A la veille de son anniversaire, Maud tire un premier bilan du convoyage de L’OREAL PARIS depuis la Rochelle. Partie le 17 juillet, Maud et ses équipiers auront dû faire face, tour à tour, à des zones de calmes plats et une grosse tempête au passage du Cap de Bonne Espérance avec des vents à plus de 90 nœuds (170 km/h). Une longue traversée de 9000 milles (14500 km) qui aura surtout permis à la navigatrice de prendre ses marques à bord et de mieux connaître le bateau, avant son départ en solitaire, mi-octobre, pour son périple « à contre courant ».
Maud : « Plus je passe du temps sur ce bateau et moins je le trouve grand. Mais physiquement j’ai beaucoup souffert et mon corps doit encore s’habituer pour manœuvrer au mieux cette grosse bête de 26 mètres. L’endurance physique reste une de mes principales appréhensions pour mon tour du monde. Nous étions en famille à bord et après 50 jours de mer, il me tarde d’arriver à La Réunion. J’ai profité de ce convoyage pour faire le maximum de manœuvres seule, afin de vraiment me confronter à ce que sera la vie à bord en solitaire ! »