, à commencer par les IMOCA et les Class40. En dehors des Ocean Fifty dont on sait d’ores et déjà qu’ils seront 8 au départ, ce quota correspondant au nombre de bateaux sur le circuit, il faudra attendre l’attribution des fameuses 18 wild cards pour dévoiler la répartition exacte par flotte. Une chose est sûre, sur les 138 solitaires annoncés, autant d’histoires de large, de passions et d’ambitions seront à découvrir. Ce casting cinq étoiles réunira un subtil mélange de professionnels et d’amateurs et brillera notamment par la présence remarquable de quatre tenants du titre dans leurs catégories : Francis Joyon (Idec Sport) en trimarans ultimes, Paul Meilhat (Biotherm) en IMOCA, Armel Tripon (Les P’tits Doudous) en Ocean Fifty, Yoann Richomme (Paprec – Arkea) en Class40. Cette flotte de 120 premiers marins déjà très riche se verra renforcer, d’ici à fin avril, par 18 marins bénéficiaires d’une wild card qui compléteront alors la liste définitive des inscrits. Les 138 concurrents retenus pour constituer ce plateau 2022 devront alors s’atteler à remplir toutes les formalités imposées par l’avis de course (parcours de qualification, participation aux autres courses de la saison, contrôles de jauge pour les bateaux neufs…) afin de valider définitivement leur présence à compter du 25 octobre à Saint-Malo. Retrouvez la liste des marins dont la demande d’inscription a été validée ici
Ils ont dit : Hervé Favre, Président d’OC Sport Pen Duick : « Nous sommes heureux d’annoncer aujourd’hui une première liste de 120 solitaires qui ont fait de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe le rendez-vous majeur de leur saison et parfois même le rêve d’une vie. Pour un organisateur, c’est une vraie fierté de voir que la course est toujours plus attractive, depuis 44 ans. La liste que nous officialisons ce jour répond parfaitement à ce qui était écrit dans l’avis de course l’été dernier. Mais le nombre de dossiers reçus ces derniers mois nous a poussé à chercher une solution pour accueillir plus de marins encore et leur permettre de prendre part à la plus célèbre des transatlantiques en solitaire, tout en respectant notre engagement de faire entrer tout le monde dans les bassins à Saint-Malo. Nous allons ouvrir à 18 concurrents supplémentaires en leur accordant des wild cards et ainsi porter le nombre d’inscrits à 138, un chiffre record pour une course en solitaire qui ferait entrer encore un peu plus l’épreuve dans l’histoire ».
*OC Sport Pen Duick se laisse jusqu’à fin avril 2022 pour statuer sur une admission des trimarans géants au sein d’une classe (comme les Ocean Fifty, les Imoca et les Class40) ou d’une catégorie (comme les Rhum Multi et les Rhum Mono).