Six mois après le lancement du projet Marc Emig et moi, Marseille autour du Monde, le marin marseillais renoue avec la compétition en solitaire. Il revient pour la sixième fois, sur la Solitaire du Figaro, se frotter au gotha des skippers, sur le bateau (marcemigetmoi.com) aux couleurs de son projet. Quelques jours avant de prendre le départ, le Figariste marseillais dresse un état des lieux :
Un 6e Figaro : « Cʼest lʼune des plus belles courses, et lʼune des plus dures à gagner. Il faut être prêt à 100% au départ, sans trop se prendre la tête. Elle se court beaucoup à lʼinstinct, se gagne en étant
opportuniste, et non pas en se contentant de suivre. »
Marcemigetmoi.com : « Cʼest le nom de mon bateau, mais aussi la première pierre de lʼédifice qui va me conduire au départ du prochain Vendée Globe. Mes deux principaux partenaires sont la Ville de Marseille et la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, et je suis fier de véhiculer lʼimage
de ma ville. Au fond de moi, je cours pour Marseille, avec les Marseillais. »
Bateau : « Dʼhabitude, jʼarrive au dernier moment. Cette année, jʼai décidé de venir plus tôt. On est arrivé mardi 13 juillet, avec lʼéquipe de la Grande Motte, et on sʼentraînera sur lʼeau dans les jours à venir. On est trois à sʼoccuper exclusivement de mon bateau. On reçoit les voiles aujourdʼhui, ce qui va nous permettre dʼêtre prêts en amont, alors que dʼhabitude, je fais ça dans lʼurgence. »
Mental : « Je suis reposé et très content de retrouver la compétition. Lʼentraînement depuis plusieurs mois, cʼest bien, mais au bout dʼun moment, tu as envie de régater, ça te démange ! Jʼen ai tellement envie ! »
Tactique : « En fin de semaine, je vais commencer à bosser la météo et élaborer mon parcours pour la première étape. Le prologue permet de voir les forces en présence et de se placer dans de bonnes conditions psychologiques, même si il nʼa aucune incidence sur le classement général. On fait tourner les machines et on effectue les derniers réglages. «
Objectif : « Cʼest une course tellement difficile que je ne me fixe pas dʼobjectif. Si ce nʼest bien faire les choses, me donner au maximum et ne pas avoir de regret. Je préfère terminer dixième content de moi, plutôt que deuxième et pas content de moi. Je veux être fier de ce que jʼai fait. Disons quʼà chaque fois que jʼai manqué un peu de compétition, ça mʼa réussi… »
