Et quel os en la personne de Chris Dickson ! Le skipper de BMW Oracle a fait tomber Mathieu Richard et ses équipiers en demi-finale par un sévère 3 à 0. Et pourtant, ils y croyaient car depuis le début de l’épreuve, ils naviguaient bien mais quand on arrive à ce stade de la compétition, il faut être à son meilleur niveau. C’est certainement là que le bas blesse car Mathieu a enchainé 3 grosses épreuves de match racing en 3 semaines : la Croatie (2e), l’Allemagne (5e) et l’Italie (4e). Et hier, c’était la journée de trop ! Pas assez de jus, pas assez de peps pour bousculer le néo-zélandais. Au final, une déception relative des ligériens car ils sont toujours présents au meilleur niveau mondial. Ils devront désormais espacer un peu plus les épreuves pour grimper sur la plus haute marche !
"Je n’ai pas écouté mon ‘maître’ en match racing : Bertrand Pacé. Il m’a toujours dit que l’on pouvait enchainer deux épreuves de haut-niveau à suivre mais surtout pas trois. Le match racing demande d’avoir un maximum d’énergie, de concentration, de peps… C’est un sport très exigeant qui demande à l’équipage d’être très bon sur une courte période. Un match dure en moyenne 20 minutes pendant lesquelles on doit ‘tuer’ l’adversaire. C’est une partie d’échec en accélérer où physiquement et intellectuellement on doit être au top. Les manœuvres doivent être parfaites et on doit connaître les règles sur le bout des doigts pour éviter les pénalités et essayer d’en mettre à l’adversaire. Il faut être à 100% sinon la moindre faute se paye cash, surtout contre des pointures du match racing comme Chris Dickson", précise Mathieu Richard.
Mathieu Richard tombe sur un os
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