Parti mardi en tout début d’après-midi de Port la Forêt, PRB a rejoint les Sables d’Olonne ce jeudi en fin de nuit. Vincent Riou a profité de ce convoyage en solitaire pour accomplir les 400 milles encore nécessaires à la qualification définitive de son monocoque pour le Vendée Globe en effectuant plusieurs aller-retours au sud de la Bretagne. Désormais en règle, le tenant du titre et recordman de l’épreuve est véritablement entré dans la dernière ligne droite pour le tour du monde.
Interview de Vincent Riou :
Comment s’est déroulée cette qualification ? :
« Très bien si ce n’est que le beau temps a fait sortir les pêcheurs. Lors de mes allers-retours en Bretagne Sud j’ai du en croiser plus de 100. Inutile de dire que je n’ai pas beaucoup dormi. »
C’était ta première navigation depuis le chantier entamé en août ?
« Oui et tout s’est bien passé. La nouvelle quille que nous avons installée cet été apporte ce que nous en espérions. Elle allège le bateau de 200 kg et ramène les poids plus en arrière. Résultat : au portant PRB est plus « facile » à mener aux allures rapides. »
Après deux transatlantiques, quels enseignements tires-tu de tes « strakes » (bouchain qui dessinent de part et d’autre de l’avant de la coque une espère de moustache, ndr) ? :
« Dès que le vent est medium – entre 12 et 22 nœuds – le bateau ne « marsouine » plus (s’enfoncer) au reaching. Donc il va plus vite et est plus facile à mener ».