La course « Les Sables – Horta – Les Sables » se résume souvent à un jeu de chat et de souris avec le fameux anticyclone des Açores. Qu’il se décale vers le nord et les concurrents vont devoir chercher à jouer avec les gradients de pression en observant les phénomènes périphériques : d’une petite dépression thermique sur l’Espagne qui générera des vents de nord à nord-est le long des côtes de Galice peut venir le salut. L’essentiel sera d’éviter de se faire engluer dans des zones de calmes. Le prologue de l’épreuve, couru en équipage sera une belle occasion de jauger de la concurrence, départ à 14h pour un parcours en baie d’environ deux heures. Une ultime répétition avant le coup d’envoi de la course, samedi 2 juillet à 19h02.
On l’oublie parfois, mais joindre l’archipel des Açores, c’est traverser plus d’un tiers de l’Atlantique Nord en provenance des côtes françaises. Autant dire que le parcours fait appel à toutes les qualités nécessaires en navigation hauturière. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nombre de navigateurs sont de dangereux récidivistes : Trois navigateurs témoigneront de leur indéfectible fidélité à la course en se présentant pour la troisième fois : Lionel Régnier (Wanted Partner) viendra tester sa nouvelle monture avant le départ de son prochain tour du monde en double en septembre prochain. De même Jean-Edouard Criquioche et Jacques Fournier (Groupe Picoty) font montre de la même volonté d’engranger des milles avant de faire le tour de la planète.
D’autres reviennent pour le plaisir de la course et pour l’accueil exceptionnel qui est réservé à chaque équipage à Horta où Armando Castro, figure tutélaire du port, veille à ce que l’escale demeure gravée dans la mémoire de tous. C’est le cas d’Olivier Grassi (Grassi Bateaux), des frères Arnaud et Benoît Daval (Techneau), de Denis Lazat et Rémy Aubrun (L’Express Sapmer) ou bien encore Gonzalo Botin et Alvaro Lopez-Doriga (Tales).









