Sidney Gavignet espère boucler son tour d´ici mardi après-midi

    Majan - trimaran Oman Sail
    Majan - trimaran Oman Sail

    Avec une moyenne intermédiaire de 18 nœuds à mi-parcours de sa tentative de battre le record du tour des îles Britanniques, le tandem Oman Air Majan-Sidney Gavignet affichait une avance relativement confortable sur le record de référence de Thomas Coville qui avait fait, en 2006, la grande boucle à 11,85 nœuds de moyenne sur son multi 60 pieds, Sodeb’O. En ramenant ce soir, la vitesse moyenne depuis le départ à 16,13 nœuds, avec 303 milles couverts ces dernières 24h, cette journée de dimanche sera sans doute la moins productive de cette tentative de record.

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    Depuis le début de la matinée, les vents ont été instables en force et en direction car Oman Air Majan se trouve dans une zone de transition météo. Sidney a donc beaucoup manœuvré pour adapter son plan de voilure à une météo fluctuante et évolutive. « Ce matin, le vent tournait à droite, de plus en plus vers l’arrière et mollissait aussi. Déjà, en début de nuit j’avais changé de foc (passant du n°3 au n°2), puis j’ai renvoyé la GV de 3 ris à grand voile haute (d’un coup!). Ce matin donc, je décidais donc d’installer le petit genaker. La manoeuvre m’a pris un certain temps, mais quel plaisir de sentir le bateau repartir dans 10 noeuds de vent ! A peine le temps de s’en satisfaire que le vent remontait brusquement à 16 noeuds…….! Il fallait bien se résoudre à rouler le genaker à peine déployé! puis redérouler le J1, puis reprendre un ris! »

    En ce début de soirée, Sidney est en train de négocier le contournement d’une petite dépression peu active afin de se positionner au mieux cette nuit et de renvoyer les chevaux. Pour cela, il est en train de tirer un peu au large pour se positionner favorablement afin de débouler demain au reaching sur l’Irlande.

    Des extrapolations d’ETA commencent à se dessiner. Selon le routeur de Sidney, Marcel van Triest, Oman Air Majan pourrait franchir la ligne d’arrivée Mardi, fin de matinée ou début d’après-midi. Mais il peut encore se passer encore beaucoup de choses sur les quelques 670 milles qui restent à parcourir avant d’arriver au cap Lizard.