Orma : Bidegorry actuel leader du championnat

Bidegorry :  “Rester dans le même dynamique “”
 
Actuel leader au classement du Championnat Orma, Pascal Bidégorry qui coure sa première année à la barre d´un multicoque 60 pieds, peut être fier des performances réalisées cette saison. Pour ce Grand Prix de Lorient, plan d´eau du port d´attache du trimaran “”Banque Populaire””, le navigateur n´a qu´un objectif : continuer de faire du bon travail jusqu´à la fin, sans vouloir se mettre trop la pression.
 
– Dans quel état d´esprit abordez-vous ce cinquième et dernier Grand Prix de la saison ?
 
“” Aujourd´hui, après l´intouchable Franck Cammas, “”Banque Populaire”” est le bateau qui a réalisé les meilleurs résultats en Grand Prix. Nous allons donc essayer de rester dans la même dynamique que lors des précédentes épreuves, en particulier le Grand Prix de Galice de celui de Fécamp. L´idéal serait de terminer l´épreuve de Lorient avec le même sentiment de satisfaction qu´à Vigo : le sentiment d´un travail bien fait et d´une cohésion, d´une complémentarité au sein de l´équipage palpables. “”
 
Les Courreaux de Groix sont connus pour leurs forts courants de marée et leurs effets de site très particuliers. De plus, la météo annonce de la brise…
 
“” Cela risque d´être délicat car nous manquons encore d´automatismes et d´expérience dans le vent fort et instable. On va donc se concentrer sur les manches les unes après les autres et essayer de faire le moins d´erreurs possible car dans ce type de conditions, la moindre bêtise se paie cash. “”
 
– Après Lorient, vous passerez à un tout autre exercice, celui de la Transat Jacques Vabre. On imagine que ce week-end, vous allez chercher à valider une dernière fois le bateaux avant de traverser l’Atlantique ?
 
“” La vraie difficulté sera de trouver un compromis permettant d´être performant ce week-end sans mettre à mal le bateau. Reste que rien ne sert de faire un blocage sur une éventuelle avarie, parce que c´est le meilleur moyen pour qu´elle arrive (rires)… “”
 
Propos recueillis par
Perrine Vangilve”