Le navigateur russe a opté pour une route par le nord des Kerguelen qu’il laisse désormais derrière lui. Cependant, comme il a signalé il y a quelques jours les hauts-fonds au nord de l’archipel aggravent l’état de la mer, l’obligeant de rester bien au nord. Pour le moment c’est le froid, qui le gêne le plus, "Il fait extrêmement froid. Je n’arrive plus à respirer sur le pont. L’air glacial me "brûle" les poumons. J’ai besoin de mettre une écharpe pour me protéger le visage. La neige, qui tombe en abondance rend le travail dans le cockpit très difficile. Bien que nous soyons à la fin du mois d’avril, on a l’impression que ce soit le milieu de l’hiver ici. Peut-être que je suis fatigué, ou bien c’est l’hiver qui arrive. Il y a quelques jours, le vent a atteint 48 nœuds du nord-ouest avec des creux de 5 à 6 mètres, mais après 12 heures de suroît, les creux atteignaient 8 à 9 mètres et cela s’aggrave encore. (…) Naviguer sous un coup de vent du nord-ouest et les vagues ressemblent aux Alpes, mais un coup de vent du sud-ouest et cela ressemble plutôt à l’Himalaya, ce qui n’est guère la même chose…
Fedor fait face aux rudeurs de l´hiver
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