Jean-Pierre Dick, double vainqueur de la Barcelona World Race, ne viendra pas défendre son titre pour la troisième édition dont le départ sera donné le 31 décembre prochain, mais il garde bien entendu un oeil sur l’épreuve. Parmi les changements proposés pour cette troisième édition, la mise en place d’une zone d’exclusion dans le Sud pour éviter les glaces et la suppression du passage par le détroit de Cook.
Le skipper niçois réagit à ces modifications. Pour la zone d’exclusion, on verra à l’usage. “C’est une approche intéressante, mais je ne suis pas certain que ça ouvre le jeu tant que ça. Sur les portes des glaces, il y avait un vrai côté stratégique qu’il ne faut pas oublier. Il fallait vraiment viser le point où on allait valider son passage de porte. Ce pouvait être l’occasion pour un concurrent de se refaire, ça pouvait relancer la course. On l’a vu sur le Vendée Globe où une des premières portes de l’océan Indien avait provoqué un regroupement des premiers. On va regagner en sentiment de liberté, mais qui sait ? On va peut-être figer les positions… Concernant le détroit de Cook, je reconnais que c’était terriblement frustrant pour moi. D’une part parce que j’ai vécu un bon moment en Nouvelle-Zélande, et de l’autre parce que tu arrives dans ce détroit entre les deux îles du Nord et du Sud, c’est l’été. Tu imagines les gens en train de faire des barbecues sur la plage et toi, tu vas redescendre vers l’hiver. C’est bizarre”.










