François Gabart remporte le Grand Prix GMF
Il y avait un pointage spécial entre les phares du Stiff et celui du Four pour établir le Grand Prix GMF (doté de 800 euros). Et c’est François Gabart (Skipper Macif 2010) qui décroche la timbale ce matin à 4h52 devant Armel Le Cléac’h (Brit Air) et le bizuth Yoann Richomme (DLBC).
Thomas Rouxel (Crédit Mutuel de Bretagne) : « J’ai fait quelques bons coups »
« Il y a eu du jeu depuis le départ : une bonne dizaine voire une bonne vingtaine de coups à jouer, c’était super intéressant, super sympa, ça partait dans tous les sens. J’ai fait quelques bons coups mais aussi des moins bons. Le fait d’être face au courant créait du vent ce qui nous a permis de passer. On a eu un super lever de soleil sur le goulet de Brest. Puis certains sont passés à l’est de l’île de Sein et d’autres comme moi dans le raz pour bénéficier d’un courant plus fort, ce qui je pense a été payant. Je n’ai jamais été aussi bien classé depuis le départ. C’est pas mal car je pense que les classements risquent de changer un peu moins jusqu’au passage de la dorsale qui devrait avoir lieu demain. On n’est pas arrivé à Gijón, on a fait la moitié mais la deuxième partie va être très différente de la première. L’idée va être d’aller placer l’empannage dans la dorsale au bon endroit au bon moment.»
Damien Guillou (La Solidarité Mutualiste) : « Je suis passé par toutes les places »
« J’ai l’impression d’être passé par toutes les places depuis le début de l’étape. Il y a beaucoup de retournements de situation, cela montre que rien n’est jamais fini. En tous cas c’est vraiment intéressant. On est tous regroupés maintenant, pas de souci. Je suis content de ma position pour le moment. La nuit dernière, à un moment, on avait une pleine lune très forte et il faisait presque jour, j’étais près des côtes, c’était vraiment un beau moment. Le bateau fonctionne bien maintenant sous pilote, je vais en profiter pour ranger et m’allonger un petit peu. »
Karine Fauconnier (Eric Bompard Cachemire) : « tout va se jouer dans le golfe de Gascogne »
« Je suis réconciliée avec l’étape, car les débuts étaient un peu difficiles. Maintenant, on est tous regroupé et ça va se jouer dans le golfe de Gascogne. Je suis claire avec ma stratégie mais la stratégie sera-t-elle claire avec moi ? C’est à Eole d’en décider. Je suis à fond, j’aimerai aller dormir un peu mais ce n’est pas le moment de lâcher la barre parce que la mer s’est un peu levée et ça bringuebale le spi dans tous les sens. Tout à l’heure ça marchait bien sous pilote, mais maintenant, fini les vacances. Le soleil est là, on fait sécher le bateau et la bonne femme ! »
Romain Attanasio (Savéol) : « fatiguant pendant deux jours »
« Le soleil fait du bien. J’ai raté mon départ… dès le bateau comité. J’ai été loin tout le temps et j’ai passé mon temps à tenter de rattraper tout le monde. Heureusement que les choses ont un peu tourné ce matin dans le Four car jusqu’ici, ce n’était pas très agréable d’être derrière. Beaucoup de skippers savent comment on empanne dans une dorsale mais ce sera peut être le dernier coup à jouer si jamais on n’arrive pas de nuit en Espagne dans les orages. Le fait marquant c’est que ça été fatiguant pendant deux jours. Mais maintenant le bateau avance quasiment tout seul et ça nous permet de dormir. »
Les echos du large
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