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Capr Martinique. Du vent plus soutenu devant !

Ludovic Gérard est troisième en solo à bord de Solenn for Pure Ocean.

Alors que la flotte vient de franchir la moitié du parcours, les concurrents ont connu leur lot de pépins et les problèmes de spi sont légion. François Séruzier, directeur de course, est régulièrement alerté quand cette puissante voile d’avant vient s’enrouler autour d’un étai. Elle forme alors une « cocotte », c’est-à-dire un curieux ballon qu’il faut savoir dégonfler sans aggraver la situation.

« Le spi est une voile instable, qui se débat et peut faire des nœuds, voire se déchirer » explique le directeur de course, conscient que ces problèmes techniques font et défont les classements. En tête de la flotte des solitaire, Régis Vian en a fait l’expérience. Dans la nuit, il a eu trois manœuvres difficiles avec son spi. Elles lui ont couté quelques milles et surtout beaucoup d’énergie. « Le bilan comptable de cette journée n’est pas fameux. je me laisse distancer par les gros devant, qui, eux, font parler les chevaux dans ces conditions, et derrière, pendant que je galère, ça revient fort » commente le skipper sarthois qui cède sa place de patron des solitaires à Paolo Mangione (Mon Bonheur A Moi). Il n’empêche, même avec ses galères, Régis Vian fait l’admiration des observateurs, à commencer par celle de Daniel Souben, son entraîneur à La Trinité-sur-Mer. « Je suis avec beaucoup d’attention sa course. Il navigue avec des bateaux plus gros et qui sont menés en double alors que lui est tout seul. Il fait une course incroyable. »

En double, Amaury Dumortier et Geoffrey Thiriez (Terre d’Enfants sur l’Atlantique) tirent le meilleur de leur Figaro 2. Ces marins sont issus du Cercle de la Voile des Flandres, un petit club dont sont issus Thibaut Derville et une grande partie des bénévoles de la Cap-Martinique. François Ropartz et Vianney D’Aboville (Les parrains marins) évoluent en milieu de flotte à bord d’un JPK 9’60. « Ils ont énormément progressé et leur trajectoire est très belle. Cela montre qu’il y a des jeunes en IRC alors que l’on pensait que c’était réservé à un public plus âgé. Ce sont eux qui vont assurer l’avenir de ce type de formule » salue Daniel Souben, leur entraîneur à Orlabay.
Enfin, Robert R. Jacobson et Calanach Mc D. Finlayson (SNSM La Trinité Plain Vanilla) se déroutent vers les Açores. Ils sont victimes d’une avarie de safran qu’ils ne peuvent réparer en mer. Ils devraient rejoindre l’archipel portugais dans la journée de dimanche.

Les mots du bord

CHRISTINE MORA ET DIDIER VERNHET – Un palier deux toits
Tout va bien à bord de Un Palier Deux Toits…
Aujourd’hui, deux poissons volants ont fusé devant le bateau, c’était magique ! De petites nappes d’algues par-ci, par-là, un peu partout, dans les safrans parfois. Les vagues sont au rendez-vous, on a retrouvé du vent mais pas encore la bonne vitesse : on est dessus ! Quant à la route… faut avouer qu’on a pataugé dans la semoule, des décisions compliquées alors que c’est sans doute très simple. Personne en visuel ni à l’AIS. Pas de DCC, l’ordinateur fait des siennes. Pour autant, le moral est excellent. Quel bonheur de découvrir ce qui a nourri nos rêves et notre projet ! Philippe accompagne nos pensées dans l’immensité bleue autour de nous.
GEOFFREY THIRIEZ ET AMAURY DUMORTIER – Terres d’enfants
La nuit fut bonne pour notre vitesse moyenne mais inversement proportionnelle à la qualité de notre sommeil ! Hier dans l’après-midi le vent avait commencé à bien fraichir et dès la nuit tombée le vent s’est établi à 30 neuds avec des rafales à 35 noeuds. Du coup ce n’est plus pareil ! On a pris un ris, toujours sous S4 dans une mer assez formée. La couverture nuageuse et les grains omniprésents ont rendu la nuit noire, surtout dans sa première partie. Ça ressemblait un peu à un train fantôme ! Impossible de barrer ! On s’en remet au pilote, à tour de rôle on veille dehors au bon déroulement des surfs pendant que l’autre essaie de dormir… ça a quand même avoiné !
MARINE ET SEBASTIEN PEJOAN– EndoFrance
Après un Cap Finisterre musclé mais sans problème particulier, et quelques jours avec très peu de vent, un alternateur récalcitrant nous a forcé à faire un pit stop de 12h00 à Madère pour réparer avant de pouvoir repartir sereinement à la poursuite du soleil !
Un grand remerciement à Olivier Perroz de Sailing Performance Madeira, toujours souriant, pour nous avoir aidé sur place à Quinto Do Lorde.
Repartis en toute fin de peloton mardi à 3h00 du matin par le Nord pour éviter le dévent de l’Ile, le spi est depuis sorti jour et nuit.
PHILLIPPE TRIEM – Pour un sourire d’enfant
La mer est moins forte comme une piste bleue avec des bosses douces et une petite pente de 20 noeuds. Après le branle-bas de combat avec chalutage qui a suivi l’explosion de mon spi, la douceur Océane agit comme du mercurochrome sur un bobo, appliqué par une maman rassurante. Faut dire qu’à 3 heures du matin après avoir récupéré le bas de son spi et que l’on voit le haut comme un drapeau dans le ciel noir et qu’un bon 25 noeuds de vent se charge de le garder vaillant ; on se demande comment le récupérer. Avec l’aide de la chance j’y suis arrivé et ma voile est prête pour le voilier.

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Figaro. Thomas de Dinechin et Almond se lancent en Figaro !

Photo © Gauthier Lebec

Après un premier projet course au large en Mini 6.50 en 2020-2021 et une jolie 14e place au classement des bateaux de série sur la Mini Transat, le skipper Thomas de Dinechin a choisi l’exigeant circuit Figaro Beneteau, filière d’excellence de la course au large, pour poursuivre son apprentissage. En ligne de mire pour 2024 : la prestigieuse Solitaire du Figaro ! L’entreprise Almond, groupe français indépendant de la cybersécurité, rejoint aujourd’hui l’aventure en tant que partenaire principal, aux côtés des entreprises Opagan et Autonomis.

Nouvelle année, nouveaux défis ! Après la Mini Transat en 2021 et un “break” de réflexion, en 2024 Thomas choisit d’intégrer la Classe Figaro Beneteau. « C’est un circuit professionnel avec un très bon niveau, qui permet de naviguer beaucoup et de faire ses armes » a expliqué le marin.

En octobre 2023, il lance l’acquisition de son Figaro, faisant le pari de l’acheter seul, avant d’aller toquer à la porte de partenaires potentiels. Il passe l’hiver sur l’eau, à s’entraîner sans relâche avec le Pôle de Lorient : « Nous avons un super groupe, avec de nombreux bizuths. Ce sont ceux qui, comme moi, vont faire la Solitaire du Figaro pour la première fois. »

L’hiver est également tourné vers la recherche de partenaires. « J’avais de quoi lancer le projet, mais je n’avais pas de quoi aller tout seul jusqu’à la Solitaire du Figaro ». Il croise alors la route de l’entreprise Almond. Le contact passe rapidement avec les deux fondateurs associés et c’est en tant que partenaire titre que ces derniers décident de rejoindre l’aventure ! « Je souhaite vraiment les inclure dans le projet, leur transmettre ce que je vis en mer. Ayant travaillé comme consultant, j’ai une bonne connaissance du monde professionnel. Il y a de nombreux parallèles à faire entre la course au large en solitaire et les valeurs et mécanismes de l’entreprise. »

D’un point de vue sportif, Thomas ne cache pas ses ambitions : « Je vise un podium bizuth, si c’est sur la Solitaire du Figaro c’est encore mieux ! » La course phare de l’année se jouera en trois étapes, dont la première débutera mi-août. « L’idée, c’est d’arriver prêt et de faire une belle première Solitaire, en espérant qu’il y en ait d’autres après. »

La saison a commencé tôt cette année, avec une première course en solitaire début mars, la Solo Guy Cotten. Une épreuve en trois manches entre parcours côtiers et au large, qui a permis à Thomas d’effectuer un premier test en conditions de régate : « Les épreuves en Figaro ont la réputation d’être difficiles, on court sur des bateaux monotypes, face à des marins redoutables qui sont sur le circuit depuis longtemps. Je suis donc parti sur cette première course en visant d’autres objectifs que la performance sportive : être à l’aise, maîtriser le bateau, naviguer en sécurité, etc. Je fais un joli milieu de tableau sur la grande course et j’arrive à être dans le match : le bilan est donc positif ! »

Thomas participe ensuite au Trophée Laura Vergne fin mars, cette fois-ci en double. Avec son binôme Thomas André, ils terminent 4e de la grande course. Une performance dont ils sont fiers, de bon augure pour la suite de la saison. En effet, à partir de la semaine prochaine, le nouveau skipper d’Almond enchaînera trois courses en six semaines : « Je pars motivé et dans le but de prendre du plaisir à naviguer ! »

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Semaine Olympique Française de Hyères. Les derniers tickets pour les JO de Paris délivrés

55th Semaine Olympique Française - Toulon Provence Méditerranée. With two regattas: Qualified Nations and The Last Chance Regatta © Sailing Energy / Semaine Olympique Française 26 April, 2024

On connait désormais les dernières nations qui participeront aux Jeux Olympiques de Paris pour les dériveurs solitaire femmes et hommes, dériveurs double hommes et femmes, catamarans double mixte et dériveurs double mixte. Demain samedi marquera la fin de la compétition pour les dernières series encore en lice en Qualified Nations avec des conditions diamétralement opposées à celles d’aujourd’hui à savoir un vent d’est de 20 à 25 nœuds mais surtout dans une mer beaucoup plus agitée.

Qualified Nations
Redistribution des cartes en dériveur solitaire féminin (ILCA 6). La Hollandaise Marit Bouwmeester cède pour la première fois sa place de leader. Grâce à une très belle journée l’Américaine Charlotte Rose s’empare de la tête avec 3 points d’avance sur Marit. En troisième position, la Norvégienne Line Flem Hoest fait son entrée dans le Top 3 au détriment de la Belge Emma Plasschaert. Les Françaises sont respectivement ce soir 11ème (Marie Barrue), 17ème (Louise Cervera) et 19ème (Pernelle Michon).
Chez les hommes en dériveur solitaire (ILCA 7), l’Anglais Michael Beckett et l’Australien ne sont ce soir qu’à un point d’écart. La victoire dans la Medal Race se jouera entre ces deux hommes. De son côté Jean-Baptiste Bernaz est toujours dans le Top 10 et participera demain à la Medal Race. L’Allemand Philippe Buhl est troisième.
Avec 4 courses validées aujourd’hui en dériveur double féminin (49er FX), l’opportunité de creuser l’écart ou de recoller au score était bien présente. Les 4 premiers équipages ont tous remporté une course. Hollandaises (Van AAnholt/Duetz), Suédoises (Bobeck/Netzler), Néo-Zélandaises (Aleh/Meech) et Danoises (Schmidt/Schmidt) se livrent une belle bataille pour le podium. Journée très compliquée pour les deux duos français à la 8ème et 9ème place du classement général.
Avec 4 courses au compteur lors de cette dernière journée qualificative avant la Medal Race en dériveur double masculin (49er), les Espagnols Diego Bottin et Florian Trittel, les Polonais Dominik Buksak et Szymon Wierzbicki et les Français Erwan Fischer et Clément Pequin se sont neutralisés aujourd’hui en termes de points, 22 pour les Français et les Espagnols et 24 pour les Polonais. Tous se retrouveront demain pour la grande finale. Léger avantage pour les Espagnols qui avec 17 points d’avance sur les Polonais au classement général ne risquent pas grande chose.
Grâce à deux très belles courses disputées dans un vent soufflant entre 10 et 15 nœuds, le duo français Camille Lecointre et Jérémie Mion vire ce soir en tête dans la catégorie dériveur double mixte (470). Les Suédois Anton Dahlberg et Lovisa Karlosson rétrogradent d’une place, les Anglais Martin Wrigley et Bettine Harris sont toujours sous la menace des Espagnols Jordi Xammar et Nora Brugman. Demain sera la dernière journée avec une Medal Race qui s’annonce tonique et serrée.
« Nous étions un peu dans le brouillard aujourd’hui. Changement des conditions et de secteurs mais nous avons validée deux courses. Ça nous a plutôt bien réussi avec une victoire et une place de deuxième. Nous avons été plus raisonnable dans nos choix. Pour la Medal Race on l’attaque en première position. Ce qui est agréable, c’est surtout que l’on a assez de points pour faire un ou deux. Le troisième et le quatrième sont trop loin. Nous assurons au moins une médaille. Si le vent est fort demain il va falloir faire attention aux Suédois » commentait Camille Lecointre.

Last Chance Regatta – La Medal Race

Premiers à achever les courses de la Medal Race en cette avant dernière journée de la SOF, les 10 premiers en dériveur double masculin (49er) ont ouvert le bal de la distribution des tickets pour les JO. Les Allemands Jakob Meggendorer et Andreas Spranger s’imposent devant les Belges Yannick Lefebvre et Jan Heuninck. Comme hier, les Brésiliens Marco Soffiatti Grael et Gabriel Silva Somoes sont sur la dernière marche du podium. Dans cette catégorie 4 tickets ont été distribués. L’Allemagne, la Belgique, le Brésil et Hong Kong peuvent déjà se projeter vers les JO de Paris.
Chez les femmes (49er FX), la Medal Race a redistribué quelques cartes. Les deux équipages de polonaises s’emparent de la première et de la deuxième place à savoir Aleksandra Melzacka et Sandra Jankowiak et Gabriela Czapska et Hanna Rajchert. Les Allemandes Maria Bergamn et Hanna Wille montent sur la troisième marche du podium. Au tableau des tickets, Pologne, Finlande, Allemagne, Japon et Tchèquie accèdent aux JO. Dans cette classe, la Pologne, l’Allemagne et le Japon ont tous deux équipages dans le Top 10.
Les Italiens, dominateurs en phase qualificatives, le sont également en Medal Race en dériveur double mixte (470). Les deux duos italiens composés de Giacomo Ferrari et Alessandra Dubbini et Elena Berta et Bruno Festo s’emparent respectivement de la première et de la deuxième place. Les Slovènes Tina Mrak et Jakob Bozic prennent la troisième place.
Si les Italiens valident un ticket pour les JO, Slovènes, Grècques et Turques accèdent aussi au JO.
En dériveur solitaire féminin (ILCA 6), la Roumaine Ebru Bolat remporte la Medal Race devant la Chypriote Marilena Makri. Tatiana Drozdovskaya (AIN) échoue en finale au profit de la Slovène Lin Pletikos. L’indienne Nethra Kumanan grâce au programme des nations émergentes obtient le premier ticket pour l’Inde, les deux autres nations qualifiées sont Chypre et la Slovénie.
En dériveur homme (ILCA 7), la Medal Race n’a pas changé le classement, le Coréen Jeemin Ha s’impose devant l’Estonien Karl-Martin Rammoqui et le Malaisien Khairulnizam bin Mohd Afendy. Dans cette catégorie 4 pays obtiennent leur ticket pour Paris 2024. Les 3 premières nations obtiennent leur ticket, le Salvador remporte la dernière place pour Paris 2024.
La Medal Race n’aura pas eu d’effet sur le classement de la Medal Race en double mixte (Nacra 17). Les Danois Natcha Violet Saouma-Pedersen et Mathais Bruun Borreskov remportent cette dernière confrontation devant les Turques Alican Kaynar et Beste Kaynakci et les Belges Lucas Claeyssens et Eline Verstraelen.
Quatre tickets sont distribués et tombent dans l’escarcelle des Danois, des Turques, des Belges et des Japonais.

Avec 50 nouvelles places pour les JO de Paris 2024, le tableau des nations est complet. Les Turques remportent le plus grand nombre de places (4) devant les Japonais, les Grecques, les Slovènes et les Polonais (3). Suivent derrière, les Allemands, la Belgique, Hong Kong, la Finlande, les Tchèques, les USA, la Suisse, l’Autriche et l’Estonie avec deux tickets par pays. Viennent ensuite avec un ticket, l’Italie, le Brésil, l’Angleterre, Israël, le Portugal, la Lituanie, la Slovaquie, la Suède, le Danemark, la Corée du Sud, la Malaisie, la Roumanie, Chypre, l’Inde, le Salvador et enfin la bannière neutre.

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Pôle Finistère Course au Large. Erwan Tabarly : “Cela s’annonce tonique !”

Pôle Finistère course au large 10 avril 2024 Photo Vincent Curutchet / Pôle Finistère course au large - Photo : Vincent Curutchet / Pôle Finistère Course au Large

La Transat qui s’élance dimanche de Lorient en direction de New York est réputée pour sa difficulté. Elle se déroule sur une route nord, au cœur des dépressions. Quinze coureurs du Pôle Finistère Course au Large y participent, essentiellement en IMOCA. Erwan Tabarly, entraîneur, est formel, cette Transat sera engagée :

Erwan Tabarly : « C’est une transat qui s’annonce tonique. La première nuit, ça va aller car ce sera dans du petit temps mais ça va vite se renforcer. Il y a plusieurs passages dans du vent de plus de 30 nœuds, au reaching ou au portant. Plusieurs petites dépressions se succèdent et elles génèrent des vents forts. Sur ces bateaux, ça déménage. Cette Transat sera fidèle à sa réputation. Elle est plus courte que les transats classiques en termes de milles mais c’est une navigation engagée sur une route Nord avec de la mer et du vent. Sur la fin du parcours, il peut aussi y avoir du brouillard lié à une température de mer froide qui peut descendre jusqu’à 3 degrés seulement. »

Les coureurs du Pôle :

IMOCA :
Eric Bellion (Stand As One)
Jérémie Beyou (Charal)
Charlie Dalin (MACIF – Santé Prévoyance)
Sam Davies (Intiatives Cœur)
Violette Dorange (Devenir)
Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo For a Job)
Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer)
Jean Le Cam (Tout Commence en Finistère – Armor Lux)
Nicolas Lunven (Holcim – PRB)
Sebastien Marsset (Foussier)
Justine Mettraux (Teamwork – Team SNEF)
Paul Meilhat (Biotherm)
Yoann Richomme (Paprec Arkea)
Damien Seguin (Groupe APICIL)

Class40 :
Vincent Riou (Pierreval – Fondation Goodplanet)

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Eurocat. Des conditions parfaites pour l’Eurocat

Antoine Dujoncquoy / YCC

La 36e édition de l’Eurocat s’est ouverte aujourd’hui dans des conditions parfaites : 12-14 nœuds de vent et du soleil. Les comités de course ont pu lancer quatre courses pour toutes les catégories, sauf les C4 qui ont validé trois courses. De quoi satisfaire les 100 équipages venus de France, Belgique, Irlande et Grande-Bretagne pour profiter de trois jours de régate et de fête.

Classements
En C4, Corentin Savina et Axel le Bihan font un carton plein et prennent la tête de leur catégorie.
Yanel Thiercelin et Lou Cheylan mènent en C3 devant Vincent Bellec et Marceau Gioanetti du YC Carnac.
François Morisset et Lenaic Billard sont en tête en Dart 18, tout comme Eilin Gorgues et Eliott Legru en Nacra 15.
En Viper, Youen Champs et Titouan Moreau font une entame de régate parfaite et s’imposent en cette fin de première journée.
Les incontournables Frédéric Moreau et Thibaut Vauchel-Camus terminent la journée en tête en F18 à l’image de Michel Kermarec et Fanny Merelle en C1.
Enfin, Alex Farrall et Alex Warrington prennent le leadership de l’Européen Hurricane.

Les animations battent leur plein
Labellisés Grande Cause Nationale 2024, l’Eurocat et son village ont proposé de nombreuses activités physiques pour le grand public. La marche aquatique ou la découverte des oiseaux du littoral ont été plébiscitées et les Olympiades des centres de loisirs ont regroupé une centaine d’enfants du territoire. Les animations vont continuer à battre leur plein pendant le week-end, de 9h30 à 18h00.

Loïs Berrehar, parrain de l’Eurocat 2024: “J’ai la chance d’être le parrain de cette 36e édition. L’Eurocat c’est une belle flotte, un niveau international. Ça fait plaisir de voir tous ces bateaux et ces gens régater. J’ai participé plusieurs fois à l’Eurocat et je crois que je l’ai même gagnée il y a plus de dix ans. C’est chouette de voir cette dynamique au club où j’ai fait mes premiers bords en cata et où j’ai tout appris. Le cata de sport c’est facile à mettre en place et malgré sa petite taille, ça va très vite. C’est mon support de prédilection et ça fait trop longtemps que je n’en ai pas fait. J’espère pouvoir participer l’année prochaine sur un de ces magnifiques bateaux ! Longue vie à l’Eurocat !”.

Samedi 27, l’épreuve qui a fait le succès de l’Eurocat : le Grand Raid, verra s’élancer toute la flotte sur un parcours longue distance autour de l’île de Houat.

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Class40. Le nouveau Crédit Mutuel de Ian Lipinski

Copyright : Christophe Breschi / Crédit Mutuel

Le deuxième Class40 Crédit Mutuel numéro 202 a été officiellement révélé ce vendredi à Lorient en présence de son skipper Ian Lipinski et de toute son équipe, de Daniel Baal, d’Éric Petitgand, et de nombreux salariés et élus mutualistes de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. L’artiste Santa, marraine du bateau, a parfaitement officié en inaugurant en musique cette nouvelle épopée technologique et maritime pour l’équipe Skipper Crédit Mutuel.

La construction de ce nouveau bateau s’inscrit dans le prolongement logique d’une aventure débutée en 2019 et qui a écrit de très belles pages de la Class40 : « En termes de performances sportives, le pari a été gagnant, avec des succès qui se sont enchaînés. Technologiquement, le Class40 Crédit Mutuel a complètement révolutionné la classe. Ce pari technologique gagnant s’est concrétisé dans les relations entre un homme, une aventure sportive et tout un réseau, une communauté de salariés, sociétaires et élus mutualistes. L’engouement est réel, la dimension humaine essentielle. » déclare Daniel Baal, président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

« Avec ce nouveau bateau, Ian Lipinski incarne avec brio nos choix d’innovation technologique au service de la performance. C’est un réel plaisir et c’est très enthousiasmant d’assister à la présentation de ce magnifique Class40 et de partager ces moments avec ses nombreux supporters venus des quatre coins de l’Hexagone et des Outre-mer » ajoute Éric Petitgand, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Avancées architecturales et technologiques

La voie architecturale du scow – l’étrave arrondie qui modifie le comportement du bateau dans les vagues, et qui lui confère plus de puissance – a été adoptée par la majorité des projets nautiques récents. Pour tous, les calculs se sont affinés, les retours d’expérience se sont additionnés. Riche des enseignements cumulés, Ian Lipinski, l’architecte David Raison et les équipes mobilisées autour de la naissance du Class40 202 se sont appuyés sur l’existant – le Class40 158, bateau iconique de l’évolution de la classe – et les avancées de l’état de la science.

« L’idée était de faire évoluer le bateau précédent en tenant compte de ses qualités, mais aussi de ses défauts. Tout se joue sur des détails et sur des compromis faits en amont de la construction. Le 158 avait d’énormes atouts, à commencer par sa polyvalence. On avait choisi de ne pas chercher la toute-puissance. Pour le 202, on a décidé de favoriser les conditions de medium au portant qu’on va retrouver souvent dans les alizés – ce fut le cas lors des dernières Transatlantiques », indique Ian Lipinski.

La forme de la carène a changé : elle permet de donner plus de puissance. Elle est plus tendue dans l’axe du bateau, avec plus de largeur à l’avant. Une autre innovation est peut-être encore plus déterminante comme l’ajoute le skipper : «A l’intérieur du bateau que nous avons développé un aspect inédit : l’agencement de structure, en longitudinal, qui permet de gagner en solidité, grâce aux dessins de David Raison. Cette structure longitudinale s’appelle des carlingues. Elles vont de l’arrière à l’avant, de la coque au plafond, tout en créant trois sections dans l’aménagement intérieur. La structure latérale est supportée par ces grosses carlingues, ce qui permet de diminuer le poids de toutes les cloisons transverses. Cela permet aussi de faire un maillage plus serré de l’ensemble des panneaux et de mieux résister aux efforts de slamming (la tendance qu’un bateau dont l’étrave peut avoir à effectuer des mouvements brutaux et verticaux).»

Du fait de sa mise à l’eau très récente, ce n’est pas avec le dernier-né des monocoques de 12,15m que Ian Lipinski prendra le départ de The Transat CIC ce dimanche. Le skipper va vivre les deux prochaines Transatlantiques sur le toujours aussi vivace et robuste Class40 158. Le Class40 202 commencera à défier ses concurrents sur la CIC Normandy Channel Race le 15 septembre prochain.

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Imoca. Conditions favorables attendues dimanche

Ce dimanche, Clarisse Crémer s’alignera avec son IMOCA sur la ligne de départ de la course The Transat CIC, aux côtés de 32 autres skippers de la classe sur un parcours difficile qui les emmènera à New York en plus de 8 jours.

Bonne nouvelle pour le départ, les dernières prévisions météorologiques sont des plus encourageantes. Si samedi, la côte sera frappée par une dépression, une belle fenêtre semble se dégager pour le jour J, avec un anticyclone bien établi sur les Açores qui devrait offrir des conditions idéales. Est attendu un vent d’ouest-nord-ouest soufflant entre 12 et 18 nœuds, un scénario parfait pour permettre aux bateaux de filer à pleine vitesse vers l’océan.

Si les premières heures seront clémentes, cela ne durera pas. Rapidement, les skippers devront négocier au mieux avec un front dépressionnaire. « Il y aura de bonnes conditions météo pour le départ. Les bateaux partiront au près, ce sera un départ assez confortable. Puis rapidement arrivera une dépression accompagnée d’un front, qui évolue encore. Nous sommes très attentifs à celui-ci, ce front-là est plus actif et plus fort que ce que l’on imaginait. Pour la route, Clarisse aura deux options, soit aller dans les vents fort pour essayer de dépasser le front rapidement, soit s’en éloigner et préserver le bateau. Il faudra trouver le bon curseur.. Une fois cette dépression dépassée, elle devra traverser une dorsale, ce qui est une zone sans vent, avant de repartir vers New York. » Explique Alan Roberts, responsable de la performance pour l’équipe L’Occitane en Provence.

Entre les changements de températures attendu sur cette traversée de l’Atlantique et les conditions météorologiques très variables, la traversée de Clarisse promet d’être sportive : les conditions laissent présager de nombreux changements de voile dans les premiers jours puis des températures froides à bord. « C’est sûr que ce sera sportif pour elle, elle va connaitre des conditions très variées en très peu de temps, et le froid va arriver progressivement à bord, ce qui rend les conditions de vie embarquées plus difficiles. Ce sera un bon entrainement finalement pour le Vendée Globe. Elle devrait arriver aux Etats-Unis en un peu plus de huit jours » ajoute Alan.

La compétition s’annonce donc palpitante, offrant à Clarisse et aux autres navigateurs une expérience précieuse en vue du Vendée Globe.

Source CP

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Eurocat. 100 inscrits à la 36e édition de l’Eurocat

La 36e édition de l’Eurocat se tiendra du 26 au 28 avril dans la baie de Quiberon. Organisée depuis 1986 par le Yacht Club de Carnac , cette épreuve marque le début de la saison pour tous les férus de catamarans. Les conditions promettent d’être optimales pour les 100 inscrits venus de France, Belgique, Irlande et Grande-Bretagne . Parmi les coureurs, on retrouvera des noms bien connus tels que Thibaut Vauchel-Camus, Yvan Bourgnon ou Emmanuel le Roch et des fidèles de l’épreuve comme William Sunnucks ou François Sangiardi .

Loïs Berrehar et L’Echappée Bleue
Loïs Berrehar sera le parrain de l’Eurocat 2024. Licencié au YC Carnac depuis son plus jeune âge, coureur au large au palmarès remarquable, vainqueur notamment de la Transat Paprec en double avec Charlotte Yven et 3e de la Solitaire du Figaro en 2023, Loïs a participé à de nombreuses reprises à l’Eurocat, notamment en SL15.5 à ses débuts . Il sera présent lors du briefing coureurs vendredi 26 avril et accueillera les enfants du projet Échappée Bleue , lancé en 2020 par Surfrider Foundation en collaboration avec le vainqueur de la Route du Rhum 2018, Paul Meilhat. L’Echappée Bleue vise à transmettre aux plus jeunes l’amour de l’eau et de l’Océan tout en valorisant les projets et actions de Surfrider pour la défense des milieux aquatiques.

Le village de l’Eurocat
Cette année marque le retour du village de l’Eurocat qui sera placé sous le signe de l’ environnement et du développement durable . De nombreux acteurs locaux se sont mobilisés pour proposer des ateliers et animations gratuites pour petits et grands. Parmi les exposants présents, on pourra retrouver l’association Surfrider Foundation qui organise des ateliers DIY pour apprendre à fabriquer de la lessive ou du baume à lèvres et un grand ramassage de déchets. Blue Lines proposera aux pratiquants de sports nautiques d’apprendre à réparer leur combinaison en néoprène. Anne Jacob fera découvrir le plancton et la pêche à pied tandis que Bretagne Vivante animera des découvertes des oiseaux du littoral .
Des initiations sportives seront également ouvertes à tous : kayak, paddle, sauvetage sportif, surfskate, aquagym, beach volley, longboard dancing ou marche aquatique seront au programme grâce à Nautic Sport, Sports Nature, Du Temps pour Glisser et Dans Longboard School.
Les amateurs d’ art et de cultureseront également servis avec Christophe Garcia et ses créations éphémères sur la plage. Stéphanie Gontard, artiste quiberonnaise, présentera ses œuvres en matériaux recyclés et la librairie de Carnac, Le P’tit Monde de Zabelle, proposera une sélection d’ouvrages autour des thèmes du village. Enfin, un grand concert de Tramp Experience clôturera la journée de samedi 27 avril.
Enfin, des bacs de collecte de voiles, combinaisons, écoutes, bouts et cordes ainsi qu’un espace de troc et don de matériels nautiques seront à disposition.

Convivialité
L’Eurocat est la combinaison parfaite entre le côté sportif et l’aspect convivial d’une régate : de belles confrontations sur le plan d’eau avec l’occasion pour les amateurs de virer les bouées bord à bord avec les professionnels suivis de moments de partage à terre. Afin de répondre au mieux aux attentes des coureurs, le YC Carnac organise un BBQ le vendredi soir et un «apéro huîtres» après la remise des prix du Grand Raid. La remise des prix du dimanche sera l’occasion pour tous de se retrouver pour un moment de partage et de «refaire» la régate.

Programme
Le lancement des hostilités sera donné le vendredi 26 avril avec les premières manches sur des parcours techniques dans la baie.
Samedi 27, l’épreuve qui a fait le succès de l’Eurocat : le Grand Raid , verra s’élancer toute la flotte sur un parcours longue distance autour de l’île de Houat. Le YC Carnac offre aux concurrents la possibilité de participer uniquement au Grand Raid.
Dimanche 28, les dernières manches seront lancées pour départager les coureurs avant la traditionnelle remise des prix.

Source Orga.

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Figaro. Trente-quatre marins prêts pour la Solo Maitre Coq !

@ Vincent Olivaud

Le coup d’envoi de la 21e édition de la Solo Maître CoQ – la deuxième des cinq épreuves comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2024 – sera donné ce mardi 30 avril. Si, habituellement, elle permet aux marins du circuit Figaro Beneteau de se remettre dans le bain et de reprendre leurs marques pour la première fois de la saison en mode « course », ses nouvelles dates dans le calendrier changent cette fois un peu la donne. Après la Solo Guy Cotten qui s’est déroulée mi-mars à Concarneau, la trentaine de skippers engagés dans la compétition a, en effet, déjà eu une première occasion de se jauger et d’évaluer la concurrence. Reste qu’en un mois et demi, certains ont rectifié le tir, d’autres, à l’image d’Elodie Bonafous opérée du genou en octobre dernier, signent leur retour, tandis que quelques-uns, comme Gaston Morvan, victime d’une collision lors du premier round, débarquent avec une vraie soif de revanche. En somme, si une première tendance s’est dessinée, elle risque bien d’être nettement chamboulée aux Sables d’Olonne la semaine prochaine !

Un mois et demi après leur première course de la saison – et un mois après le Trophée Laura Verge disputé en équipage pour certains -, les Figaristes ont désormais rendez-vous aux Sables d’Olonne pour la Solo Maître CoQ, parrainée cette année par Julien Pulvé, skipper remplaçant Vendée Globe de Yannick Bestaven.

Les bateaux sont en effet attendus à Port Olona ce samedi tandis que les premières confrontations sont prévues à partir de mardi avec, au programme, des parcours côtiers d’une trentaine de milles au large des côtes Vendéennes puis une grande course de 340 milles. « Dans la foulée de cette épreuve, deux autres (le Trophée Banque Populaire Grand-Ouest et la Le Havre Allmer Cup, ndlr) vont s’enchaîner très vite. Il va falloir gérer l’effort dans la durée lors de ce gros bloc et ne pas tout donner d’un coup mais, au contraire, réussir à être régulier », annonce Loïs Berrehar, le vainqueur de la première régate de la saison qui se montre prudent mais qui ne cache pas non plus ses ambitions. « J’ai très bien commencé l’année et donc, forcément, j’aimerais bien continuer sur ma lancée et faire preuve de constance dans la plus haute partie du tableau. Je sais que la concurrence ne compte pas me faciliter la tâche et qu’ils sont nombreux à vouloir la première place mais mon but est d’être performant et de réussir à conforter mon avance au classement du Championnat », détaille le Skipper Macif 2022 qui va retrouver des adversaires de taille tels que Romen Richard (Voile Passion Santé Trans-forme), Jules Delpech (Orcom / La Réunion), Basile Bourgnon (Edenred), Alexis Loison (Groupe Réel), Martin Le Pape (Demain), Maël Garnier (Selencia Cerfrance) ou encore Gaston Morvan (Région Bretagne CMB Performance), resté, pour sa part, sur une vraie frustration à l’issue de la Solo Guy Cotten, une collision avec Chloé Le Bars (Endobreizh) lui ayant coûté très cher et ce, malgré un reclassement par le jury (10e). « J’ai rarement eu aussi hâte de tirer des bords sur mon Figaro », a commenté le Finistérien dont le bateau a été remis à l’eau ce lundi après un mois de chantier afin de réparer un important trou sur le bordé avant droit. « Ça a été très frustrant pour moi de me retrouver dans cette situation et j’ai évidemment très envie de prendre ma revanche sur cette Solo Maître CoQ », relate Gaston Morvan qui avait forte impression avant sa rencontre fortuite avec son ancienne partenaire de team, et qui compte bien le confirmer. « Je sais ce que je suis capable de faire. Il faut à présent que ça se concrétise », note le marin, à l’aise aussi bien sur les parcours construits que sur les épreuves plus hauturières. « Mon but, cette semaine, c’est d’être bon sur les in-shore et excellent sur la grande course que j’aimerais beaucoup gagner. A mon sens, c’est important de se mettre un peu la pression avant la Solitaire du Figaro ! », souligne Gaston Morvan qui garde en tête que Corentin Horeau, le vainqueur de l’édition 2023 de l’épreuve, a ensuite remporté la fameuse reine des courses en solitaire et à armes égales. Idem pour Tom Laperche l’année précédente.

Trente-quatre marins en lice, dont 14 bizuths et sept femmes

Comme Loïs, il le sait cependant, la concurrence s’annonce redoutable d’autant que certains font leur retour après avoir manqué le premier rendez-vous à Concarneau. Parmi eux, on peut citer l’Espagnol Pep Costa (Orlabay), tout juste de retour en métropole après sa 4e place dans la Niji40 à bord d’Amarris au côté de Gildas Mahé et de Tom Dolan (Smurfit Kappa – Kingspan), mais aussi et surtout Élodie Bonafous. Opérée des ligaments croisés l’automne dernier, la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose est évidemment très attendue même si sa rééducation est à peine terminée et qu’elle se focalise avant tout sur la Solitaire. Même si elle est déterminée à ne pas griller les étapes malgré sa récente victoire sur le Trophée Laura Vergne en double avec Corentin Horeau. « A quelques jours de ma première confrontation de l’année en solo, je suis partagée entre différents sentiments. D’un côté, j’ai hâte d’en découdre de nouveau et de l’autre je suis assez stressée car j’ai vu les copains beaucoup s’entraîner cet hiver alors que de mon côté, je suis restée sur le banc de touche. Il est important pour moi de ne pas me tromper d’objectif. Mes buts, lors de cette Solo Maître CoQ, sont de voir comment je me sens avec mon genou, de ne pas me refaire mal puis de me jauger techniquement. L’idée, en clair, ce n’est pas tant de voir où je me situe par rapport aux autres mais plutôt de faire le point sur moi », commente la navigatrice qui fait partie des sept femmes en lice dans cette 21e édition. Une édition qui doit, au total, accueillir 34 marins parmi lesquels 14 bizuths dont certains ont d’ores et déjà montré qu’ils étaient capables de titiller les moustaches des gros bras du circuit, comme Arno Biston (Tizh Mor). « C’est vrai que j’ai fait une bonne entrée en matière à Concarneau mais je garde la tête froide. Je n’ai pas un gros budget, je m’entraîne comme je peux en parallèle de mon boulot et je régate avec les armes que j’ai. L’important pour moi reste avant tout de me faire plaisir. Quand je vais sur l’eau, c’est finalement le plus facile. C’est, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau, alors j’en profite au maximum d’autant que le circuit est incroyable et que j’aime particulièrement le fait de régater à armes égales. J’aborde donc les choses avec décontraction », raconte le Montpelliérain dont la dernière épreuve aux Sables d’Olonne n’était autre que la Mini Transat en 2021. Épreuve lors de laquelle il avait déjà montré l’étendue de son talent tout comme d’ailleurs de nombreux autres « rookies », en 2023 ou avant, parmi lesquels, Laure Galley (DGM MORI Academy), Adrien Simon (Faun), Jacques Delcroix (Actual), Thomas de Dinechin (Opagan) ou encore Quentin Vlamynck (Les Étoiles Filantes) qu’il conviendra aussi de surveiller de près cette semaine !

Source CP

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Class40. Jonas Gerckens dévoile son nouveau bateau aux couleurs de la Belgique !

Class40 187 CURIUM - VOLVO / Skipper : Jonas Gerckens (BEL)

Le skipper belge Jonas Gerckens et son équipe Belgium Ocean Racing dévoilent leur nouveau bateau le «187 Volvo/Curium» aux couleurs de la Belgique. Aux côtés des partenaires actuels, s’ajoute NESCAFÉ, un sponsor fort pour soutenir ce projet d’envergure qui mènera l’équipe jusqu’au tour du monde Globe40.

« Nous avons volontairement choisi le noir/jaune/rouge pour la décoration du 187 Volvo/Curium, car notre volonté est de mettre en avant les talents belges sur les mers du globe. J’ai toujours été très fier d’être belge et je suis ravi de pouvoir dorénavant naviguer avec la Belgium Ocean Racing. Il s’agit d’une équipe qui rassemble des skippers complémentaires, majoritairement belges et animés par la même passion du large » précise Jonas Gerckens.

Le « 187 Volvo/Curium » a été préparé durant tout l’hiver pour les 2 grandes courses de la saison : l’Atlantic Cup qui relie Charleston à Portland fin mai et la célèbre transatlantique Québec-Saint Malo qui aura lieu de fin juin-début juillet. L’équipe de la Belgium Ocean Racing se préparera ensuite pour la course autour du monde Globe 40 qui aura lieu en 2025 et en 2026.

Pour la Québec Saint-Malo, Jonas aura à ses côtés Djemila Tassin (10ème/59 Mini Transat 6.50 – 2024) , Corentin Douguet (3ème Route du Rhum Class40 – 2022) et Renaud Dehareng : « En tant que co-skipper, propriétaire du bateau et sponsor principal à titre privé j’ai un double objectif: réaliser un rêve, une course au large autour du monde aux côtés de professionnels et créer une structure qui permet aux jeunes talents belges de disposer d’un encadrement de qualité (bateau, coachs, management de projet, expertise du pôle compétition de Lorient,…) pour se lancer dans la course au large. »

Jonas Gerckens, Renaud Dehareng, Djemila Tassin et Corentin Douguet @VincentOlivaud)

Pour aboutir à ce projet Belgian Ocean Racing, en plus des soutiens actuels, Jonas s’est entouré d’un nouveau partenaire de choix et évident à ses yeux « Je suis ravi que Nescafé embarque à bord de notre aventure d’autant plus que je suis un grand amateur de café. En mer, il n’y a pas beaucoup de choses qui vous remontent le moral. Après des intempéries ou des siestes trop courtes, une boisson chaude a le don de vous redonner l’énergie nécessaire pour faire avancer le bateau. Sans compter que je partage des valeurs communes avec NESCAFÉ dont la furieuse envie de réaliser mes rêves, l’optimisme et le dépassement de soi » se réjouit Jonas.

Après les grandes courses sur le 187 Volvo/Curium, Jonas participera aux championnats du monde de course au large en double mixte avec la jeune belge espoir de la course au large Djemila Tassin. La compétition aura lieu au mois de septembre au départ de Lorient. Ce sera l’occasion pour le binôme belge de se frotter aux autres nations lors d’une compétition organisée par le World Sailing.

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