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Mini. Victoire de manche pour Nicomatic en proto sur la Plastimo

Après s’être emparé de la tête de course dès le départ et après 60 milles de démonstration de maîtrise et de vitesse pure, l’équipage du Proto n°1067 franchi la ligne d’arrivée à 16h31’00’’. Ils remportent la course du jour en 4 heures 31 minutes, avec plus de 6 milles d’avance sur les deuxièmes.

Ils n’auront laissé aucune chance à la concurrence. Caroline Boule et Benoît Marie ont pris la poudre d’escampette à peine le coup d’envoi donné, ce jeudi à midi, et n’ont jamais lâché les rênes. À plus de 10 noeuds de moyenne constants, ils comptaient 6,6 milles d’avance à mi-parcours et continuaient de creuser l’écart jusqu’à Lorient. Après cette folle cavalcade, ce sont plus de 6 milles d’avance qu’ils enregistrent sur leurs poursuivants. Un bel avantage en vue d’une probable deuxième régate, demain !
DMG Mori Sailing Academy 2 et BE Sailing complètent le podium en Proto
Relégués aux rôles de poursuivants dès l’entame du premier bord, les duos menés par Romain Van Enis, Alexandre Demange et Robinson Pozzoli ont néanmoins délivré une haletante bataille pour les places d’honneur. À l’issue de 05 heures 04 minutes et 10 secondes de lutte acharnée, ce sera finalement Alexandre Demange et Laure Galley qui le remportent et se hissent sur la deuxième marche du podium. Romain Van Enis et Aglaé Ribon sont troisièmes, seulement 7 minutes derrière, tandis que la paire Pozzoli-Lanièce termine quatrième.
AFP GROUPE BIOCOMBUSTIBLES s’impose en Série !
Au terme d’une incroyable chevauchée fantastique à trois bateaux, Paul Cousin et Camille Croguennec se sont offerts une très belle victoire au classement des bateaux de série ce jeudi, à 17h20 et 48 secondes. Les duos MV-OCEAN et ASCODAL/SAVEURS & DÉLICES, se sont accrochés jusqu’au bout lors de la remontée vers Lorient et complètent vaillamment le podium.

En se tirant la bourre jusqu’à la Cardinale « Les Galères Est », ce trio de Mini 6.50 a bien animé la tête de flotte des bateaux de Série pendant toute la descente en direction de Belle-Île. Mais au moment de contourner la marque de passage, Paul Cousin et sa coéquipière Camille Croguennec ont su prendre le meilleur sur leurs concurrents et sont parvenus à s’échapper une fois au portant, cap sur Lorient.
Et s’ils ont tenu bon, MV-OCEAN et ASCODAL/SAVEURS & DÉLICES n’auront pu garder le rythme sur le dernier bord. Ils se hissent respectivement deuxièmes et troisièmes, à moins de 10 minutes des leaders.
Un écart rattrapable si une deuxième “manche” avait bien lieu vendredi !

ILS ONT DIT :

Caroline Boule et Benoît Marie, Proto N°1067 NICOMATIC – 1er (Manche 1) : « Il y avait tellement de brouillard que l’on ne voyait pas grand-chose. On avait tout le temps le pied sur le frein, il y avait beaucoup de mer et on ne voulait pas casser le bateau. C’était sa deuxième navigation depuis la Mini Transat, donc on a fait attention. L’idée était d’y aller doucement et de reprendre nos marques.
On a fait une pointe à 25.4 noeuds aujourd’hui, ce n’est pas très agréable car on finit toujours dans une vague. Sportivement parlant, c’était vraiment chouette, on a encore beaucoup de choses à découvrir sur le bateau qui n’est pas facile malgré son énorme potentiel. Il faut apprendre à l’utiliser et c’est notre job, on a encore deux ans pour arriver à son plein potentiel.
»

Alexandre Demange et Laure Galley, Proto N°1048 DMG Mori Sailing Academy 2 – 2e (Manche 1) : « C’était super sympa, on s’est bien amusé ! On a fait du reaching et des manœuvres, c’était bien de voir comment se comporte le bateau dans ces conditions. C’était cool de se battre avec au moins un foiler, on s’est bien tiré la bourre avec Romain (Van Enis). J’espère que demain il y aura un peu plus de bords avec de la tactique. »

Romain VAN EVIS et Aglaé RIBON, Proto N°969 Be Sailing, 3e (Manche 1) : « C’est super intéressant de se mesurer aux autres, on a pu voir ce qu’il faut et ne faut pas faire. On a été assez prudent, on aurait pu aller un peu plus vite mais on aurait peut-être cassé des trucs, comme ça nous sommes prêts pour partir demain.»

Paul Cousin et Camille Croguennec, Serie N°981 AFP GROUPE BIOCOMBUSTIBLES – 1er (Manche 1) : « Cette course s’est super bien passée ! Il y a eu un petit souci de dernière minute hier, j’ai dû changer d’équipière. J’étais censé faire la course avec Chloé Le Bars que Camille Croguennec, de la Classe Mini, a gentiment accepté de remplacer, hier à 23h, donc pas évident de s’adapter. On est content, c’est super de gagner, c’était la bataille en tête de flotte, je me suis un peu surmotivé sur le dernier bord. Ils nous ont bien compliqué la tâche ! »

Quentin Mocudet et Alice Bigot, Serie N°986 ASCODAL/SAVEURS & DÉLICES – 2ème (Manche 1) : « Cette course était chouette, on a commencé avec un départ pas trop mal, puis ça s’est compliqué. On a conservé la troisième place, c’était compliqué sur la fin mais on n’a rien lâché. C’était super chouette comme conditions de navigation, dans 25 nœuds de vent sous gennak ! On a vu Belle-Île malgré le peu de visibilité. On règle quelques petits problèmes et on est prêt à repartir demain ! »

Margot Vennin et Thomas Andre, Série N°1016 MV-OCEAN, 3ème (Manche 1) : « On a eu une poulie qui a lâché et on a perdu un mètre de grand voile sur le départ donc petit moment dans le jus pour réorganiser tout ça. Mais après ça a été, on était un peu au vent de la flotte, ce qui nous a permis de réparer et de pas être gênés derrière.
C’était simple, un aller-retour où il fallait aller vite, pas compliqué ! On allait pas trop mal et on s’est bien débrouillé. »

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IRC. Amateurs et champions : tous à la Massilia Cup Inshore 2024 les 12, 13 et 14 avril

©yohanbrandt

Pour la deuxième fois qu’elle porte officiellement le nom de Massilia-Cup Inshore, la grande régate de printemps orchestrée par le CNTL-Marseille, qui mêle amateurs et spécialistes, souhaite ouvrir largement le jeu de la régate au plus grand nombre. Un appel qui a trouvé du répondant auprès d’une flotte étoffée de 100 bateaux qui vont entamer, dès le vendredi 12 avril, un grand week-end de régates en rade de Marseille.

Le bel équilibre des flottes,
Accessible aux catégories IRC, OSIRIS et Monotypes, la 42ème édition de la Massilia Cup fait le plein dans toutes les catégories avec une harmonieuse répartition. Chez les IRC, qui représentent un tiers de la flotte des inscrits, la saison des Championnats Méditerranée est maintenant lancée, et les régates de la Massilia Cup seront le match retour de la Snim pour la plupart des ténors de la spécialité qui espèrent tirer parti d’une météo que l’on peut légitimement espérer de plus en plus estivale pour rééquilibrer les premières hiérarchies en place. A noter une solide flotte de Duos, avec notamment deux bateaux de type Class40, et la participation de tous les habitués de la spécialité, malgré la concurrence de la Transat Cap Martinique – dont le départ sera donné dimanche 14 avril de la Trinité sur Mer – avec pas moins de 4 bateaux issus de la Méditerranée.

Parmi la flotte des OSIRIS, également autour du tiers de la participation totale de la Massilia Cup, on constate qu’un certain nombre de bateaux bénéficiant d’un double certificat préfèrent opter lorsqu’ils ont le choix pour la jauge fédérale, plus adaptée à leurs performances et à leurs ambitions. Cette catégorie fait également le plein auprès de bateaux de croisière moins typés course ou plus anciens, mais extrêmement férus des joies de la régate, ouvrant la pratique à des amateurs non-spécialistes.

Du côté des monotypes, la participation est toujours au rendez-vous chez les Surprise dont les habitués sont là une pour une nouvelle participation à leur Championnat Méditerranée, alors que le nombre de J/70, en progression par rapport à l’an dernier, témoigne d’un ancrage réussi. Les Grand Surprise présents à la Massilia pourront, de leur côté, engranger des points pour leur qualification au Championnat Méditerranée Voile Entreprise.

Les croiseurs légers à l’affiche
C’est au sein de la jauge OSIRIS que se trouve la catégorie des croiseurs légers, destinée à ouvrir les lignes de départ de la régate à une classe de petites unités, ne dépassant pas 10 mètres, avec des budgets limités. « Oui, la nouvelle d’une catégorie croiseurs légers a été un déclencheur » constate Christine Chadel, skipper du First 27.7 Saïan, bateau partagé de l’UNM. « Nous sommes une équipe de bénévoles passionnés, motivés par le partage des connaissances. Pas des moniteurs de voile. Ma seule qualité est d’avoir fédéré un groupe, de l’avoir entrainé et de l’amener jusqu’à la Massilia avec l’aide des coachs du Club » ajoute simplement cette ancienne déléguée médicale qui sera à la tactique. Pas moins de 7 unités ont ainsi répondu à cette première invitation lancée par le CNTL, attestant de la pertinence de cette démarche.

Préservation environnementale et maitrise des budgets
La nouvelle formule de la Massilia Cup – pas de frais d’inscription pour la régate, et participation pour les prestations à terre, qui sont facultatives – a été très bien accueillie par l’ensemble des concurrents. Grâce à cette démarche, le Club peut à la fois accueillir le plus de concurrents possibles sur l’eau, mais aussi ajuster les commandes et éviter le gaspillage.
Pour profiter du village immédiatement après sa course, il est rappelé aux coureurs qu’il est important d’acheter son pack en amont ou au moment des inscriptions.
Par ailleurs, le Club confirme son implication dans une démarche de développement durable, aussi bien à terre que sur l’eau. Si les équipages sont largement incités à venir avec leurs gourdes, afin de les remplir aux points d’eau disponibles sur les pontons et avec leurs eco-cups afin de limiter la production de celles mises à disposition au bar contre consigne, l’organisation a reconduit l’utilisation de bouées géostationnaires électriques autonomes, sans mouillage sur les fonds marins. Pour la première fois, ce dispositif sera mis en place en rade nord, pour les parcours des plus grosses unités.

La Massilia Cup Inshore 2024 (42e édition de la Massilia Cup) organisée par le CNTL

  • Du vendredi 12 au dimanche 14 avril
  • Régates en rade de Marseille ouverte aux IRC 0,1,2,3, 4 équipages et duos, OSIRIS dont Croiseurs Légers, Monotypes (Surprise, Grand Surprise et J 70)
  • Inscrite au Championnats IRC Méditerranée, Championnat fédéral OSIRIS, Championnat Méditerranée Surprise, Coupe de France J/70, Championnat Méditerranée Voile Entreprise Grand Surprise.

Reconduit : la démarche éco-responsable du Club dans l’organisation de la Massilia Cup Inshore

  • utilisation de bouées électriques géostationnaires.
  • incitation à l’utilisation de gourdes via des points d’eau spécifiques identifiés sur chaque panne, distribuant gratuitement l’une des meilleures eaux de ville de France.
  • nouveau : la production textile limitée aux commandes des équipages , l’incitation à l’apport volontaire d’« eco-cups » (gobelet réutilisable) par les participants.
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Mini. Aina Bauzà établit un nouveau record de navigation transatlantique en Mini 6.50

Avec une traversée de 30 jours, Aina Bauzà, la navigatrice du Club de Vela Puerto de Andratx, a franchi une étape importante en établissant le nouveau record transatlantique en solitaire en monocoque, en partant de Cadix vers les Bahamas le 3 mars dernier. Le World Sailing Speed Record Council (WSSRC), l’organisme chargé des records du monde de voile, certifiera cet exploit, faisant d’Aina la première personne à effectuer cette traversée entre Cadix et San Salvador en solitaire en monocoque, la première femme à le faire et le premier navigateur à bord d’un bateau de 21 pieds, soit 6,5 mètres, à l’âge de 29 ans seulement.

L’objectif initial était de parcourir les quelque 4 000 milles nautiques qui séparent Cadix de San Salvador en moins de 21 jours, mais des conditions météorologiques défavorables ont retardé l’arrivée de la navigatrice. “La météo ne m’a pas permis de prendre la route la plus courte, j’ai dû aller très au sud pour rester dans la zone de vents favorables et parcourir beaucoup plus de milles que prévu”, explique Aina. Finalement, elle a parcouru environ 4 800 milles en 30 jours, à une vitesse maximale de 18 noeuds.

Une météo capricieuse Aina a dû faire face à des conditions météorologiques imprévisibles tout au long de son voyage. Au cours de la première phase du voyage, elle a rencontré trois fronts froids. Bien que l’arrivée aux Canaries ait été positive, elle a connu quelques heures de faible vitesse en raison de la dévente des îles. Plus tard, en entrant dans l’Atlantique, elle a dû descendre plus au sud en raison de la proximité de l’anticyclone des Açores. En traversant l’Atlantique, elle a ensuite rencontré des alizés qui se sont progressivement renforcés, avec des jours de vents supérieurs à 25 noeuds et des vagues allant jusqu’à 4 mètres. Enfin, à l’approche des Caraïbes, une succession de jusqu’à quatre fronts froids assez actifs a provoqué des vents plus variables et surtout des précipitations très importantes. Un défi personnel Au-delà du défi global, cette traversée a représenté un défi personnel pour Aina. “C’était lapremière fois que je passais autant de jours seul à bord et ma première traversée de l’Atlantique”. Pendant plus de 16 jours, elle n’a vu aucune trace de vie humaine et ce n’est que dans les eaux des Caraïbes, près de l’arrivée, qu’elle a croisé le premier cargo.

“Je l’ai vu sur l’AIS et je n’arrivais pas à y croire, il y avait un navire à proximité, je devais le voir de mes propres yeux”. Elle a également été surprise de trouver une grande quantité de déchets dans l’océan : “J’ai trouvé un néon fluorescent de cuisine ou des emballages, des morceaux tuyaux… J’ai eu beaucoup de peine car il m’était impossible de le ramasser à la vitesse à laquelle je naviguais”. Une histoire racontée en direct Aina a partagée son aventure en direct sur les réseaux sociaux et envisage maintenant de partager cette expérience dans un court documentaire qui sera produit dans les prochains mois, racontant ce qu’a été la vie à bord d’un bateau de 6,5 mètres pendant un mois sans le confort habituel : pas de lit, pas de cuisine et pas de salle de bain. Prochaine étape : le retour vers Europe La navigatrice prépare maintenant le retour vers l’Europe, le Redó by Ànima Negra revient à Majorque à bord de la flotte Peters & May, partenaire de cette aventure. Malgré son succès, Aina est impatiente de relever de nouveaux défis et de réaliser de nouveaux projets, même si elle aimerait maintenant partager l’expérience de la navigation avec davantage de personnes et apprendre d’autres marins.a a Europa “J’ai navigué seule, mais cela n’aurait pas été possible sans tout le soutien que j’ai reçu.”

Ce projet a été soutenu par de nombreux sponsors et partenaires, dont Ànima Negra, qui a été le principal soutien d’Aina depuis le début de sa carrière offshore, et d’autres entreprises majorquines comme Astilleros de Mallorca, dont le soutien a été fondamental dans la préparation du bateau pour ce défi. En outre, B&G a sponsorisé l’électronique à bord, Omniaccess a fourni la connexion satellite, PL Sails a contribué à la conception de voiles spécifiques pour le Redó, et Robline s’est chargé du gréement, parmi d’autres collaborateurs dont les détails peuvent être trouvés sur le site web du projet.

Source CP

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Class40. La flotte à bon port à Belle-Île-en-Mer

@ Jean-Marie Liot

Boucaille, grisaille, bruine, et grosse houle… Soyons honnêtes, on pouvait espérer une météo plus chaleureuse pour la grande parade de ralliement de la flotte de la Niji40. Mais qu’importent les conditions, tant que la promesse de rejoindre Le Palais, port de départ de cette transat à destination de Saint-Louis à Marie Galante, l’emporte.

C’est donc avec la conviction qui accompagne l’impatience de bientôt rentrer dans le vif d’une compétition au meilleur niveau d’exigence que les 13 Class40 ont hissé les voiles dans les courreaux de Groix ce jeudi. À 14h10 tapantes, après une procédure orchestrée d’une main de maître par Jean Coadou, président du comité de course, ils s’élancent en direction de Belle-Île-en-Mer. Mené par Gildas Mahé, Tom Dolan et Pep Costa, le Class40 Amarris, incontestable chef de file ouvre alors la marche de cette navigation de mise en bouche festive et conviviale.

Après un long bord au près débridé qui l’a vue doubler les Birvideaux, la flotte rejoint la pointe des Poulains au nord de l’île. Après une virement de bord, les équipages lâchent enfin les écoutes et les chevaux le temps de goûter aux belles accélérations permises aux allures portantes. Ils offrent un joli spectacle aux Bellilois qui ont volontiers répondu à l’appel, se massant sur la côte, pour réserver un accueil chaleureux à la flotte colorée qui déboule sous ses fenêtres.
La flotte des 13 Class40 depuis la ligne de départ jusqu’à Groix, a été accompagnée par le jeune kitesurfer professionnel Peyo Cremades, 17e mondial 2023.

À 17 heures, alors que le ciel s’est nettement éclairci aux abords des reliefs escarpés de Belle-Île-en-Mer, les bateaux s’amarrent un à un sur les pontons mis à leur disposition dans le port de Palais. La ferveur populaire et insulaire est au rendez-vous et souffle déjà un vent d’enthousiasme à la hauteur du programme de cette transat de printemps qui rassemble 39 marins parés à donner leur meilleur d’eux-mêmes pour fredonner l’entêtant refrain indissociable du tracé océanique entre deux îles cousines de l’Atlantique que cette nouvelle Niji40 réunit. Les festivités belliloises sont désormais bel et bien ouvertes jusqu’à dimanche…

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Mini. Départ maintenu mais parcours réduit pour la Plastimo Lorient Mini 6.50

© Anne Beaugé / PLM 2024

Le départ de l’édition 2024 de la Plastimo Lorient Mini 6.50 aura bien lieu ce jeudi 4 avril à midi. Mais en raison de conditions météo complexes, le directeur de course Yves Le Blevec étudie toujours plusieurs hypothèses, pour un retour à Lorient dès le début de soirée ou vendredi dans la matinée.

Quatre options de parcours retenues, de 80 à 160 milles, jusqu’en baie de Quiberon ou bien jusqu’à l’île d’Yeu. Difficile pour Yves Le Blevec d’y voir plus clair pour l’instant, tant les prévisions diffèrent d’un fichier à l’autre. « Les fichiers de demain matin seront déterminants, explique le directeur de course. Certains modèles annoncent des conditions à la fois très fortes en vent et en mer et comme toujours sur la PLM, nous composons avec une flotte encore peu expérimentée. Ce sera la première course pour de nombreux coureurs, il faut donc les aider dans leur expérience, sans que ce soit dangereux pour eux. Le but est de faire en sorte qu’ils aillent naviguer, pas de les mettre en difficulté dès le début. »

L’enjeu est en effet de taille pour l’organisation, comme chaque année, afin de garantir sport et sécurité pour l’ensemble de la flotte. Le choix pourrait donc ainsi se porter sur un parcours plutôt court, « pas trop compliqué, qui permettra aux premiers d’arriver tôt et en début de nuit pour les derniers. » Autres avantages d’une boucle réduite : préserver l’engouement des coureurs dans des conditions qui s’annoncent pénibles pour les organismes, car « c’est toujours plus facile psychologiquement quand on sait que ce ne sera dur qu’un temps », mais également la possibilité de retourner naviguer vendredi. Un parcours plus long permettrait en revanche aux marins de naviguer plus longtemps et d’engranger davantage d’expérience sur cette première épreuve de la saison en Atlantique. 80 ou 160 milles, ce sera donc quitte ou double… Verdict demain matin !
En attendant le suivi de l’évolution des fichiers météo et une prise de décision, les coureurs ont assisté cet après-midi au traditionnel briefing « sécu », animé par l’organisateur Lorient Grand Large, Plastimo, le CROSS d’Etel et la flottille 24F de Lann-Bihoué. Christophe Brière, administrateur LGL dédié à la PLM : « Ce briefing a pour objectif de présenter la gamme des équipements de sécurité et de rappeler la conduite à suivre en cas de crise ».

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Imoca. Damien Séguin avec un bateau « amélioré » !

de gauche à droite : Théophile Wannebroucq, Paul Cousin, Marie Van Den Heede, Timothé Deplasse, Guillaume Trotte, Yves Marie Pilon, Fred Rolland, Damien Seguin, Jean Charles Monnet

Damien Seguin sur son Groupe APICIL vise un top 5 sur le Vendée Globe avec le bateau victorieux de l’édition de 2020, équipé maintenant de foils de dernière génération. Après une année 2023 qui s’est clôturée par une cinquième place sur la course « Retour À La Base », et un chantier d’hiver axé sur la fiabilisation et l’ergonomie du bateau, Damien et son équipe vont parfaire leur préparation les mois prochains.

Damien Seguin sera pour la première fois au départ de « The Transat CIC », le 28 avril depuis Lorient. Une répétition avec un bateau « amélioré cet hiver » : « C’est une grande première pour moi de prendre part à cette transat. Ce sera une répétition avec un bateau qu’on a encore amélioré cet hiver. C’est la première fois que je vais rallier les États-Unis en bateau, j’attends avec impatience ce grand moment devant la statue de la liberté. C’est une route souvent assez nord, une route engagée, on va pouvoir vérifier si le bateau et le bonhomme tiennent bien. »

Un bon test pour débuter la saison et une tentative de record, si une fenêtre météo s’ouvre, au moment du retour pour tenter de rallier l’Hexagone le plus rapidement possible en équipage. En effet, Damien Seguin ne participera pas à la New York Vendée – Les Sables d’Olonne : « J’ai suffisamment de points dans la course aux milles sur le départ du Vendée Globe (la sélection des bateaux engagés se fait sur le nombre de milles nautiques parcourus par le skipper depuis la Transat Jacques Vabre 2021, ndlr). Il a fallu faire des choix, cela va nous permettre de travailler en équipe sur le retour. »

Le soutien apporté par le Groupe APICIL a permis à Damien Seguin d’être le 1er skipper handisportif au départ du Vendée globe 2020, et de se projeter maintenant sur un deuxième Vendée Globe avec la volonté d’être à armes égales vis-à-vis des autres marins valides pour performer. Véritable projet d’entreprise, embarquant les collaborateurs du Groupe dans l’aventure, ses marques, ses clients, ses administrateurs et ses partenaires, l’objectif premier est de sensibiliser le public le plus large à l’inclusion des personnes en situation de handicap dans notre société.

Créée depuis plus de 35 ans, Damien s’inscrit dans une team d’athlètes de haut niveau, portant les couleurs du Groupe APICIL qui sera sur tous les terrains en cette année 2024. Composée de 7 athlètes handisport, les objectifs sont nombreux entre les Jeux Paralympiques et le Vendée Globe en fin d’année. « Tout le monde à des objectifs différents et élevés cette année donc ça peut être une année magnifique pour l’ensemble du Groupe ! Je serai leur premier supporter sur les Jeux Paralympiques et eux sur le Vendée Globe. »

Les athlètes présents dans la Team APICIL :

Damien Seguin, Premier athlète handisport à avoir participé au Vendée Globe
Chris Ballois, Kite surfeur, recordman du monde valide
Jordan Broisin, Vice-champion du monde de para-ski alpin
Anthony Chalençon, Champion du Monde de biathlon 2024
Elise Marc, Quadruple championne du monde de para-triathlon
Zoé Maras, Top 30 mondial en tennis fauteuil
Maxime Thomas, Multimédaillé paralympique en tennis de table

Autre enjeu de taille en cette année particulière : la santé des skippers.
L’année 2023 a mis en relief une problématique importante à bord des IMOCA : la santé des skippers et donc leur sécurité à bord. Avec des bateaux qui vont de plus en plus vite, des chocs violents pour le corps et l’esprit, des difficultés pour trouver le sommeil, le bruit assourdissant ou encore la difficulté de se nourrir correctement, Damien et Le Groupe APICIL, en tant qu’acteur majeur de la protection sociale, souhaitent explorer cette thématique pour apporter des solutions en la matière.

Premier sujet en ce début d’année : le bruit à bord des bateaux. Avec l’accompagnement de médecins ORL du réseau de La journée Nationale de l’Audition, association dont l’objectif est la prévention dans le domaine de l’audition dont le Groupe APICIL est un partenaire historique, la Team Voile travaille sur l’aménagement acoustique dans le bateau et sur les protections individuelles.

LES ANNEAUX DANS LA PEAU, LA FLAMME À BOUT DE BRAS

Damien, plusieurs fois médaillé aux Jeux Paralympiques (2004, 2008, 2016), aura l’honneur de porter la flamme le dimanche 25 août prochain pour le grand lancement du relais de la flamme paralympique. Pour Damien, c’est une histoire incroyable avec les Jeux, débutée il y a 20 ans à Athènes. Les jeux sont ancrés en lui, comme en atteste son tatouage des anneaux olympiques sur son bras droit.

« J’ai été porte drapeau, médaillé, maintenant porteur de flamme, je boucle la boucle. Je suis un peu déçu de la disparition de la voile aux Jeux Paralympiques, mais porter la flamme va être super. Je vais mettre ma pierre à l’édifice en étant sur mon territoire à Lorient. Je vais voir comment je peux accompagner l’équipe de France pendant la compétition car ça reste une grande famille. »

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IRC. Grande fête avant le départ de la Cap-Martinique

Photo JM Liot

Pour sa deuxième édition, la transat destinée aux amateurs s’offre un village. Dès le samedi 6 avril, le village de la course proposera de nombreuses activités pendant toute la semaine d’avant départ. L’occasion de découvrir la liste des engagés en duo ou solo et les associations qu’ils soutiennent.

Le sport sera au centre de ce village de course. Une animation « surf » permet de découvrir les plaisirs de la glisse sur une structure gonflable. Les amateurs de golf vont aussi s’initier à « la petite balle blanche » toute la journée du 7 avril grâce aux conseils des professionnels du Golf Bluegreen de Saint Laurent à Ploemel. Enfin, les apprentis marins pourront s’essayer au simulateur de Winch et tenter d’hisser la voile en un temps record.

Le village de la Cap Martinique offre aussi l’opportunité de découvrir le patrimoine exceptionnel du Morbihan. Grâce à un casque de réalité virtuelle, les visiteurs peuvent se plonger dans la suite monumentale des mégalithes d’Erdeven et mieux comprendre les rites des premiers habitants du territoire. Enfin, le service Culture et Patrimoine de la Communauté de communes AURAY QUIBERON TERRE ATLANTIQUE se tourne vers l’avenir. Il propose aux plus jeunes de dessiner le port breton de leur rêve. Grâce à la technique du pop-up chacun peut ainsi dessiner le port de ses rêves.

La Martinique à l’honneur

La destination d’arrivée est également bien représentée sur le village avec la présence du Comité Martiniquais du Tourisme. Les produits locaux sont aussi bien mis en valeur avec un traiteur martiniquais et une dégustation du rhum.

Concerts gratuits

Deux concerts gratuits sont également proposés à l’approche du départ. Le vendredi 12 et le samedi 13 avril, les groupes Panda et Keraoke animeront le village.

PROGRAMME

Le programme du village :
Ouverture du village > 10h00 sauf dimanche 14 avril > 9h00
Fermeture du village > 21h00 sauf dimanche 14 avril > 14h00
Les exposants pourront fermer à 19h sauf les bars qui fermeront au plus tard à 21h

TOUS LES JOURS :
Des animations « sport » proposées par Auray Quiberon Terre Atlantique dans le cadre du label « Terre de jeux »

  • Exposition les bleus dans les yeux : 32 panneaux pour se projeter vers les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 !
  • Animation Surf sur une structure gonflable, à partir de 12 ans (sauf le dimanche 7 avril)
  • Animation Winch ou comment tourner les manivelles le plus vite possible pour hisser la voile ! (sauf le week end)
    DIMANCHE 7 AVRIL :
    10h00 à 17h00 : Simulation Golf : initiation et découverte du golf sur une structure gonflable, en partenariat avec le Golf Bluegreen de Saint Laurent à Ploemel

MERCREDI 10 AVRIL :
10h30 et à 14h30 : Atelier Pop-up sur le thème du port : quais, capitainerie, maisons, immeubles, conserverie, criée … aménage ton port breton idéal ! (Atelier familial, à partir de 7 ans)

JEUDI 11 AVRIL :
10h00 à 17h00 : Atelier casques de réalité virtuelle pour découvrir la suite la suite monumentale des mégalithes d’Erdeven ! (A partir de 12 ans)

Exposition « Les gardiens de l’huitre plate », à la rencontre des derniers ostréiculteurs bretons qui produisent cette espèce endémique.

VENDREDI 12 AVRIL :
18h00 à 20h00 : Groupe de Rock PANDA

SAMEDI 13 AVRIL :
11h00 à 12h00 : Présentation de la Martinique par l’OTC
18h00 à 20h00 : Groupe de Rock KERAOKE

DIMANCHE 14 AVRIL :
10h30 à 12h00 : Départ des équipages des pontons (présentation équipages & animation musicale)
15h00 à 16h00 : Départ de la baie de la Trinité-sur-mer

LES ENGAGÉS

DUO:
Amalric Pierre-Henri, Sallé de Chou Bruno ( L’Envol /Figaro 2 )
Amedeo Jacques, Tailliandier Brice ( Solidarité paysans / JPK 110 )
Antao Miguel, Carpentier Patrice ( Dessine-moi la High Tech / Figaro 2)
Apolda Jérôme, Ayrault Stéphane ( Echo Mer / JPK 10.30)
Baseden Harold, Cathelineau Thaïs ( Vaincre la Mucovicidose / JPK 10.10)
Bastard Eric, Castelnau Alexandre ( L’Arche La Belle Porte / JPK 10.10)
Bihan-Poudec Hervé, Prigent Christophe ( Association Préventions / J 99)
Bondonneau Alexandre, Hurdiel Rémy (Sleep Sailing Lab – Fonds USS/ Sun Fast 3300 )
Branchet-Allinieu Jean-Christophe, Le Guern Francois ( Rêve de clowns / Sun Fast 3200)
Charmy Laurent et Letouzé Pierrick (?/ Sun Fast 30 OD)
D’Aboville Vianney, Ropartz François (Parrains Marins pour Enfants du Mékong/ JPK 960)
Darnaudguilhem Michel, Bru Christophe ( 9 de Coeur / A35R)
Dumortier Amaury, Thiriez Geoffrey ( Terre d’enfants/ Figaro 2)
Follin Adrien, Garetta Pierre ( SNSM Saint-Tropez / Sun Fast 3300)
Foucart Michel, Gindre Yann (A Chacun son Everest/J 97)
Geraud Hervé, Jarrousse Emmanuel (Namasté/Sun Fast 3200)
Gerin Victor, Gerin Oscar (Planéte Urgence/ JPK 960)
Graffan Bernard, Strube Nicolas (EHPAD Saint-Léger / JPK 10.10)
Grimaud Nicolas, De Fougerollles Thierry (Institut Pasteur/Figaro 2)
Grippon Pierre, Pinta Guillaume (Aura France/Pogo 30)
Lecat Ivan, De La Rivière Gwendal (Le Rocher/Pogo 30)
Le Trequesser Yvan / Comelli Samuel ( Tooth Colibri / Sun Fast 3200)
Lollier Christophe, Lecoq Armand (Coco an Dlo / Sun Fast 3200)
Lunven Olivier, Lunven Vincent ( Association FERDINAND /J 99)
Manuel Joseph, Manuel Edouard (? / Sun Fast 3200 )
Merette Paul, Seeten Joé ( La Table Ronde / MARE 35)
Montécot Jacques, Lafite Samuel ( Loire Odyssée / Figaro 2)
Mora Christine, Vernhet Didier (un palier deux toits/ Figaro 2)
Motte Gauthier, Tesson Pierre-Antoine (Sauvegarde / 56-MC 34)
Pejoan Sébastian, Pejoan Marine ( EndoFrance/ Bongo 9.60)
Quenot Gerard, Daniels Bertrand (Association Neurofibromatoses et Recklinghausen/JPK 10.30)
Racine Noël, Senechal Ludovic (FOP France Maladie de l’Homme de Pierre/JPK 10.30)
Ravel d’Estienne Alexis, Prevost Jean-Baptiste (Initiatives Grand Largue/ Ofcet 32)
Riché Stanislas, Leblanc Marc (Artic /Ofcet 32)
Robin Daniel, Cossais Laurent (Association Martial Caillaud / J 99)
Rosen Jacobson Robert, Mac Donell Finlayson Calanach (SNSM La Trinité-sur-Mer / Sun Fast 3300)
Semaille Bertrand, Debry Tristan (ASA Madagascar / JPK 10.30)
Van Gaver Paul, Van Gaver Arnaud (Les Emplaqués / JPK 10.10)
Willame Marc, Jeu Antoine (Fédération Française des Diabétiques /JPK 960)
Wolfe Christina, Wolfe Justin (Sailors for the Sea /Sun Fast 3300)

SOLO:

Aubry Hervé ( Des pieds et des mains /JPK 10.30)
Benoiton Philippe ( Passe Coque / JPK 10.30)
Bory Cabaud Laurent ( TANJOMOHA /Figaro 2)
Coret Pascal ( CDC Développement Solidaire / Pogo 30)
Fourmond Bertrand ( ALPHA Sablé /JPK 10.30)
Froment Quentin ( Fidesco / Sun Fast 3300)
Gaudru Philippe (Camino de l’Espoir/Sun Fast 3600)
Gerard Ludovic (Fondation Pure Ocean/JPK 10.80)
Hamon Jean François (Pour Aster/Sun Fast 3300)
Houchard Pierre-Marie (Les Dotis/A35)
Job Even (Epilepsie France/Figaro 2)
Kuttel Adrian (Sentinel Ocean Alliance/JPK 10.30)
Lebas Julien ( Le Havre Zéro Déchet / Bongo 9.60)
Libeau Hervé (Abilis /JPK 10.30)
Mangione Paolo (MABAM / Sun Fast 3600)
Ozon Alexandre (Trophée Estuaire Rose / Bepox 990 )
Paul Maxime ( Ehpad Sainte Bernadette / JPK 10.10)
Rigalleau Jacques ( ORA /Sun Fast 3200)
Triem Philippe (Pour un Sourire d’Enfant / Sun Fast 3600)
Vian Régis (Ecole Jules Verne /JPK 10.10)

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Snim. Une Snim à l’ancienne jusqu’à la nuit !

©PierikJeannoutot

La SNIM a vécu un samedi sportif sur l’eau en milieu d’après-midi, permettant à l’ensemble de la flotte d’enchaîner les manches jusqu’à la tombée de la nuit par 15 à 20 nœuds de vent de secteur sud-est et dans des conditions de mer finalement très praticables après le violent passage du front à la mi-journée.

“Une Snim à l’ancienne“, souligne François-Xavier Li, numéro un sur Tonnerre de Glen. Une Snim qui renoue avec les conditions musclées que les anciens ont connu durant tout un week-end, de par sa programmation pendant les fêtes de Pâques, particulièrement tôt cette année. Depuis toujours, la réputation de la Snim tient à ce positionnement printanier, souvent synonyme de coup de vent.
En ce samedi, il semble acquis que le vent fort doit tomber en début d’après-midi, mais la flotte qui quitte le port après le briefing de midi, revient à quai dans l’heure qui suit. “C’est impraticable, explique Philippe Faure. On a 35/40 nœuds, on va attendre un peu. On rentre…“ Tout le monde rentre sauf Corinne Aubert, seule dans la rade à guetter la fenêtre. Sur le coup des 14h30, la présidente du rond sud donne le feu vert pour toutes les classes. On prend les mêmes et on recommence. A 16h10, les IRC4 ouvrent le bal, suivis des J/70 et des Grand Surprise. Même topo en rade nord, excepté les solos restés au port, après la claque prise. Le soleil arrive dans la partie, la mer est plate, 20 nœuds de vent, l’idéal !

“On a bien fait d’être patient et persévérant“, conclut Corinne Aubert. Deux bananes pour les Grand Surprise, même chose pour les bateaux « attrayants, légers et planants », tels que se définissent eux même les J70. Une banane et un côtier de 6 milles pour les IRC4.
Habitués des lacs, les savoyards de Black Board, pour leur 3e Snim mènent la danse en J/70, avec deux places de deuxième. “Les manches étaient bien disputées et à la moindre erreur, on perdait des places, raconte Benjamin Bruchet. C’est notre première navigation de l’année, et c’est la première fois que l’on fait aussi bien sur la Snim. On va essayer de garder notre place, nous faire plaisir et ne rien casser. On n’est pas habitué à ce temps, mais ça apprend à barrer, à passer le clapot. C’est pour ça qu’on vient, pour chercher ce type de conditions.“ En Grand Surprise, François Sallerin remporte les deux courses. Tout sauf une surprise…

Quant aux IRC4 arrivés les derniers au buffet après leur côtier au crépuscule, la belle opération du jour est à mettre sur le compte de Godzila2 de Julien Boucard, qui fait le doublé et détrône Expresso.
“Enfin une arrivée de nuit sur la Snim“, sourit Philippe Faure. L’ensemble des grands IRC du rond nord se sont offerts deux bananes et 15/18 nœuds sur une mer belle en cette fin d’après-midi. En IRC1, Team Guenifey a bien dépoussiéré son TP52 en s’adjugeant les deux courses du jour, après la petite casse de la veille, devant les Italiens de Lisa R, qui prennent deux deuxième place, mais mènent la classe au général. En IRC2, pas de changement dans la hiérarchie, tandis qu’en IRC3, Sagola et Weekend Millionaire 3 jouent au chat et à la souris.
Les solos, après avoir mis le nez dehors, sont rentrés au port, préférant rester à quai. Les duos ont effectué un côtier de 12 nautiques autour du Frioul. Ilogan de Pierre Perdoux remporte sa deuxième course en deux jours.

Sur les pontons
Comme on se retrouve 1
Ils viennent de partager une aventure de quatre ans, sur le projet Minots de la Nautique et évidemment, copains d’enfance (première Snim à 9 ans) ils ne se sont pas vraiment perdus de vue. Après de nombreuses victoires et trophées remportés (double vainqueur du championnat IRC3 méditerranée en équipage), les minots ont aiguisé les convoitises. Louis Barbet et Matteo Sollari, contents de se retrouver à la bibliothèque, pour un moment d’échange, occupent respectivement le poste de barreur sur Tonnerre de Glen, pour Louis, et numéro un sur Long Courrier pour Matteo. Une course dans la course pour les deux amis, en IRC1. “L’aventure des Minots a été un incroyable tremplin pour nous, on navigue maintenant sur des bateaux magnifiques…“

Comme on se retrouve 2
En 2011, ils naviguent sur un Farr 30 au Tour d’Arabie, une course de renommée internationale au départ d’Oman. En 2024, ils se retrouvent tous, disséminés (J/70, Tonnerre de Glen) sur la 58e Snim, à savoir : Bertrand Pacé, Bernard Mallaret, Christine Briand et notre Mado Sassy nationale.

Chameau ou semi-rigide
« On ne sait pas si il faut un semi-rigide ou un chameau tellement il y a du sable dans l’air » décrit Samuel Cartier, le responsable technique, avec ce sirocco et la pluie boueuse tombée dans la matinée.

Le chiffre : 1
Un, comme une première mondiale pour Alwena for Pure Ocean, le Sun Fast 30 One Design. Ce tout nouveau monotype né d’un concours d’architecture organisé par l’ex UNCL et gagné par VPLP tire à la Snim ses tous premiers bords en régate. Pour l’occasion, il est skippé par Ian Garetta, jeune espoir de 21 ans, champion d’Europe Open de Match Race et champion du Monde de SB20, dans le cadre de la Massilia Sailing Academy. Cette structure est née en 2023 de la volonté du skipper Ludovic Gérard et porte plusieurs objectifs : transmettre son expérience de course au large et de gestion de projet et former les jeunes générations, avec notamment Alwena for Pure Ocean.

Le Champion : Thierry Fouchier
A ce jour, il est encore et toujours le seul marin français à avoir remporté l’America’s Cup en qualité de naviguant. Présent régulièrement sur la Snim, il navique cette année sur Farr 36 Chihuahua en course pour le podium en IRC3, après deux journées de navigation.

Les classements provisoires (avant jury)
IRC 1 – 4 courses dont 3 retenues
1/ Lisa R (Francesco Bertone – GB) – 4 pts
2/ Long Courrier (Gery Trentesaux – SN Trinité) – 8pts
3/ Tonnerre de Glen – (Dominique Tian – SNM) – 11pts

IRC 2 – 4 courses dont 3 retenues
1/ Chaud Bouillant – (Lionel Zerbonia – CM Hyères) – 4pts
2/ Seven-Mani – (Dominique Massot – CN Palavas) – 4pts
3/ Alfaore – (Louis Delille – CV Bormes) – 8pts

IRC 3 – 4 courses dont 3 retenues
1/ Sagola – (Brice Aque – CNTL) – 4pts
2/ Weekend Millionaire – (Yves Ginoux – CNTL) – 4pts
3/ Toyota Autosprinter – (Erik Lacoste – CNTL) – 10pts

IRC 4 – 3 courses, 3 retenues
1/ Godzila2 (Julien Boucard – SNM), 6pts
2/ Expresso (Guy Claeys – SNST), 7pts
3/ Almogaver (Antoine Illes – CN Palavas), 8pts

Solo – 2 courses
1/ Télémaque 2 (Eric Merlier – SNM) – 1 pt
2/ Walili (Richard Delpeut – SR Antibes) – 2 pts

Duo – 2 courses
1/ Ilogan (Pierre Perdoux – CNTL) – 2pts
2/ Blue 007 (Michel Sastre – SNM) – 5pts
3/ Baby Blue (Antoine-Teva Rameil – CNTL) – 7pts

J/70 – 2 courses
1/ Black Board (Lionel Tissot – SRV Annecy) – 2pts
2/ Team 838 (Alec Ardin – SN Genève)) – 5 pts
3/ Sailing Impact (Philippe Guigne – YC France – 8pts

Grand Surprise – 2 courses
1/ Massilia Voile (François Sallerin – CMV Marseille) – 2pts
2/ Louis Dreyfus Travocean (Baptiste Gourbesville – ISHUA) – 4pts
3/ US Gazelec 2 (Corinne Simonneau – US Gazelec Paris IDF) – 7pts

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Spi Ouest. 52 départs donnés dans la journée !

La Trinité. Morbihan . 46e Spi Ouest-France (Photo Thierry Creux / Ouest-France)

La baie de Quiberon était en ébullition cette deuxième journée du spi. Les premières courses ont été lancées à 11h00 dans 12 à 15 nœuds de vent et un clapot conséquent. Le vent s’est finalement stabilisé autour de 18-20 nœuds alors que des grains émaillaient le ciel morbihannais.

Les Class40 ont réalisé un grand parcours côtier de 50 milles pendant que les IRC 1, 2, Double, Mini 6.50 et Multi 2000 bataillaient sur un côtier de 30 milles. Le comité de course des IRC3 et Osiris Habitable A,B et C a lancé un parcours côtier de 15 milles après un parcours technique le matin. Les parcours techniques se sont enchaînés toute la journée pour les autres séries.
Jean-Luc Denéchau – Président de la Fédération Française de Voile : « Le Spi, ce sont deux choses indispensables : l’ouverture de la saison et le mélange. Tout d’abord le mélange des générations, avec des marins de grande expérience et des jeunes licenciés. Il y a aussi le mélange pros et amateurs : les pros sont là pour s’amuser et prennent le même plaisir que les amateurs, qui sont eux ravis de les croiser et de naviguer à leur côté. Enfin, la mixité est présente avec de nombreuses femmes et des équipages 100% féminin. Ce brassage est à l’image de la Fédération Française de Voile et de sa mixité. »
Hervé Gautier – Bilbo (Mini J) : « C’était une bonne journée, il y a eu des grosses claques et j’ai bien sorti mon épingle du jeu. Je pratique le Mini J depuis environ cinq ans et j’ai été Champion de France l’année dernière. J’aime beaucoup le Mini J, car, habituellement je navigue en équipage, et le solo, ça remet les pendules à l’heure. Tu prends les décisions tout seul et tu les assumes tout seul ! Je participe au Spi depuis 1992, sur différents supports, notamment avec Jimmy Pahun ou Bertrand Pacé et c’est très sympa d’y participer sur ce support. »
Christophe Lino – Incorrigible (J/80) : « Magnifique journée ensoleillée ! Je suis content d’être sur l’eau avec les potes. L’ambiance est excellente à bord, nous sommes ravis de nous retrouver après plusieurs années. C’est un week-end plus convivial que sportif pour nous, même si nous faisons tout pour faire de belles places. La flotte est homogène, il y a tout de même dix bateaux qui marquent l’espace en tête, à la différence de nous qui n’avons pas travaillé nos gammes… »
Cyrille Cremades – J Lance (IRC2) : « Le parcours côtier de 30 milles était très intéressant car il y avait de la stratégie et plein d’options et de changements de voile. Nous sommes hyper contents de notre journée. J’ai fait tous les Spi depuis 2000, et je reviens chaque année car la voile en compétition j’ai vraiment ça dans le sang. Le Spi, ça me galvanise : tous ces gens avec des niveaux, des bateaux et des préparations différentes, ça se respecte. Il y a un mélange des genres en mer comme à terre, ce sont des grands moments à vivre. »

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Le Yacht Racing Forum met le cap sur Amsterdam

Yacht Racing Forum 2022 Malta

La principale conférence mondiale consacrée à la voile de compétition est ravie d’annoncer le lancement officiel de sa quatorzième édition. L’événement se déroulera parallèlement au salon METSTRADE, du 20 au 22 novembre. Il réunira les leaders de l’industrie de la régate pour trois jours de discussions intenses, de réseautage et d’opportunités commerciales.

12 mars 2024 – À vos agendas! La 14ème édition du Yacht Racing Forum se déroulera à Amsterdam du 20 au 22 novembre, parallèlement au plus grand salon mondial consacré aux équipements nautiques, METSTRADE.

Le Forum servira une fois de plus de plateforme pour les professionnels de l’industrie de la régate, leur permettant de discuter des dernières tendances, découvrir les innovations les plus pointues, réseauter et faire des affaires.

L’édition 2024 propose un programme attractif constitué de présentations individuelles et de panels de discussion, avec aussi de nombreuses opportunités de networking. Les participants peuvent s’attendre à obtenir des informations précieuses de la part d’experts de premier plan, à échanger les meilleures pratiques et à cultiver des liens inestimables avec leurs pairs dans le monde entier.

“Nous sommes ravis d’organiser le Yacht Racing Forum à Amsterdam avec le salon METSTRADE”, a déclaré Bernard Schopfer, l’organisateur de l’événement. “En nous associant au plus grand salon mondial consacré aux équipements nautiques, nous poursuivons le développement de cette exceptionnelle plateforme consacrée à la voile de compétition. Ce partenariat renforcera la participation et réduira considérablement l’empreinte carbone de l’événement. Nous nous réjouissons d’accueillir des participants venus du monde entier, et de vivre un événement inspirant pour tous.”

Le Yacht Racing Forum 2024 invite toutes les parties prenantes, les organisateurs de régates, partenaires commerciaux et sponsors, yacht clubs, régatiers, fournisseurs techniques, designers, ingénieurs et représentants des médias à se joindre à ce rassemblement unique.

L’inscription anticipée au Yacht Racing Forum 2024 est assortie d’un tarif préférentiel jusqu’au 30 avril. Inscrivez-vous dès maintenant et bénéficiez d’un rabais de 100 €.

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