vendredi 12 septembre 2025
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Orange II a franchi l´équateur après 7 jours de course

Trophée Jules Verne 2005
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Bruno Peyron : « On a passé l’équateur, il y a une quinzaine de minutes. On est encore avec des vents très faibles et une petite vitesse de 10-12 nœuds, mais on a vérifié sur les images satellite que l’on se trouve au bon endroit. Depuis les Canaries on a eu du vent extrêmement faible. On peut le voir sur les moyennes, mais la bonne nouvelle, c’est que le bateau va vite, dans peu de vent. La sortie du Pot-Au-Noir est vers 1° Sud et on devrait accélérer progressivement. Dans les heures qui viennent, l’alizé de sud-est va arriver et on devrait repartir au près avec une vingtaine de noeuds de vent assez soutenu. Pour la suite, on va descendre plein sud pendant deux jours et essayer de raccrocher le système qui se trouve au niveau du 20-25e Sud, et prendre la première à gauche.

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Castorama accentue son avance …

Castorama / Ellen MacArthur
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Après une bonne progression cette nuit, MacArthur porte ce midi son avance à plus de deux jours sur Francis Joyon. Castorama se trouvait ce matin à 400 milles dans le nord-ouest de l´archipel et navigue actuellement au près dans un vent assez fort et instable : "le vent a beaucoup faibli, puis il a monté en rafales sous une bande nuageuse. Je suis sous 1 ris Solent et j´ai un peu trop de vent pour cette configuration de voiles… J´ai abattu de 10 degrés en attendant que ça tombe un peu". Ellen MacArthur compte désormais 521 milles d´avance et il lui reste moins de 9 jours pour battre le record. La pression monte d´heure en heure. Comme le rappelait Ellen ce week-end, le moindre petit problème à partir de maintenant peut avoir de lourdes conséquences. La tension est palpable, à bord du trimaran, comme à terre. Chaque coup de fil d´Ellen peut annoncer une catastrophe. La collision avec un objet non identifié hier n´a fait que renforcer l´idée que tout espoir de record peut s´écrouler en une fraction de secondes.

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La Guerre des nerfs

Vincent Riou - PRB
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En suivant un cap de 20° plus proche de la route que ses adversaires, Vincent Riou a fortement réduit l’écart latéral, de 180 à 150 milles, avec Jean Le Cam et Mike Golding (Ecover). Le skipper Britannique reste toujours dans une position menaçante, en embuscade à 60 milles derrière Bonduelle. Alors que l’arrivée se profile à 646 milles du leader – moins de trois jours – le suspense est à son comble. Tel Icare se brûlant les ailes, trop proche du soleil, Vincent Riou va-t-il perdre toute son avance en flirtant de trop près avec le centre anticyclonique ? Ou bien va-t-il rebondir comme une bille de billard en touchant la bascule de vent pour mieux accélérer et déposer ses adversaires ? Seule certitude, cette journée de lundi s’annonce décisive. Pour Vincent Riou, le choix du bon timing pour virer de bord sera primordial. Trop tôt, il risque de se faire reprendre par Jean Le Cam. Trop tard, ce sont les calmes de l’anticyclone qui l’arrêteront inexorablement pendant quelques heures…

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A trois jours de l’arrivée …

Jean Le Cam - Bonduelle
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Partie d’échecs C’est une partie d’échecs passionnante qui se joue à l’entrée du Golfe de Gascogne. Le décalage au Nord de Vincent Riou lui permetttra t’il de conserver son avantage sur Le Cam ou la position plus à l’Est de ce dernier l’autorisera t’elle à grimper encore sur la route directe et reprendre la pole position ? Les paris sont ouverts. Entre Vincent Riou qui affiche toujours une grande sérénité et Jean Le Cam faussement résigné, il bien difficile de se faire une opinion. L’un et l’autre ont abattu leurs cartes avec clarté et vont jeter leurs dernières forces dans la bataille. L’évolution du centre des hautes pressions qui paresse à l’Ouest de l’Irlande et leur distille un flux d’Est Sud -Est va aussi peser dans ce dénouement. A qui offrira t’il la force et l’angle de vent le plus favorable pour propulser son 60 pieds le premier sur la ligne d’arrivée ?

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Orange II en route plein Sud vers l’équateur

Maxi-Catamaran Orange II
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Dimanche midi, le maxi catamaran de Bruno Peyron a parcouru 2900 milles depuis son départ de l’île d’Ouessant. Seuls sur le parcours autour du monde, voilier et hommes d’équipage gardent en point de repère le parcours du catamaran Cheyenne de Steve Fossett, détenteur depuis 2004 du record absolu autour du monde, celui du trimaran Geronimo, détenteur du Trophée Jules Verne la même année, et celui d’Orange I, l’aîné, détenteur du Trophée Jules Verne de 2002 à 2004. Par mail, Bruno Peyron nous envoie ses comptes actuels. « Voici le classement virtuel au jour 6 : 1er  Orange I qui est juste devant nous, 60 milles dans notre sud ; 2e Orange II ; 3e Geronimo 70 milles dans l´Ouest de notre position ; 4e Cheyenne, 490 milles dans notre Nord. » Au terme de ce sixième jour, Orange II est effectivement au même niveau que Geronimo et un jour de mer devant Cheyenne.

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Castorama, toujours dans le rythme …

Ellen MacArthur / Castorama
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Ces dernières 24 heures, Castorama a réussi à devancer le rythme de IDEC et gagne quelques heures de plus sur le record avec désormais 1 jour et 12 heures d´avance. Ellen est actuellement à 700 milles dans le nord de l´équateur et progresse toujours au près dans un vent qui commence à devenir plus favorable en force comme en direction : "le vent est un peu instable entre 14 et 18 nœuds. Le bateau avance bien mais à 14 nœuds sous génois c´est un peu limite et à 18 nœuds, c´est la même chose sous 1 ris Solent, donc c´est un peu dur de trouver le bon compromis… De toutes façons, je suis plus heureuse sous grand voile haute à cause de la position du chariot sur le rail. Mais c´est stressant de ne pas toujours avoir la bonne configuration de voiles. A l´instant même, on est surtoilé au lieu d´être sous-toilé et je me demande ce qui est mieux ou pire. Le vent bascule de 20 degrés tout le temps et de façon assez brutale, pas du tout progressivement". L´allure du trimaran de 75 pieds Castorama et celle de son concurrent virtuelle IDEC sont quasiment les mêmes. Ces dernières 24 heures, Ellen MacArthur a parcouru 317 milles sur la distance au but, contre 257 pour Francis Joyon. Mais aujourd´hui, le français avait été plus vite avec plus de 300 milles parcourus, puis 299 et 278 les jours suivants.

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Plus que 33,4 milles entre Riou et Le Cam

Jean Le Cam - Bonduelle
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Vincent Riou (PRB) progresse toujours cap au Nord. Sa trajectoire est parallèle aux côtes de France et le Bigouden ne se rapproche plus des Sables d’Olonne. Il va chercher ce fameux « point de giration » à partir duquel il pourra orienter à l’Est son étrave et progresser vers l’arrivée. Son adversaire direct, Jean Le Cam (Bonduelle), sur une trajectoire plus « lofée », s’est considérablement rapproché au classement général, 33,4 nautiques, relançant les supputations d’arrivée. Mais il n’a pas pour autant comblé son décalage Nord-Sud avec le leader, un décalage qui stagne à près de 3 degrés de latitude, soit 180 milles. C’est bien l’évolution de centre des hautes pressions située dans l’ouest de l’Irlande qui décidera à qui, de Vincent ou de Jean, il offrira l’angle et la force de vent favorables au retour vers la ligne d’arrivée.
Au sang froid de Riou, Le Cam oppose sa ruse et son esprit joueur. Il a réussi à créer un nouveau décalage Est Ouest de près de 100 milles qui relance quelque peu les actions de Bonduelle à la hausse. Pas de course de « petits chevaux » pour Jean qui veut rester maître de son destin. Mike Golding (Ecover) épouse sans bruit cette stratégie. Il réduit son déficit sur Vincent Riou à 102 milles.

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Bras de fer final…

Vincent Riou - PRB
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” T’occupe pas des signaux, remets du charbon “” , c’est actuellement la devise de Jean Le Cam qui depuis jeudi pousse comme un damné les feux de son Bonduelle. Le fouesnantais est un terrible finisseur et il joue son va tout. On l’imagine à l’affût des moindres réglages pour relancer sa machine sans oublier de décrypter les fichiers météo. Les convictions de Riou En 36 heures, il a repris 80 milles au leader qui après avoir mangé son pain noir se réjouissait hier de retrouver des conditions moins musclées hier. “” C’est beaucoup plus cool , beaucoup plus navigable. Je navigue au près dans 20 noeuds de vent “”. A la vacation du jour, Vincent Riou ne paraissait nullement déstabilisé par ce retour de la fusée jaune. Avec ses trois degrés de décalage au Nord par rapport à son adversaire, il sera le premier à virer pour débouler bâbord amure vers les Sables d’Olonne. Jean Le Cam de son côté ne semble pas si mécontent de son positionnement dans l’Est. Reste à savoir ce qu’il va tenter ou s’il devra patienter longtemps pour toucher à son tour ce vent de Nord- Est. On ne sait si sa course poursuite sera couronnée de succès , mais sa chevauchée vient pimenter ce Vendée Globe de folie. “” L’organisateur est très fort . Le film sera bon jusqu’au bout “” soulignait hier le roi Jean toujours aussi pince sans rire et discret sur sa stratégie. “

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Le Cam à 76 milles de Riou …

Jean Le Cam - Bonduelle
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Le jeu de l’élastique – ou du yo-yo – est incessant et doit mettre les nerfs des concurrents à rude épreuve après trois mois de mer. En fin de semaine dernière, Vincent Riou (PRB) comptait plus de 160 milles d’avance sur Jean Le Cam (Bonduelle). En début de semaine, au moment de contourner une petite bulle anticyclonique, Jean Le Cam et son compère Mike Golding (Ecover) tentaient le tout pour le tout en coupant la route au plus près du centre anticyclonique, au risque de se faire arrêter dans des zones sans vent. En deux jours, l’écart retombait à moins de 30 milles entre les deux premiers de ce Vendée Globe. Mais voilà qu’en milieu de semaine Vincent Riou s’est à nouveau échappé et a repris près de 160 milles d’écart… Jusqu’à ce matin où il n’en possède plus que 76 milles et que son avance se réduit comme peau de chagrin ! La raison ? A plus de 600 milles au large des côtes portugaises, Vincent Riou et ses poursuivants n’ont tout simplement pas les mêmes conditions météos. Le skipper de PRB se trouve actuellement à la latitude de Vigo et suit un cap à 40° de la route directe. 170 milles plus au sud, à la latitude de Lisbonne, Jean Le Cam reçoit plus de vent et suit un cap de 10° plus proche de la route. Résultat : la vitesse de rapprochement de Jean est supérieure de 3 nœuds à celle de Vincent… Le plus terrible pour Vincent est qu’il ne peut pas virer pour contrôler ses adversaires car il perdrait dès lors toute son avance si chèrement acquise. La tension doit être extrême pour les trois concurrents de tête après 83 jours de course ! Le suspense est toujours total…

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Orange II au Cap-Vert en milieu de nuit !

Bruno Peyron - Orange II
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Une grande satisfaction…
« Finalement, on a réussi à déjouer les pièges de l’anticyclone et du passage des Canaries » déclarait Bruno Peyron à la vacation du jour. « Cela nous a coûté cher car on a été stoppé trois heures après les Canaries. Depuis, il n’y a pas trop de vent mais le bateau va bien dans ces vents très faibles. C’est ce que l´on cherchait par rapport à l’ancien bateau ! ». Force est de remarquer que les moyennes suivies ces dernières 48 heures sont tout simplement surprenantes. Réussir à accrocher des vitesses moyennes sur 24 heures entre 15 et 20 nœuds dans des vents moyens de moins de 15 nœuds est l’un des points forts acquis par le maxi-catamaran depuis l’an dernier. Bruno et ses hommes tirent les acquis des mois de travail en amont en ce moment !

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