Marc Guillemot (Safran), à son équipe ce dimanche :
« J’étais sous spi depuis hier matin (samedi) malgré les rafales à 38 nœuds : Safran est même monté à 29,5 nœuds ! Et je n’ai pas barré une seconde… Dans la nuit, le vent a molli un peu et j’ai pu aller dormir. Mais après minuit, le vent a forci et c’est devenu difficile pour le pilote de suivre avec la mer plus par le travers. Il y avait de nouveau jusqu’à 33 nœuds et j’étais à l’intérieur en train de manger quand le bateau est parti à l’abattée ! J’ai réussi à récupérer le bateau, à empanner de nouveau pour libérer le spi qui s’était enroulé autour de l’étai, mais j’ai perdu deux manivelles de winch… Je suis reparti encore deux heures sous spi, mais ça devenait de plus en plus chaud : j’ai affalé et c’était acrobatique pour descendre la voile avec la chaussette qui s’est enroulée autour de l’étai… Mais ça a marché et maintenant je suis sous grand-voile à deux ris et trinquette. Le vent a commencé à tourner au Sud-Est et je fais route vent de travers entre 16 et 23 nœuds. Il faut que je profite de ces conditions stables pour manger et dormir. »
Une pointe à 29,5 noeuds pour Safran !
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