C’est un jeu du chat et de la souris qui se joue avant l’arrivée au Cap prévue demain après-midi. Le navigateur d’Abu Dhabi, Simon Fisher a décidé de positionner son bateau au vent de l’équipage franco-chinois. Une option risquée avec un écart assez faible. C’était alors le gros soulagement pour les hommes sur Abu Dhabi ce matin de constater qu’ils gardent plus ou moins la même avance qu’hier. A 8h ce matin, l’écart est toujours de 6 milles entre les deux leaders.
Le vent fort et frais a faibli et la mer est plus calme aux abords de l’Afrique du Sud, mais la tension restera élevée à bord des bateaux jusqu’à l’arrivée qui est à 500 milles devant leurs étraves, comme nous l’explique le reporter sur Abu Dhabi, Matt Knighton en parlant de son skipper : “Ian n’arrive pas à dormir car le stress reste élevé. Il a les yeux rouges, s’inquiète à chaque fois que la vitesse tombe et son humour célèbre est beaucoup moins évident…”
A bord de Dongfeng, Caudfrelier reste optimiste en tant que chasseur. “La pression est sur les épaules d’Ian Walker. Pour nous, ce serait bien d’arriver deuxième après nos soucis techniques et nous n’avons pas grand’chose à perdre.”
Si ce week-end, les retardataires profitaient de plus de vent que les leaders, ce n’est plus le cas ce matin. Team SCA est de nouveau le bateau le plus lent de la flotte, tandis qu’Abu Dhabi profite du vent le plus fort. L’hémorragie des milles se poursuit pour Mapfre et SCA. Les filles frôlent désormais 600 milles de retard sur les leaders, la faute à une dorsale avec des vents faibles.
Classement de 8h
1. Abu Dhabi
2. Dongfeng à 6 milles
3. Brunel à 38 milles
4. Vestas à 81 milles
5. Alvimedica à 262 milles
6. Mapfre à 527 milles
7. SCA à 598 milles
