Le corps sans vie de Philippe Benoiton a été repêché ce matin. Originaire d’Angers, Philippe Benoiton avait 63 ans
La Cap-Martinique est endeuillée. A 13h30 aujourd’hui, le 17 avril, le corps de Philippe Benoiton a été repêché au large du Cap Finisterre par le MRCC espagnol. Philippe est tombé de son bateau la nuit dernière alors qu’il participait à la Cap-Martinique en solitaire. Il avait quitté, comme tous les concurrents, La Trinité-Sur-Mer dimanche à 15h00 pour rallier Fort-de-France en Martinique. Originaire d’Angers, Philippe était un régatier confirmé de 63 ans, marié et père de famille. Toute l’équipe organisatrice adresse à sa famille ainsi qu’à tous ses proches ses plus sincères condoléances.
Depuis 3h00 du matin (HF), la direction de course n’arrive pas à établir le contact avec le skipper solo Philippe Benoiton et a alerté le MRCC Finisterre pour qu’il tente d’établir le contact par VHF. Le directeur de course, François Seruzier, a observé que le voilier faisait une route au ralenti en milieu de nuit, marquée par un demi-tour à 5h49 Heure Française. A la demande de la direction de course, Yann Gindre et Michel Foucart à bord de L’Opale – A Chacun son Everest ont été déroutés. Arrivés sur zone à 7h40, ils n’ont pas réussi à établir un contact avec le skipper et les conditions de mer ne leur ont pas permis de monter à bord (20 nœuds de vent, vagues de 2 mètres environ). Des opérations de secours, maritime et aérien, ont été lancées par les gardes-côtes espagnols. Ces derniers, arrivés sur place ont constaté qu’il n’y avait personne à bord. La recherche aérienne se poursuit. L’organisation de la Cap-Martinique est en lien permanent avec la famille du skipper et les secours.
Depuis 3h00 du matin (HF), la direction de course n’arrive pas à établir le contact avec le skipper solo Philippe Benoiton et a alerté le MRCC Finisterre pour qu’il tente d’établir le contact par VHF. Le directeur de course, François Seruzier, a observé que le voilier faisait une route au ralenti en milieu de nuit, marquée par un demi-tour à 5h49 Heure Française. A la demande de la direction de course, Yann Gindre et Michel Foucart à bord de L’Opale – A Chacun son Everest ont été déroutés. Arrivés sur zone à 7h40, ils n’ont pas réussi à établir un contact avec le skipper et les conditions de mer ne leur ont pas permis de monter à bord (20 nœuds de vent, vagues de 2 mètres environ). Des opérations de secours, maritime et aérien, ont été lancées par les gardes-côtes espagnols. Ces derniers, arrivés sur place ont constaté qu’il n’y avait personne à bord. La recherche aérienne se poursuit. L’organisation de la Cap-Martinique est en lien permanent avec la famille du skipper et les secours. Plus d’informations à venir dans les prochaines heures.
VALPARAISO au Chili sera une étape de la Globale40 dont le programme se dessine. Une escale prévue en février 2026 à l’issue du parcours 4 partant d’Australie et après une belle Transpacifique de 6500 milles; et si des autorisations et des accords sont à confirmer l’ensemble des acteurs locaux publics et privés ont fait un accueil enthousiaste à la perspective de ce projet.
Valparaiso a bâti sa prospérité comme grand port d’accueil du commerce européen au XIXème siécle et des clippers après les durs passages du Detroit de Magellan ou du Cap Horn ; si l’ouverture du canal de Panama en 1913 a freiné son expansion Valparaiso reste le grand port sud-américain de la cote ouest ouvert sur l’immensité Pacifique. Tout l’univers maritime y est représenté que ce soit la Marine Chilienne ( Armada de Chile), le port commercial et son terminal containers, l’accueil de croisières, le port base du superbe 4 mâts goelette Esmeralda, 3ème plus grand voilier au monde, et un Yacht Club renommé en extrémité de baie à Higuerillas. Mais le port Valparaiso c’est plus que cette énumération, c’est cette senteur unique des ports “monde”, un univers à la Brel, ou on est à la fois à Amsterdam, à Alexandrie, à Mindelo, à Bombay, à Karachi… dans ces univers d’odeurs, de bruits, de poussière, ou des mondes et des continents se retrouvent et se mélangent. Aller à Valparaiso..le môt est déjà un voyage.
La ville de culture et le régne mondial du street art Sur cette personalité si singulière et sa géographie aux 45 collines enchevêtrées ( “Cirro”) Valparaiso a construit un univers artistique unique dés que l’on quitte le port et que l’on emprunte les fameux funiculaires. Royaume du street art il n’est pas une maison, un restaurant, un hôtel, un escalier qui ne soit coloré, peu importe que ce soit de manière plus ou moins sophistiqué, et qui donne ces quartiers entiers de bohême ; des artistes du monde entier sont venues s’exprimer à Valparaiso ;un street art qui exprime aussi une dimension politique, économique et sociale .”Valpo” comme on l’appelle est un musée à ciel ouvert, une balade sans fin dans ces collines aux maison colorées ; une ville si singulière qui ne peut laisser indifférente, en réalité une ville fascinante. Le centre de ville de Valparaiso est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Une grande station balnéaire avec Vina Del Mar A toucher Valparaiso et faisant partie de sa connurbation Vina Del Mar dans la superbe baie de Valparaiso offre ses grandes plages de sable, sa version locale des dunes du Pilat avec les dunes de Concon, et le charme modèle riviera de la grande station touristique des chiliens de Santiago et des argentins tous proches. Une atmospère propre aux repos des skippers après cette Trans-Pacifique de près de 6500 milles depuis l’Australie; et en haute saison chaude compte tenu du départ décalé de 2 mois depuis l’Europe par rapport à la 1ère édition.
Tracy Edwards MBE est là, accueillant l'équipe Maiden avec une fierté indescriptible. Crédit : Tim Bishop/PPL / OGR2023.
Tracy Edwards MBE était là pour accueillir l’équipe Maiden avec une fierté indescriptible ce mardi. L’histoire de la Whitbread se répète avec le retour triomphant de Maiden au Royaume-Uni alors que quelques heures séparent Maiden UK et Triana FR pour la première place au général en IRC.
Les émotions étaient palpables sur le ponton du Cowes Yacht Haven alors que Maiden UK (03) faisait un retour triomphant dans les eaux territoriales, avec des vents forts et une mer agitée. L’ancien bateau Whitbread a franchi la ligne d’arrivée du Royal Yacht Squadron à 10:52 UTC, le 16 avril après 41 jours en mer. Alors que cette étape n’a pas été la plus facile de la course pour Maiden, se classant cinquième au classement général et cinquième provisoire en IRC pour l’étape 4, tous les regards se tournent désormais vers le classement général IRC combinant les quatre étapes, MAIDEN occupant désormais la deuxième place avec un temps corrigé de 179j 1h 24m. Le rival le plus proche de Maiden, Triana FR (66), toujours en tête du classement, doit franchir la ligne d’arrivée avant 05:00 UTC le 22 avril pour conserver sa première place actuelle et remporter le prix. Ils sont actuellement à 800 miles de l’arrivée et doivent maintenir une vitesse moyenne d’environ 5,8 nœuds jusqu’à l’arrivée pour y parvenir – sinon Maiden pourrait prendre le titre. Le leader général du handicap IRC est considéré comme le vainqueur de l’OGR. Heather Thomas et son équipage entièrement féminin, ont une chance de remporter le titre IRC global de la McIntyre Ocean Globe.
Plus d’un ont versé une larme sur le ponton alors que des amis, de la famille et des fans heureux ont accueilli le bateau légendaire. Après 41 jours en mer, la capitaine Heather Thomas, la seconde, Rachel Burgess et les dix membres de l’équipage rayonnaient de fierté en franchissant le Royal Yacht Squadron, d’où elles étaient parties 218 jours auparavant. L’équipage de Maiden démontre que “Tout est Possible.” Heather a déclaré dès le début de la course qu’elles étaient “là pour gagner” et elle ne s’était pas trompée – se classant toujours dans la moitié supérieure de la flotte. Lors de la 1ère étape, elles ont terminé troisièmes au classement général et en IRC. L’étape 2, quatrième au classement général et en IRC et l’étape 3, d’Auckland à Punta del Este deuxième au classement général et quatrième en IRC. L’équipage, venant du Royaume-Uni, d’Antigua, des États-Unis, d’Afrique du Sud, de France et d’Afghanistan, a fait preuve d’une grande combativité dès le premier jour, malgré des pannes de déssalinisateurs, de générateurs et d’onduleurs. L’équipage de Maiden, venant du Royaume-Uni, d’Antigua, des États-Unis, de l’Afrique du Sud, de France et d’Afghanistan, a fièrement hissé les drapeaux de leurs pays à la ligne d’arrivée. En parlant de la course, la capitaine Heather, qui a tant impressionné au sein de la flotte OGR par sa générosité à partager des informations météorologiques lors des “buddy chats” quotidiens à la radio, est naturellement ravie de ce qu’elles ont accompli. “J’ai des émotions très mitigées en ce moment, mais quel incroyable accueil nous avons eu en arrivant à Cowes. Nous sommes toutes vraiment heureuses et pensons avoir atteint notre objectif de montrer ce que les femmes peuvent faire et d’inspirer la prochaine génération. Avec les modèles incroyables que nous avons sur le bateau, je pense que nous avons réussi. L’étape elle-même ne s’est pas si bien passée, mais dans l’ensemble, nous sommes très, très heureuses” HEATHER THOMAS, CAPITAINE DU MAIDEN.
” Ce fut très émouvant pour Maiden de revenir dans les eaux britanniques, lors d’une course célébrant le 50ème anniversaire de la première course Whitbread autour du monde. Maiden avait fait les gros titres en 1989 lors du Whitbread lorsque Tracy Edwards MBE, avait skippé le bateau emblématique autour du monde avec un équipage entièrement féminin. Elle avait défié les sceptiques et les cyniques, remportant deux victoires d’étape dans la Division D et devenant la première femme à recevoir le trophée du Marin de l’Année. Tracy était indéniablement très fière alors que nous regardions son bateau et son équipage revenir sains et saufs. J’étais ravie pour les filles, elles avaient l’air super en arrivant. Cela a été une dernière étape difficile avec ce vent, mais c’est le changement climatique pour vous, la nouvelle norme. Je suis indescriptiblement fière d’elles, quand elles ont franchi la ligne d’arrivée, elles avaient toutes leurs drapeaux nationaux. J’ai déjà pleuré environ six fois aujourd’hui et elles ne sont même pas encore arrivées. Bien sûr, cela ravive des souvenirs car je savais ce qu’elles ressentaient. Ce tronçon d’eau des Needles à la ligne d’arrivée est comme le plus long tronçon d’eau du monde. Vous venez de faire 33 000 miles autour du monde, mais vous pensez à ce tronçon et vous vous demandez quand cela va finir. Mais tout est juste incroyable TRACY EDWARDS MBE L’équipage de Maiden est très heureux et croit avoir atteint son objectif de démontrer ce que les femmes peuvent accomplir et d’inspirer la prochaine génération. “
The Maiden crew are all very happy and believe they have achieved their goal of showcasing what women can do and inspiring the next generation.Credit: Don McIntyre / OGR2023The Maiden crew, hailing from the UK, Antigua, the USA, South Africa, France, and Afghanistan, proudly flew their country flags at the finish line.Credit: Tim Bishop/PPL / OGR2023The Maiden crew demonstrates that “Anything is Possible.” Credit: Tim Bishop/PPL / OGR2023
Profitant du vent encore soutenu sur une mer assagie, Alberto Riva, Jean-Marre et Benjamin Schwartz se sont lancée à la chasse au record de vitesse sur 24 heures.
« Vous vous tenez comme dans une Fiat Panda dans un ravin. Ici, les cailloux sont de vagues de 5 à 6 mètres) et vous projettent à trois cloisons de distance. Après une nuit sur le fil du rasoir, avec des rafales de 45 nœuds, les choses semblent se calmer un peu ici. Nous avons déjà parcouru 410 milles en 24 heures et nous essayons de battre le record, qui est de 430 milles*, même si notre principale occupation est de rester en un seul morceau », témoigne, hier en fin de journée, dans un message à sa communauté le jeune skipper milanais.
« 435,9 milles entre deux pointages » Pari tenu pour le trio de tête qui a appuyé sur le champignon, poussant son Class40 au maximum de son potentiel dans des pointes de vitesses sidérantes pour un bateau de 12 mètres.
Selon Benjamin Schwartz, l’équipage d’Acrobatica a battu le record « d’une petite courte tête avec 435,9 milles entre deux pointages ». « On a réussi à remettre du charbon bon au bon moment en sortie du gros de la dépression. Le bateau allait admirablement bien dans la mer au reaching un peu ouvert, c’est assez impressionnant. On a réussi à le pousser, sans prendre de risque… », ajoute le co-équipier d’Alberto Riva.
L’analyse des classements intermédiaires dans la journée permettront de définir le nouveau record de vitesse de 24h établi, en ce début de deuxième semaine de course entre sur la deuxième moitié du parcours entre Belle-Ile-en-Mer et Marie Galante. Un nombre de milles qui devra ensuite recevoir l’homologation officielle du WSSRC* pour entrer aux tablettes officieelles…
Gagre à Groupe SNEF… Ce matin, Acrobatica, suivi par Groupe SNEF bien revenu dans la nuit sur son prédécesseur au classement, progresse dans moins de 15 nœuds de vent du nord. Ces deux bateaux ont de toute évidence fait le break sur le reste de la flotte, puisque le 3è, Vogue avec un Crohn, affiche, ce matin, un retard d’environ 115 milles.
Mais sur l’échiquier Atlantique, le jeu se corse pour le groupe de tête qui se rapproche d’une zone de vents plus faibles, susceptible à favoriser des divergences dans les trajectoires autour de l’éternel question du nord et du sud. Pas étonnant donc de voir ce matin Captain Alternance glisser sous la route directe, cap au sud-ouest. Après les excès de vitesse d’hier, le net ralentissement général annoncé en tête de flotte promet encore son lot de surprises et de rebondissements. La course continue de plus belle en direction de Marie-Galante. Et, elle n’a visiblement pas fini de nous tenir en haleine..
Le record de vitesse de 24 heures en Class40
D’après les tablettes de WSSRC (World Sailing Speed Record), le plus joli score officiellement homologué par un Class40 remonte à 2021. De 428,53 milles, il appartient à Ian Lipinski qui était alors accompagné par un certain Ambrogio Beccaria. Selon la Class40, un autre représentant de l’Onda Azzurra (vague azure) italienne, Alberto Bona, a établi l’été dernier, toujours en double sur la course Les Sables-Horta, un nouveau record de 430,47 milles parcouru d’un point à un autre sur 24 heures.
Après une halte technique à Santa Marina, dans les Açores, pour tenter de réparer l’électronique à bord, l’équipage du Groupe Interaction a pris la décision d’abandonner la course Niji 40. Malgré tous les efforts déployés et une détermination sans faille, il est apparu impossible de poursuivre.
Depuis l’approche des côtes espagnoles, l’équipage d’Interaction Team Voile, engagé en Class 40 sur la Niji 40, vivait avec une panne électronique qui le privait de ses outils de navigation essentiels. Sans eux, il se trouvait “aveugle” en ce qui concerne la force et la direction du vent, rendant la navigation, notamment de nuit, très risquée. Les skippers ont alors préféré adopter une allure modérée afin de minimiser les dégâts potentiels. L’équipage a fait escale à Santa Maria le 15 avril pour tenter de réparer l’électronique, avant in fine, de prendre la décision de mettre fin à son aventure transatlantique.
Une fin de course aux raisons multiples Les skippers d’Interaction Team Voile ont pris la décision de mettre fin à leur course pour les raisons suivantes : L’ombre du retard : Entre la panne électronique initiale, l’escale technique infructueuse, les skippers d’Interaction Team Voile ont accumulé un retard trop important pour se maintenir dans la course, et ce même avec la meilleure volonté et motivation. Les engagements professionnels : En effet, Yannig Livory, Erwan Livory et Louise Comont concourent en qualité d’amateurs dans un monde de professionnels. Ils ont donc des obligations professionnelles qui les attendent à terre et ne peuvent se permettre de reporter davantage leur retour. Le calendrier de Louise en jeu : Louise Comont, dernière arrivée d’Interaction Team Voile et concourant par ailleurs sur le circuit Mini 6.50, risquait de manquer sa prochaine course, compromettant sa saison.
Une fois l’électronique réparée, ils feront donc chemin inverse pour rentrer à Lorient en toute sécurité. Mais ce n’est pas tout ! Ce voyage n’a pas été vain Louise, toujours plus forte : Les pannes ont ouvert une nouvelle porte pour elle : se former davantage sur le bricolage et l’électronique. Elle qui participait à sa première transatlantique se servira aussi bien sûr de cette expérience et des conseils de ses équipiers pour ses qualifications de course en 6.50 sur l’année 2024 et 2025. Naviguer à trois, une belle aventure : Même si l’issue n’est pas celle espérée, les skippers ont savouré chaque instant de cette navigation à trois, renforçant leur esprit d’équipe, cher à l’ensemble du Groupe Interaction et central dans le projet d’Interaction Team Voile. Loïc Gallerand, Dirigeant Créateur du Groupe Interaction, salue l’engagement des skippers : « Nous tenons à souligner leur exploit, ténacité et abnégation dans l’effort. Ce sont des navigateurs amateurs sur le papier mais dans les faits, Yannig, Erwan et Louise portent les valeurs du Groupe Interaction comme de vrais professionnels. Je sais que les jours qui viennent seront difficiles, car renoncer l’est toujours. Mais, pour leur sécurité, ils ont pris les bonnes décisions. » Le Groupe Interaction souligne également l’accompagnement précieux et le professionnalisme de l’ensemble des membres l’organisation de la Course Niji40.
L’IMOCA Groupe Dubreuil, paré de ses nouvelles couleurs – French bee à tribord, Air Caraïbes à bâbord -, a retrouvé le ponton du Vendée Globe après trois mois de chantier centré sur la fiabilité et la sécurité à bord. Trois mois qui ont aussi permis à son skipper Sébastien Simon de se remettre d’une fracture cervicale survenue en course.
Mis à l’eau le 4 avril aux Sables d’Olonne, le monocoque IMOCA Groupe Dubreuil a retrouvé son élément et effectué une première navigation technique. Grâce au travail sans relâche de Sébastien Simon et de son équipe, la saison 2024 commence sous les meilleurs auspices avec The Transat CIC et la New York Vendée au printemps. Deux courses en solitaire et qualificatives pour le Vendée Globe, dont le départ sera donné le 10 novembre.
« Nous avons réussi à tenir les délais, sourit Sébastien Simon, j’en suis assez fier car ce n’était pas gagné. Cette première navigation fait du bien parce qu’on a l’impression de faire un grand pas en avant ». Certes, il reste beaucoup de travail, « ça ne va pas être facile, mais je suis très heureux d’avoir une équipe soudée, motivée et un partenaire comme le groupe Dubreuil qui nous soutient et nous apporte sa confiance ». Depuis moins d’un an, la jeune équipe vendéenne évolue et prend de l’expérience au fil des épreuves, avec pour seul objectif d’être au départ du Vendée Globe dans les meilleures conditions, « tous ensemble, en pleine forme et toujours aussi motivés ».
« Voir notre IMOCA Groupe Dubreuil avec ses nouvelles couleurs French bee et Air Caraïbes ici, dans le port des Sables d’Olonne, ça fait vraiment plaisir. Je trouve qu’il a assez fière allure », s’enthousiasme Sébastien Simon.
« Ce projet d’IMOCA biface est inhabituel car généralement les sponsors sont côte à côte… Mais au-delà des arrivées et des départs de course qui font partie des réseaux de nos compagnies aériennes, c’est aussi un symbole fort : malgré les identités distinctes de nos deux marques, tous nos collaborateurs sont dans le même bateau ! Sébastien emportera également avec lui un petit bout de chacune de nos filiales, représentées à l’intérieur et à l’extérieur de l’IMOCA. C’est un partenariat vraiment fédérateur pour toutes nos entreprises et pour notre groupe familial qui fête cette année ses 100 ans », commente Paul-Henri Dubreuil, Président- directeur général du groupe éponyme.
Le chantier d’hiver a surtout permis de travailler sur l’ergonomie afin de rendre le bateau plus confortable et de permettre à Sébastien Simon de naviguer avec plus de sécurité. À la suite de sa commotion cérébrale survenue lors de la transat Retour à La Base en décembre dernier, le skipper et son équipe ont aménagé l’IMOCA Groupe Dubreuil avec notamment deux sièges de veille moulés sur-mesure. « Aujourd’hui la sécurité est un élément important après mon accident, explique Sébastien. Je n’ai pas envie que ça se reproduise. La situation aurait pu être plus grave, je l’ai bien en tête. Nous avons aussi travaillé avec des pêcheurs locaux sur la mise en place de filets pour m’empêcher d’être projeté dans la zone de vie. Les premiers essais sont encore plus concluants que ce qu’on imaginait. »
Un nouveau mât a également été réceptionné et mis en place. « Ce n’est pas rien un démâtage. Non seulement c’est douloureux mais ça génère aussi énormément de travail », ajoute-t-il. L’électronique embarquée a été revue de A à Z. « On poursuit ce qu’on a entrepris depuis trois mois. La première navigation a montré des choses plutôt positives, tous les capteurs fonctionnent, et d’autres à améliorer comme l’automatisation ».
Reprise du sport et retour au large
Tous les voyants sont donc au vert pour Sébastien Simon et son IMOCA Groupe Dubreuil. Libéré de son corset sur-mesure qui a permis de souder sa cervicale, le skipper a repris le sport sous la surveillance de son kinésithérapeute, Eliott Boucard, et de son médecin du sport, Edouard Stavaux, afin de muscler son dos et son cou. Une préparation physique adaptée qui lui permet de reprendre l’entraînement en mer sereinement dès demain pour 48h de navigation au large.
Puis le Groupe Dubreuil Sailing Team mettra le cap sur Lorient d’où sera donné le départ de The Transat CIC, première course de la saison que le skipper abordera avec beaucoup d’envie. « Les deux transats ne vont pas être faciles mais je ne me mets aucune pression de résultat. Ce sera un bel entrainement pour le Vendée Globe. Le chemin parcouru depuis l’été dernier est immense. Il faut prendre les choses pas à pas et essayer de savourer un peu le moment. De toute façon, je suis sûr que si on arrive au bout de ces deux transats le résultat sera honorable. »
« Je n’ai jamais vu ça ! » Cette habituée du port écarquille les yeux. C’est la première fois qu’une telle foule est rassemblée dans le port pour saluer les concurrents de la Cap-Martinique. Le ponton principal, pourtant vaste, était noir de monde et il fallait se faufiler pour saluer un concurrent. Ceux qui n’étaient pas sur les pontons étaient réunis sur le môle Loïc Caradec dans une ambiance à la fois joyeuse et admirative pour ces héros du moment. Comme dans les plus grandes courses au large, ils sont partis les uns après les autres pour rejoindre la ligne de départ Dream Yacht.
Thibaut Derville, co-organisateur est très heureux de ce départ : « Les 60 bateaux ont quitté les pontons dans une très belle ambiance. Il y a beaucoup d’émotion, même pour ceux qui connaissent la musique. Sur le ponton, ça n’a pas changé, les gens sont toujours émus et encouragent tous les participants. » Le coup d’envoi a été donné à 15h00 précises depuis La Garonne, bâtiment de la Marine Nationale, par le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, préfet maritime de l’Atlantique.
Une transat à portée d’amateurs
Cette Cap-Martinique est singulière dans le monde de la course au large. C’est la seule transatlantique, sans escale, destinée aux amateurs. Pour les participants, c’est souvent le rêve d’une vie, comme une petite Route du Rhum à portée d’amateurs. Adrian Kuttel vient d’Afrique du Sud pour participer à cette aventure : « C’est un beau parcours, de beaux bateaux et la flotte est magnifique. Il y a des gens formidables et de grands marins. Je suis accro à la Cap-Martinique » sourit celui qui s’engage cette fois en solitaire après avoir participé à la dernière édition en double.
JM Liot / Cap-Martinique.JM Liot / Cap-Martinique.
Emotional scenes,Pen Duick VI FR (14) taking the treasured double - “provisional” first in line honours and first in Leg four IRC handicap ranking.
Photo by Tim Bishop/PPL
Pen Duick VI FR a franchi la ligne d’arrivée du Royal Yacht Squadron, à Cowes, à 22h52 UTC ce 11 avril, après 37 jours difficiles en mer et 6814 milles parcourus, remportant à la fois la première place “provisoire” en temps réel et la première place au classement IRC de la quatrième étape. Les yeux sont maintenant tournés vers le classement général IRC et sur Triana FR (66) qui détient une avance de 19 heures. Les vents capricieux pourraient encore changer la donne !
Pen Duick VI occupe actuellement la deuxième place du classement IRC de l’Overall Race, à 19 heures de Triana FR (66). Mais Triana a encore 1350 milles à parcourir avant de franchir la ligne d’arrivée. Les prévisions annoncent des vents faibles qui ralentissent sa vitesse moyenne. Elle doit maintenir une vitesse moyenne de 4,9 nœuds jusqu’à l’arrivée pour conserver son avance en IRC sur Pen Duick VI. Une vitesse inférieure pourrait permettre à Pen Duick VI de remporter le prix IRC tant convoité de l’OGR (Overall IRC PRIZE)
Avec près de deux jours d’avance sur son plus proche rival, L’Esprit d’équipe FR, la domination de Pen Duick VI sur cette dernière étape est incontestable. Marie Tabarly et ses dix membres d’équipage, tous déterminés à bord, semblaient à la fois soulagés et immensément fiers de leur exploit. Marie avait déclaré dès le début que Pen Duick VI s’illustrerait dès l’apparition du vent et elle avait raison. Pour cette dernière étape, la stratégie de Marie était “d’aller vite, vite, vite et d’accélérer à la fin”. Une stratégie clairement gagnante ! ” Il y a eu tellement de moments marquants. Je me souviens que nous allions vite, dans 55 nœuds de vent et qu’il y avait des dauphins qui sautaient sur les vagues. Dans 55 nœuds ! Fou. Je me souviens d’avoir couru très près de Translated 9 et de Maiden et d’avoir pu les voir. Puis toutes les discussions entre potes, quatre fois par jour à la radio, elles vont me manquer. Il y a beaucoup trop de moments, tellement de moments incroyables. Je suis très, très fière de mon équipage. J’ai 21 personnes extraordinaires, de bons êtres humains, avec qui tu veux passer du temps. C’était exactement ce que j’avais prévu avec eux, pas de surprise, tout était parfait.”
Mais ce sont aussi les autres équipages de la flotte OGR qui resteront à jamais gravés dans la mémoire de Marie. ” Je pense à Translated 9, c’étaient mes meilleurs ennemis. Je leur ai dit au début que je serai leur pire cauchemar et il s’est avéré qu’ils étaient mon pire cauchemar. Nous étions quatre, entre Spirit of Helsinki, Maiden et Translated 9, avec qui nous nous sommes très bien battus. Ce fut un honneur et un plaisir de naviguer contre eux. Mais ce soir je pense à Translated 9. J’ai été proche avec les gens de cette course, c’est extraordinaire. Je ne réalise toujours pas que c’est fini. Je me sens comme si ce n’était qu’une des étapes. Le bateau qui gagnera ce tour du monde sera celui qui arrivera à bon port, ayant trouvé le bon équilibre entre solliciter le matériel et l’équipage, tout en les préservant. En d’autres termes, il faut savoir être à la fois sur le frein et sur l’accélérateur. Pour la première fois, je ressens un certain soulagement à l’idée d’arriver. Je pense que je suis épuisée physiquement, émotionnellement et nerveusement. Il reste encore du temps, mais Pen-Duick VI est nettement en meilleure forme que moi.”
La course autour du monde, qui célèbre le 50e anniversaire de la première course Whitbread, s’est avérée difficile pour le voilier, le skipper et l’équipage. Et cela n’a pas toujours été le cas pour Pen Duick VI. Parti en septembre dernier de Southampton au Cap, l’étape 1 s’est avérée difficile pour le voilier historique. À la fin de l’étape, une enquête a révélé que le sceau de sécurité d’une sacoche de téléphone de l’équipage avait été brisé, ce qui a entraîné une pénalité de 72 heures sur les résultats de Pen Duick VI. Après cet ajustement, le bateau s’est classé 4ème en ligne d’honneur et 7ème en IRC. Marie et son équipage étaient déterminés à améliorer ces résultats.
L’étape 2, du Cap à Auckland, s’est avérée plus fructueuse, avec une 2e place en ligne d’honneur et une 5e place en IRC. C’est au cours de l’étape 3 que Pen Duick VI a vraiment montré ce dont il était capable, arrivant à Punta del Este premier sur la ligne et deuxième en IRC.
Mais une fois de plus, Pen Duick VI a fait la une des journaux après avoir eu un homme à la mer au début de l’étape 4 à Punta del Este. Le membre d’équipage impliqué a été récupéré en quelques minutes et aucun blessé n’a été signalé. Pen Duick VI n’a pas encore fourni d’informations sur cet incident. À ce jour, il s’agit de la seule situation d’homme à la mer sur l’ensemble de l’OGR.
Le départ de Punta del Este à Cowes a été lent pour toute la flotte. Ce fut un long combat et Marie a récemment admis que, tout à fait compréhensible, elle et son équipage étaient fatigués. Cependant, ils étaient déterminés à tout donner lors de cette dernière étape et à terminer à Cowes – haut lieu de la voile et des marins :
L’Esprit d’équipe FR (85), un autre ancien yacht de Whitbread et vainqueur de la course de 1985, qui se trouve à 360 milles derrière, devrait prendre la deuxième place de la ligne d’honneur, en arrivant à Cowes dans les 48 heures. La troisième place revient pour le moment à SPIRIT OF HELSINKI, à 100 milles derrière, progressant rapidement, suivi de Neptune FR (56), à 200 milles plus loin, puis de MAIDEN.
Le reste de la flotte fait face à des vents faibles qui vont compliquer leur progression. Les prochaines 48 heures seront extrêmement difficiles pour les équipages déjà frustrés par la lenteur de leur avancement.
NOTE – Tous les résultats sont provisoires et ne deviennent officiels qu’après les contrôles de conformité, la signature des déclarations des skippers et des équipages, et le respect des obligations du règlement de course. C’est à ce moment qu’une CARTE BLEUE est délivrée et que les résultats deviennent officiels.
La seconde édition de la Cap-Martinique s’élance dimanche de La Trinité-sur-Mer. Soixante bateaux et cent marins participent à cette transatlantique 100% amateur. Sur les pontons, l’ambiance est studieuse car ici, personne ne peut se vanter d’avoir de l’avance sur cette fameuse « to do list » qu’il faut avoir bouclé avant le jour J. Les skippers partagent les outils, les coups de mains et aussi les astuces pour partir dans les meilleures conditions.
INTERVIEWS
Ludovic Sénechal (FOP France) : « Avec Noël, ça va faire 14 ans qu’on navigue ensemble. Nous avons deux tâches bien réparties à bord. Noël s’occupe de la stratégie et de la navigation et moi, je suis sur le pontr à mettre du charbon. On est assez complémentaires. Ce qui est bien sur la Cap-Martinique, c’est que c’est d’une seule traite. Il n’y a pas d’arrêts ou de stand by. L’objectif, c’est d’en mettre le plus possible derrière (rires). On va essayer de jouer dans les meilleurs mais tout le monde en a envie. On court pour FOP France, c’est la maladie de l’homme de pierre. C’est une maladie rare qui touche la fille d’un ami. Ils seront présents cette semaine et ça nous fait plaisir de courir pour eux. »
Philippe Benoiton (Passe Coque) :
« Prendre le départ de cette Cap-Martinique, c’est un rêve qui se réalise. Cela fait quarante ans que j’en rêve. J’ai connu plein de gens qui faisaient des transats et c’est mon tour aujourd’hui. Ça n’est que de la joie. J’ai vraiment envie de m’éclater et de faire ça avec une bande de gens formidables. Je représente une association locale de Saint Philibert, qui s’appelle Passe Coque. Dans un port comme celui-là, il y a plein de bateaux qui ne servent à rien, qui pourrissent. L’association reprend les bateaux, les remet en état et les offre à d’autres associations. Pour moi, une Cap-Martinique réussie, ça serait d’arriver juste après l’arrivée de ma femme et de mes filles qui seront à Fort-de-France. »
Bertrand Fourmont (Alpha Sablé) : « C’est ma troisième transatlantique mais c’est la première en solitaire car je ne veux faire aucun compromis. C’est une dimension supplémentaire car il faut tout gérer, prendre toutes les décisions. Pour moi, c’est l’aboutissement de tout ce que l’on fait en exercice, en formation, en entraînement, en course. Aboutir un tel challenge en solitaire, c’est impressionnant. L’engagement sociétal de la Cap-Martinique me va bien. J’ai déjà un engagement par le Rotary Club. Quand il a fallu choisir une association, j’ai tout de suite pensé à Alpha Sablé qui se consacre à l’alphabétisation des personnes étrangères sur le territoire. Ça a été un engagement au quotidien car j’ai donné des cours d’une heure et demi avec eux avec des groupes de 25 personnes. Je leur ai beaucoup parlé de bateau et de cette course. Ce ne sont pas des mots du quotidien pour eux mais ça a été très suivi. Ils sont venus la semaine dernière et ont pu visiter le bateau. »
Alexandre Ozon « C’est ma seconde édition à la Cap-Martinique et j’ai gagné la première. Il y a deux ans, c’était un peu bizarre car on sortait tout juste du COVID. On a enchaîné la Transquadra et la Cap-Martinique. Le calendrier a fait que les deux courses se sont enchaînées comme ça, nous avions passé beaucoup de temps sur l’eau je n’avais pas fait de préparation spécifique pour la Cap-Martinique. La première édition était relativement facile car on a eu du soleil, c’était génial ! Deux ans se sont écoulés et je ne dis pas que tu oublies tout. Mais la préparation est complètement différente. On a l’impression de repartir d’une feuille blanche, c’est assez bizarre. Je veux quand même arriver dans les trois premiers en solo. Je me suis fixé un objectif parce que ça booste toujours. Après, je pars avec un bateau âgé de 20 ans et je bataille contre des carènes ultra affûtées. Je me suis dit : « Tiens, allez, c’est un challenge, je repars avec le bon vieux bateau. » Ça ne va pas être facile parce qu’il y a pas mal de concurrents en solo et en double d’ailleurs, mais ça, c’est autre chose. »
Miguel Antao (Dessine moi la High Tech) « J’avais le rêve de faire une course transatlantique depuis la France. Il y a deux transatlantiques IRC en amateur, dont la Cap-Martinique qui a l’avantage d’être d’une seule traite, il n’y a pas plusieurs étapes à gérer, comme par exemple faire escale à Madère entre deux étapes. J’ai trouvé que c’était une meilleure option. En y réfléchissant bien, j’ai bien examiné et suivi la première édition. Le concept de soutenir une cause m’a fait encore plus rêver. Je pense que c’est vraiment ce que je cherchais. »
LES ENGAGÉS
DUO: Amalric Pierre-Henri, Sallé de Chou Bruno ( L’Envol /Figaro 2 ) Amedeo Jacques, Tailliandier Brice ( Solidarité paysans / JPK 110 ) Antao Miguel, Carpentier Patrice ( Dessine-moi la High Tech / Figaro 2) Apolda Jérôme, Ayrault Stéphane ( Echo Mer / JPK 10.30) Baseden Harold, Cathelineau Thaïs ( Vaincre la Mucovicidose / JPK 10.10) Bastard Eric, Castelnau Alexandre ( L’Arche La Belle Porte / JPK 10.10) Bihan-Poudec Hervé, Prigent Christophe ( Association Préventions / J 99) Bondonneau Alexandre, Hurdiel Rémy (Sleep Sailing Lab – Fonds USS/ Sun Fast 3300 ) Branchet-Allinieu Jean-Christophe, Le Guern Francois ( Rêve de clowns / Sun Fast 3200) Charmy Laurent et Letouzé Pierrick (?/ Sun Fast 30 OD) D’Aboville Vianney, Ropartz François (Parrains Marins pour Enfants du Mékong/ JPK 960) Darnaudguilhem Michel, Bru Christophe ( 9 de Coeur / A35R) Dumortier Amaury, Thiriez Geoffrey ( Terre d’enfants/ Figaro 2) Follin Adrien, Garetta Pierre ( SNSM Saint-Tropez / Sun Fast 3300) Foucart Michel, Gindre Yann (A Chacun son Everest/J 97) Geraud Hervé, Jarrousse Emmanuel (Namasté/Sun Fast 3200) Gerin Victor, Gerin Oscar (Planéte Urgence/ JPK 960) Graffan Bernard, Strube Nicolas (EHPAD Saint-Léger / JPK 10.10) Grimaud Nicolas, De Fougerollles Thierry (Institut Pasteur/Figaro 2) Grippon Pierre, Pinta Guillaume (Aura France/Pogo 30) Lecat Ivan, De La Rivière Gwendal (Le Rocher/Pogo 30) Le Trequesser Yvan / Comelli Samuel ( Tooth Colibri / Sun Fast 3200) Lollier Christophe, Lecoq Armand (Coco an Dlo / Sun Fast 3200) Lunven Olivier, Lunven Vincent ( Association FERDINAND /J 99) Manuel Joseph, Manuel Edouard (? / Sun Fast 3200 ) Merette Paul, Seeten Joé ( La Table Ronde / MARE 35) Montécot Jacques, Lafite Samuel ( Loire Odyssée / Figaro 2) Mora Christine, Vernhet Didier (un palier deux toits/ Figaro 2) Motte Gauthier, Tesson Pierre-Antoine (Sauvegarde / 56-MC 34) Pejoan Sébastian, Pejoan Marine ( EndoFrance/ Bongo 9.60) Quenot Gerard, Daniels Bertrand (Association Neurofibromatoses et Recklinghausen/JPK 10.30) Racine Noël, Senechal Ludovic (FOP France Maladie de l’Homme de Pierre/JPK 10.30) Ravel d’Estienne Alexis, Prevost Jean-Baptiste (Initiatives Grand Largue/ Ofcet 32) Riché Stanislas, Leblanc Marc (Artic /Ofcet 32) Robin Daniel, Cossais Laurent (Association Martial Caillaud / J 99) Rosen Jacobson Robert, Mac Donell Finlayson Calanach (SNSM La Trinité-sur-Mer / Sun Fast 3300) Semaille Bertrand, Debry Tristan (ASA Madagascar / JPK 10.30) Van Gaver Paul, Van Gaver Arnaud (Les Emplaqués / JPK 10.10) Willame Marc, Jeu Antoine (Fédération Française des Diabétiques /JPK 960) Wolfe Christina, Wolfe Justin (Sailors for the Sea /Sun Fast 3300)
● SOLO:
Aubry Hervé ( Des pieds et des mains /JPK 10.30) Benoiton Philippe ( Passe Coque / JPK 10.30) Bory Cabaud Laurent ( TANJOMOHA /Figaro 2) Coret Pascal ( CDC Développement Solidaire / Pogo 30) Fourmond Bertrand ( ALPHA Sablé /JPK 10.30) Froment Quentin ( Fidesco / Sun Fast 3300) Gaudru Philippe (Camino de l’Espoir/Sun Fast 3600) Gerard Ludovic (Fondation Pure Ocean/JPK 10.80) Hamon Jean François (Pour Aster/Sun Fast 3300) Houchard Pierre-Marie (Les Dotis/A35) Job Even (Epilepsie France/Figaro 2) Kuttel Adrian (Sentinel Ocean Alliance/JPK 10.30) Lebas Julien ( Le Havre Zéro Déchet / Bongo 9.60) Libeau Hervé (Abilis /JPK 10.30) Mangione Paolo (MABAM / Sun Fast 3600) Ozon Alexandre (Trophée Estuaire Rose / Bepox 990 ) Paul Maxime ( Ehpad Sainte Bernadette / JPK 10.10) Rigalleau Jacques ( ORA /Sun Fast 3200) Triem Philippe (Pour un Sourire d’Enfant / Sun Fast 3600) Vian Régis (Ecole Jules Verne /JPK 10.10)