Après une absence de deux ans du circuit de la course au large, le skipper britannique Phil Sharp est de retour sur l’eau et rêve de participer au Vendée Globe 2016. Il sera au départ de la prochaine Solitaire du Figaro qu’il compte bien exploiter comme une porte d’entrée dans la Classe IMOCA. A 33 ans, Phil est sans doute l’un des marins britanniques les plus talentueux et déterminés de sa génération.
Ingénieur diplômé en génie mécanique, Phil Sharp a déjà à son actif une bonne série de résultats et possède une solide expérience sur de nombreux supports en solitaire. Il a débuté dans la classe Mini terminant à la quatrième place au Brésil lors de la Mini Transat 2005. L’année suivante, il a remporté la Route du Rhum en Class 40, en arrivant avec plus d’une journée d’avance sur Gildas Morvan. Et lors de la Solitaire du Figaro 2011, il se classait régulièrement dans le Top Ten. Pour le Vendée Globe, Phil vise un projet capable de gagner et affirme d’ores et déjà qu’il n’est pas du genre à faire des compromis
Phil Sharp : “Je savais que j’allais revenir à la course au large après la Solitaire 2011. Je m’active depuis pour essayer de trouver des partenaires afin de lancer un programme IMOCA. Mon objectif est de construire un projet fiable et de viser une belle performance. Un projet pour faire le tour de la planète à bord d’un bateau solide et performant, ce sont les deux éléments clés. A partir de là, on connaît ses limites et on sait jusqu’à où on peut aller. Il y a des évolutions intéressantes dans le cadre de la jauge, que l’on verra aux cours des années à venir, même si la jauge est désormais plus contraignante avec la quille et le gréement standardisés. Mais on peut toujours innover en jouant avec les paramètres pour améliorer la performance.”
“J’adore les courses en solitaire. Pour moi, la récompense est plus importante. J’aime bien relever des défis. J’aime repousser les limites. Ce que j’affectionne tout particulièrement avec le Vendee Globe c’est le défi personnel et l’aventure humaine. On passe dans l’inconnu. C’est une grande mission, un test d’endurance, qui est peut-être plus éprouvant mentalement que physiquement. Je ne prends le départ d’une course que si j’ai la possibilité de la gagner. Ce n’est pas mon truc de jouer l’acteur pour un sponsor. On a beaucoup à apprendre des programmes comme celui de Tanguy de Lamotte. Il a bâti une campagne qui a bien fonctionné sans viser jamais la victoire, mais ce n’est pas mon but personnel. J’ai le mors aux dents et j’ai faim de la victoire.”
Source: Vendée Globe










