Pour Dongfeng Racing cette cinquième étape entre Auckland et Itajai (Brésil) serait “la plus dure de l’épreuve”. Si l’on parle des mers du Sud et du cap Horn, on comprend déjà pourquoi, mais en fait, une fois arrivé au large de Terre de Feu, il reste plus de la moitié de la route à faire. Cette étape sera marquée par de changements climatiques rapides. Les températures devraient rapidement chuter deux jours après le départ dimanche de la Nouvelle-Zélande. Normalement il faut s’attendre ensuite à un vent fort de l’ouest et une traversée rapide jusqu’au cap Horn. Si le cap dur marque la délivrance, ce passage reste parfois une véritable épreuve comme on vient de voir dans la Barcelona World Race avec le passage de Jorg Riechers et Sébastien Audigane. La remontée de l’Atlantique Sud marque le retour vers un temps plus chaud, mais souvent dans cette zone, il faut faire face aux orages et de l’instabilité au large des côtes de l’Uruguay et du Brésil. Il s’agit en tout cas de la plus longue étape en distance de ce tour du monde avec un parcours théorique de 6 776 milles à parcourir, soit presque 300 milles de plus que la descente de Barcelone jusqu’au Cap lors de la première étape.
Pour rapel, la course in-port d’Auckland se disputera à 14h heure locale ce samedi avec le départ vers Itajai programmé le lendemain.
