Les cinq équipiers de l’Hydroptère DCNS ont pu tester la nouvelle configuration du trimaran volant dans un puissant mistral méditerranéen ce week-end. Alain Thébault, Jean Le Cam, Yves Parlier, Jacques Vincent et Luc Alphand ont enchaîné les runs, évoluant entre 20 et 45 noeuds de vitesse selon les angles de vent. Le travail sur la polyvalence du bateau a porté ses fruits.
Le trimaran est stable dans le passage des vagues. Les profils des foils ont été reconstitués cet hiver au chantier de La Trinité Sur Mer. Les changements d’incidence sur les ailes immergées, lorsque le bateau monte ou dévale la houle, se feront sans perte de stabilité. Au niveau du plan de voilure, les améliorations permettent désormais d’évoluer à 140° du vent avec une vitesse bateau de l’ordre de 30 noeuds pour 20 noeuds de vent. Autre sujet central : l’asservissement du plan porteur arrière. Jusqu’à présent le réglage de ce dernier était fait manuellement et servait simplement à optimiser l’assiette moyenne du bateau en fonction des conditions de navigation. L’équipe technique a défini un mode d’asservissement du plan porteur arrière permettant d’amortir considérablement les mouvements de roulis et de tangage du bateau et ainsi d’améliorer son comportement, donc ses performances, en haute mer.
L’Hydroptère DCNS naviguera encore quelques jours en baie de La Ciotat pour une série de derniers tests. Il sera ensuite chargé sur un cargo pour rejoindre Los Angeles où il se positionnera en stand-by météo pour sa tentative de record de la traversée du Pacifique jusqu’à Honolulu.
