mercredi 10 septembre 2025
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Par ici les Canaries !

Ellen MacArthur - Castorama
Ellen MacArthur - Castorama

C´est en milieu d´après-midi mardi qu´Ellen Mac Arthur a pris sa décision d´empanner pour faire un cap au Sud-Ouest afin de ne pas tomber dans une zone sans vent. C´était une décision importante pour l´avenir et il semble qu´ Ellen ait fait le bon choix puisqu´ aujourd´hui elle engrange de nombreux milles et compte même un peu plus de deux heures d´avance (2h19 selon les dernières estimations) sur le record de Françis Joyon
Tout juste le temps de se reposer de la manoeuvre que Castorama et son jeune skipper ont dû faire face à la dépression annoncée “Je fais des surfs entre 16 et 32 noeuds ! On a 35 à 45 noeuds de vent. La mer est démontée… énorme… La dépression est là depuis un moment donc les vagues ont eu le temps de se former. Ca cogne !””témoignait brièvement Ellen, hier soir. L’heure des grandes manœuvres et d’une veille de tous els instants avait sonné. Pas de temps à perdre !

Madère du matin , Canaries du soir !

Au petit jour, la navigatrice britannique qui ne s´était pas laissée démontée par les éléments, avait déjà franchi Madère par l´Est, prenant soin d´éviter de tomber dans le dévent de l´île. Cap maintenant sur les îles Canaries que le grand trimaran bleue et orange va passer par l´Ouest dans la soirée de mercredi. L´objectif d´Ellen est de rester au Sud de l´anticyclone pour avancer et tenir la cadence !

“” Je suis encore un peu tendue. Le vent est partout. Il vient de tourner de 120 degrés… Le vent est supposé tomber, mais je crois que ça va rester comme ça jusqu´à ce que je sorte de cette masse nuageuse… ça passe de 8 à 25 nœuds… C´est très difficile à bord et ce n´est pas bon pour notre positionnement par rapport aux îles Canaries devant nous, confie Captain Ellen. Je ne mange pas correctement… Je ne suis pas encore complètement dedans. Je vais essayer de réparer la fuite sur le réservoir d´eau douce. Je me sentirai peut-être mieux après. Le problème c´est que le vent tourne sans arrêt et je ne veux pas rester coincée ici en bas si je dois sortir toutes les 5 minutes pour aller régler les voiles. “”

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Francis Joyon :”Ellen fait une bonne progression”””

Tour du monde en solitaire
Tour du monde en solitaire

– Ellen MacArthur s’est élancée à la poursuite de ton record, as-tu suivi son début de parcours ?
Francis Joyon : Oui, j’ai vu qu’elle était partie dimanche, et j’ai immédiatement sorti des champs de vent pour voir les conditions qu’elle allait rencontrer. Elle a apparemment un petit risque de molle au passage des Canaries, au niveau du raccord avec les alizés… mais cela devrait se faire sans trop de difficultés.

– Mardi à 16 heures elle avait couvert 960 milles, avec une meilleure distance sur 24 heures de 420 milles…
FJ : Cela me paraît bien, d’autant plus qu’elle a visiblement tiré au moins un contre-bord. C’est une bonne progression.

– Connais-tu le bateau à bord duquel elle se lance à l’assaut du record ?
FJ : Je n’ai malheureusement pas vu le bateau, mais c’est un plan Nigel Irens donc cela m’intéresse beaucoup. J’ai suivi sa conception, et j’ai l’impression que beaucoup de bons choix ont été faits notamment au niveau de l’ergonomie, de son adaptation à Ellen. Nigel a une grosse expérience des trimarans océaniques, et je pense qu’il a vraiment fait ce qu’il fallait pour obtenir un bateau polyvalent.

– Pour toi qui a le parcours encore frais à l’esprit, quelle sera à ton sens la plus grosse difficulté qu’Ellen aura à affronter ?
FJ : Elle peut échapper partiellement au mauvais temps au portant, mais cela restera les parties les plus délicates à gérer… Au-delà de ça, c’est vrai que j’avais buté dans trois obstacles, dont au moins deux containers : sur une distance pareille, elle va probablement subir des chocs aussi. Pourra-t-elle surmonter les problèmes de voies d’eau que cela génère ? J’étais quand même revenu avec plusieurs tonnes d’eau dans le bateau ! Ce serait étonnant que sur une si grande distance elle passe à travers… mais j’imagine que son bateau est bien cloisonné et bien échantillonné, je ne doute pas que tout a été fait pour la sécurité.

– Au niveau physique, c’est tout de même un défi très exigeant, penses-tu que cela va lui poser des problèmes ?
FJ : Non, je ne doute pas de sa capacité dans ce domaine, elle l’a largement prouvé lors du dernier Vendée Globe. Les monocoques sont aussi très physiques, et vu l’expérience qu’elle a et ce qu’elle a déjà parcouru, je pense qu’il n’y a aucune question à se poser sur ce plan ! Elle assurera sans problème.

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Francis Joyon :”Ellen fait une bonne progression”””

Tour du monde en solitaire
Tour du monde en solitaire

– Ellen MacArthur s’est élancée à la poursuite de ton record, as-tu suivi son début de parcours ?
Francis Joyon : Oui, j’ai vu qu’elle était partie dimanche, et j’ai immédiatement sorti des champs de vent pour voir les conditions qu’elle allait rencontrer. Elle a apparemment un petit risque de molle au passage des Canaries, au niveau du raccord avec les alizés… mais cela devrait se faire sans trop de difficultés.

– Mardi à 16 heures elle avait couvert 960 milles, avec une meilleure distance sur 24 heures de 420 milles…
FJ : Cela me paraît bien, d’autant plus qu’elle a visiblement tiré au moins un contre-bord. C’est une bonne progression.

– Connais-tu le bateau à bord duquel elle se lance à l’assaut du record ?
FJ : Je n’ai malheureusement pas vu le bateau, mais c’est un plan Nigel Irens donc cela m’intéresse beaucoup. J’ai suivi sa conception, et j’ai l’impression que beaucoup de bons choix ont été faits notamment au niveau de l’ergonomie, de son adaptation à Ellen. Nigel a une grosse expérience des trimarans océaniques, et je pense qu’il a vraiment fait ce qu’il fallait pour obtenir un bateau polyvalent.

– Pour toi qui a le parcours encore frais à l’esprit, quelle sera à ton sens la plus grosse difficulté qu’Ellen aura à affronter ?
FJ : Elle peut échapper partiellement au mauvais temps au portant, mais cela restera les parties les plus délicates à gérer… Au-delà de ça, c’est vrai que j’avais buté dans trois obstacles, dont au moins deux containers : sur une distance pareille, elle va probablement subir des chocs aussi. Pourra-t-elle surmonter les problèmes de voies d’eau que cela génère ? J’étais quand même revenu avec plusieurs tonnes d’eau dans le bateau ! Ce serait étonnant que sur une si grande distance elle passe à travers… mais j’imagine que son bateau est bien cloisonné et bien échantillonné, je ne doute pas que tout a été fait pour la sécurité.

– Au niveau physique, c’est tout de même un défi très exigeant, penses-tu que cela va lui poser des problèmes ?
FJ : Non, je ne doute pas de sa capacité dans ce domaine, elle l’a largement prouvé lors du dernier Vendée Globe. Les monocoques sont aussi très physiques, et vu l’expérience qu’elle a et ce qu’elle a déjà parcouru, je pense qu’il n’y a aucune question à se poser sur ce plan ! Elle assurera sans problème.

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Francis Joyon :”Ellen fait une bonne progression”

– Ellen MacArthur s’est élancée à la poursuite de ton record, as-tu suivi son début de parcours ?
Francis Joyon : Oui, j’ai vu qu’elle était partie dimanche, et j’ai immédiatement sorti des champs de vent pour voir les conditions qu’elle allait rencontrer. Elle a apparemment un petit risque de molle au passage des Canaries, au niveau du raccord avec les alizés… mais cela devrait se faire sans trop de difficultés.

– Mardi à 16 heures elle avait couvert 960 milles, avec une meilleure distance sur 24 heures de 420 milles…
FJ : Cela me paraît bien, d’autant plus qu’elle a visiblement tiré au moins un contre-bord. C’est une bonne progression.

– Connais-tu le bateau à bord duquel elle se lance à l’assaut du record ?
FJ : Je n’ai malheureusement pas vu le bateau, mais c’est un plan Nigel Irens donc cela m’intéresse beaucoup. J’ai suivi sa conception, et j’ai l’impression que beaucoup de bons choix ont été faits notamment au niveau de l’ergonomie, de son adaptation à Ellen. Nigel a une grosse expérience des trimarans océaniques, et je pense qu’il a vraiment fait ce qu’il fallait pour obtenir un bateau polyvalent.

– Pour toi qui a le parcours encore frais à l’esprit, quelle sera à ton sens la plus grosse difficulté qu’Ellen aura à affronter ?
FJ : Elle peut échapper partiellement au mauvais temps au portant, mais cela restera les parties les plus délicates à gérer… Au-delà de ça, c’est vrai que j’avais buté dans trois obstacles, dont au moins deux containers : sur une distance pareille, elle va probablement subir des chocs aussi. Pourra-t-elle surmonter les problèmes de voies d’eau que cela génère ? J’étais quand même revenu avec plusieurs tonnes d’eau dans le bateau ! Ce serait étonnant que sur une si grande distance elle passe à travers… mais j’imagine que son bateau est bien cloisonné et bien échantillonné, je ne doute pas que tout a été fait pour la sécurité.

– Au niveau physique, c’est tout de même un défi très exigeant, penses-tu que cela va lui poser des problèmes ?
FJ : Non, je ne doute pas de sa capacité dans ce domaine, elle l’a largement prouvé lors du dernier Vendée Globe. Les monocoques sont aussi très physiques, et vu l’expérience qu’elle a et ce qu’elle a déjà parcouru, je pense qu’il n’y a aucune question à se poser sur ce plan ! Elle assurera sans problème.

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