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Du nouveau pour le rendez-vous monotype

Grand Prix de l'Ecole Navale
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Le Grand Prix de l’Ecole navale 2006 se déroulera du 23 au 28 mai 2006 en rade de Brest. Grande nouveauté pour cette cinquième édition puisque l’Ecole navale accueillera de nombreuses compétitions propres aux séries engagées comme le Championnat d’Europe J80 et les Nationaux Open 7.50 et Open 5.70. Cent quarante monotypes nouvelle génération sont attendus au Grand Prix de l’Ecole navale 2006 pour six jours de vitesse, technologie et régate entre trois bouées.

L’Ecole navale organisera avec le soutien de Brest métropole océane – Communauté urbaine, le championnat d’Europe J80 du 23 mai au 28 mai 2006 où plus de soixante voiliers seront présents en rade de Brest côté port du Moulin blanc (rond C).

Les grands Open 7.50 organiseront leur National pendant le grand prix et courront une épreuve longue distance le jeudi 25 entre Lanvéoc et le port de Brest. Les Mumm 30, habitués de la presqu’île de Crozon viendront répéter leurs gammes avant leur Championnat d’Europe (rond B).

Les sportboats régateront dans l’anse du Poulmic dès le 26 mai. Les Open 5.70 disputeront leur National, les Speed Feet 18, 747 OD, Mach 650 et enfin Open 6.50 donneront comme chaque année un fabuleux spectacle (rond A).

Cette épreuve nautique est devenue en cinq ans l’une des compétitions les plus appréciées par les régatiers amateurs de sensations fortes et un véritable banc d’essai des nouveautés à une coque.

Le Grand Prix de l´Ecole navale : ” C´est un rassemblement unique de talents humains et de technologies très novatrices. L´Open 7.50 est un bateau génial dans le haut de la gamme qui se décline sans perdre ses qualités planantes dans des séries plus petites. La France a la chance de disposer d´un vivier exceptionnel de coureurs doués et de concepteurs imaginatifs. Ils trouvent dans ce grand prix l´occasion de rivaliser au plus haut niveau dans un registre qui privilégie la glisse et le “” fun “”. Et puis il règne ici à Lanvéoc un esprit “” Ecole navale “” très sympa, une vraie ambiance sans contrainte. Le plan d´eau est absolument génial, très préservé. La passion y est palpable. » dixit le Baulois Loick Peyron, présent lors de l’édition 2005 et récent vainqueur de la transat Jacques Vabre.

Alors, rendez-vous est à nouveau pris pour le plus grand rassemblement de sportboats en Europe, deuxième étape du Sportboat Master Tour, circuit qui fêtera sa deuxième année d’existence.

Gros plan : L’Ecole navale au cœur de la monotypie

Depuis l’édition 2005 du Grand Prix de l’Ecole navale, l’Ecole navale a continué à s’inscrire dans la voile de compétition. Victor Lanier, membre de l’équipe de France militaire de voile (EFMV) a, en effet, remporté le Tour de France à la voile en amateur sur « Espoir Ile-de-France ». Nicolas Pauchet (EFMV) a remporté le 13 novembre le championnat de France Espoir de match racing. L’équipe de France militaire remporte le National J80 alors que les cadres de l’Ecole navale finissent à une belle troisième position. Christophe Espagnon termine 3ème du Mondial Tornado. Enfin, l’école a accueilli la finale Union Nationale de la Course au Large (UNCL) les 18 et 19 novembre. « Une régate d’anthologie courue dans 28 nœuds de vent » souligne Alain Daoulas. A noter aussi l’arrivée de Anne-Claire Le Berre, Julie Gerecht et Alice Ponssart dans l’équipe de France Militaire. Cet équipage de Yngling s’entraîne pour les Jeux Olympiques de Pékin.

>> Championnat d’Europe J80
>> National Open 7.50 et 5.70
>> 140 monotypes nouvelle génération
>> 6 jours de navigation

Source GP Ecole Navale

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La troisième consécration de Bruno Peyron

Remise Trophée Jules Verne à Bruno Peyron
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Au-delà de l’aventure humaine, le constat chiffré est éloquent : en 12 ans, Bruno Peyron aura tout simplement abaissé de 29 jours son record fondateur. En 1993, à bord de Commodore Explorer, il avait été le premier à relever à la voile le défi de Jules Verne, passant in extremis sous la barre des 80 jours. En 2005, à bord d’une machine que l’on aurait à peine osé imaginer il y a une décennie, le navigateur et son équipage ont franchi un nouveau pas, réalisant la première giration planétaire en (nettement) moins de deux mois ! « Une évolution finalement assez logique », vous dirait le principal intéressé, « en 1993 nous partions vers l’inconnu et cela a fonctionné, puis on a lancé The Race et une nouvelle génération de multicoques géants. En 2002, à bord de l’un des 3 catamarans conçus pour cet événement, nous avons ramené le record à 64 jours. Orange II est le dernier héritier de ces bateaux et l’évolution est cohérente. » Logique et cohérente, certes – il n’en reste pas moins qu’un gain de 14 jours sur un tour du monde en seulement 3 ans constitue un bond sans précédent en termes de performance, une avancée spectaculaire sur le plan du design et de la technologie. Ce qui, et c’est bien là toute la magie du Jules Verne, n’a en rien amenuisé l’extraordinaire aventure humaine que représente un tel périple ! Retour sur images…

1993 : l’aventure initiatique
Peyron et ses troupes s’élancent à la hâte, à bord de l’ex Jet Services V modifié et renforcé pour l’occasion et coupent la ligne de départ le 31 janvier. Olivier de Kersauson et son équipage sont déjà en mer depuis une semaine, Peter Blake et ses mercenaires ont précédé Peyron de quelques heures : ce premier Jules Verne a des airs de bataille rangée ! Malheureusement, les deux rivaux de Commodore Explorer sont contraints à l’abandon, et c’est seul en piste que le catamaran va sortir d’une première tempête à l’orée du grand sud. Un second coup de tabac mémorable, avec des vents de plus de 80 nœuds, attend les intrépides au niveau du cap Horn : ils en réchapperont après 48 heures d’angoisse. Puis c’est la remontée de l’Atlantique ponctuée par les calmes et deux collisions avec des cétacés, Peyron et ses hommes boucleront un premier tour du globe en 79 jours. L’histoire est en marche…

2002 : Reprise de flambeau
Voilà maintenant 5 ans que le Trophée appartient à Olivier de Kersauson, le navigateur brestois l’ayant ravi à Sir Peter Blake. 71 jours, le défi est de taille mais le géant Orange, sister-ship du vainqueur de The Race, dispose d’un potentiel impressionnant avec ses 33 mètres de long. Après un premier départ « contrarié » le 14 février (tête de mât cassée), Orange s’élance le 2 mars 2002… dans 40 nœuds de vent, sous GV arisée et petit spi de brise ! Le ton est donné, la bête cavale et dévore les milles. Au 16ème jour de mer, l’équipage fait son entrée dans les 40èmes et se retrouve une semaine plus tard à sec de toile, dans 65 nœuds de vent. Après un océan Indien des plus chaotiques, le Pacifique se montrera propice à l’attaque et aux journées à plus de 600 milles. La fin du parcours sera néanmoins assombrie par une fissure au niveau de la rotule du pied de mât, obligeant à rallonger la route pour préserver le matériel : le chrono restera convaincant, Orange arrivant à Brest le 5 mai, après 64 jours de mer, abaissant d’une semaine le précédent record !

2005 : Un autre monde
Orange II a prouvé de quoi il était capable : 706,2 milles sur 24 heures lors d’une tentative de record sur l’Atlantique, le chiffre parle de lui-même… Il faudra néanmoins faire mieux que les 63 jours de Geronimo, mais surtout battre Cheyenne qui en franc-tireur et hors du cadre du Jules Verne a établi un nouveau record autour du globe en 58 jours ! La première portion du parcours n’est pas des plus rapides (le record Ouessant – Equateur reste propriété de Geronimo), mais c’est avec des pointes à plus de 38 nœuds que l’équipage force le passage vers le grand sud. Les records intermédiaires vont alors tomber les uns après les autres : 14 jours pour passer Bonne Espérance, 21 jours pour rallier Leeuwin… Et seulement 32 jours de mer entre Ouessant et le cap Horn, soit une semaine de mieux que Cheyenne ! Entre collisions et baisses de régime (ce qui n’est pas sans rappeler 1993…), l’Atlantique se fait une fois de plus délicat à remonter. Mais la dernière portion du parcours voit Orange II fondre sur la ligne d’arrivée dans 30 nœuds de vent, et le 15 février, le géant entre dans l’histoire. On tourne désormais à la voile autour du monde en 50 jours, à plus de 22 nœuds de moyenne !

Trophée Jules Verne : la genèse d’un pari insensé
Lorsqu’en 1984, à La Trinité sur mer, Yves Le Cornec parle pour la première fois de relever le défi de Jules Verne à la voile, il n’a qu’une conviction : le pari peut être tenu. Se basant sur la moyenne qu’il vient de réaliser sur William Saurin (le trimaran géant d’Eugène Riguidel) lors de la course Québec / Saint-Malo, il sait que les chiffres, théoriques, sont avec lui : à 13 nœuds de moyenne, le monde n’est plus « qu’à 80 jours ». Malheureusement, aucun sponsor n’est réellement sensible à la déraisonnable beauté d’une telle entreprise, mythe de Phileas Fogg ou pas… Et ce n’est qu’en 1990 qu’un groupuscule de pionniers se réunit pour reprendre le flambeau. La scène se déroule à Paris, sur la péniche d’Yvon Fauconnier, qui accueille pour l’occasion Titouan Lamazou, Florence Arthaud, Bruno et Loïck Peyron, Jean-Yves Terlain, Sir Peter Blake et Robin Knox-Johnston. Les « principes fondamentaux » sont rapidement énoncés et consignés dans ce que l’on appellera les « Accords de la Jatte » : tour du monde par les 3 caps, ligne de départ ouverte, liberté totale concernant le bateau…

Le Trophée Jules Verne : les Records

– 1993 Commodore Explorer / Bruno Peyron 79 jours et 6 heures 15´
– 1994 Enza New-Zealand / Peter Blake 74 jours et 22 heures 17´
– 1997 Sport Elec / Olivier de Kersauson 71 jours et 14 heures 22´
– 2002 Orange / Bruno Peyron 64 jours et 8 heures (18,15 n sur 29 035 milles)
– 2004 Géronimo / Olivier de Kersauson, 63 jours 13 heures 59´
– 2005 Orange II / Bruno Peyron, 50 jours, 16 heures, 20’

Tentatives et échecs
– 1993 Charal / Olivier de Kersauson, abandon, flotteur explosé après un choc à l´entrée de l´océan Indien.
– 1993 Enza New-Zeland / Peter Blake, abandon, coque fissurée après un choc à l´entrée de l´océan Indien.
– 1994 Lyonnaises des Eaux-Dumez / Olivier de Kersauson 77 jours et 5 heures
– 1995 Sport Elec / Olivier de Kersauson, abandon pour cause de météo défavorable
– 1996 Sport Elec / Olivier de Kersauson, abandon pour cause de météo défavorable
– 1998 Tracy Edwards / Maiden, abandon dans le Pacifique (équipage féminin)
– 2002 Geronimo / Olivier de Kersauson, abandon pour cause de vibration du safran
– 2003 Géronimo / Olivier de Kersauson, 68 jours 10 heures 58´
– 2003 Ellen Mac Arthur / Kingfisher 2 Abandon sur démâtage dans le Pacifique

Record du tour du monde absolu / WSSRC
2005 Orange II / Bruno Peyron, 50 jours, 16 heures, 20’

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Sodebo sauvé des eaux

Sodebo Thomas Coville 2005
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Thomas Coville a beaucoup échangé avec les experts pour tenter d’expliquer ces avaries. Ce chantier sera l’occasion de faire évoluer le trimaran : « Il est plus intéressant d’avancer que de refaire à l’identique. Nous allons fabriquer un flotteur différent de celui qui s’est brisé, en jouant sur les matériaux et la structure de la pièce. Nous allons également renforcer plusieurs zones du bateau pour remonter toute la chaîne des efforts. Nous publierons ces modifications pour qu’elles puissent servir à d’autres. » Entamer un tel chantier est certes difficile à admettre pour le compétiteur mais Thomas sait aujourd´hui qu’il naviguera à nouveau à bord de SODEBO : « Comme une maison après un incendie, on peut tout raser ou partir de ce qui est encore debout pour recommencer. Grâce aux matériaux et au savoir-faire des techniciens, ces bateaux restent réparables, même après de lourdes avaries. Savoir cela permet d’aller de l’avant et de rebondir. Je remercie en priorité Sodebo de leur confiance. Nous travaillons depuis toujours en transparence et ils connaissent les réalités de ce sport. Ce sont des battants. lIs nous le prouvent encore aujourd’hui. »

Patricia Brochard – co-présidente – confirme au nom du groupe l’engagement de SODEBO dans la voile. Elle insiste sur le programme fixé à la mise à l’eau du trimaran en juillet 2002 et déclare respecter ce cadre : « Il ne s’agit pas de renoncer face à des imprévus. Pour nous, chez Sodebo, la force d’une équipe se mesure à sa capacité de réaction ».

Reconstruire :
De la coque centrale au flotteur tribord, la structure en carbone qui constitue l’âme du bateau, comme une charpente de maison, est restée intacte malgré les chocs résultant de la chute du mât et des deux jours de remorquage dans une mer très creusée.

Le flotteur bâbord détruit, sera intégralement reconstruit. Le bras arrière bâbord a également été arraché jusqu’au siège de barre. Cette section arrondie, appelée « crosse », sera refaite et greffée sur la partie restante. Une greffe sera également réalisée pour la « crosse » du bras avant. Des chantiers extérieurs fabriqueront ces pièces et l’assemblage sera effectué à la base SODEBO de Saint Philibert.

La fabrication d’un nouveau mât et de nouvelles voiles a également été lancée.

Des nouvelles des deux marins :
Alors que Jacques Vincent est parti en Australie pour courir la Sydney-Hobart avec le VOR 60 ex-Djuice, rebaptisé ABN AMRO, à bord duquel il a remporté une étape de la Volco Ocean Race 2001-2002, Thomas Coville organise et coordonne avec Christian Dumard (project manager), ce chantier hivernal.

Source Sodebo

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On dirait le Sud…

Voiles Latines
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Mais c´est avant tout le charme irrésistible du port de Saint-Tropez, rempli pour l´occasion de ces petites coques aux couleurs pimpantes et aux voiles immenses, qui a scellé le succès de Voiles Latines à Saint-Tropez, autant pour les amateurs et les passionnés – de plus en plus nombreux – que pour le public. La manifestation a d´ailleurs devancé son public en proposant chaque année plus de manifestations à terre et sur l´eau avec cette année, outre les régates, l´organisation du second salon du Livre Méditerranéen et Maritime, le village des charpentiers, des maîtres voiliers, des gréeurs et des modélistes et les rencontres du Patrimoine.
Catalanes, felouques, pointus toulonnais, bettes et tartanons de l’Estaque, tarquiers tropéziens, anciens marbriers, mourres de pouar, gozzi ligures et guzzi sardes à gréement latin, houari ou aurique : tous les bateaux traditionnels de Méditerranée, rejoints par d’anciennes baleinières de la Marine nationale, des yoles de Bantry, répliques fidèles d’un bateau disparu depuis longtemps, et depuis l´an denier, d’anciens bateaux de travail nés ailleurs, mais ramenés et restaurés chez nous : on y voit naviguer aussi bien une chaloupe crevettière normande, un dundee, caseyeur breton,qu´un boutre pêcheur de perles de Bahrein et les belles barques catalanes de l’ouest du Rhône.

Tous se retrouvent et naviguent à Saint-Tropez, pour une fête de famille, où chacun est le cousin de l’autre. cette année, on attend trois bateaux exceptionnels: un Leudo ligure de 14 mètres, restauré au chantier Sangermani à Lavagna, Balear, un bateau traditionnel (14m) de l´île de Majorque, et Pianosa (11m), un bateau de pêche napolitain. Ces trois unités gagneront Saint-Tropez par la mer, bien entendu. Amarrés dans le Vieux port, sous la statue de Suffren jusque devant le musée de l’Annonciade, dont les voiles latines de Signac sont une des fiertés, toutes ces embarcations, sauvées par des passionnés qui ne veulent pas que meure ce patrimoine, redonnent au port de Saint-Tropez son allure inoubliable du début du XXe siècle, toute imprégnée d’impressionnisme, quand les grandes tartanes s’en allaient commercer aux Echelles du Levant.

Etape française du Circuit International de Voile Latine de l’association UNIVET, inscrite au calendrier de la Fédération Française de Voile, elle se court, pour les bateaux gréés à voile latine, sous une règle de jauge très stricte, qui favorise les restaurations authentiques, pénalisant les winches, l’inox, et tous les instruments d’aide à la navigation. Disputée dans le golfe de Saint-Tropez, sur des parcours de vent de travers, chaque manche offre un spectacle inoubliable par la diversité des bateaux et la qualité des régatiers, la catégorie plaisance permettant aux amateurs de s’initier à la régate en s’amusant, et sans trop tirer sur leurs bateaux. Les bateaux non jaugés courent avec les autres, mais sont classés à part, et grâce à des catégories spécifiques, chacun peut défendre ses chances.

Jeudi 11 mai
14 heures : ouverture du Village des charpentiers, voiliers, mateloteurs, et modélistes, installé sous un chapiteau proche de la Capitainerie.
Le Village fonctionnera jusqu’au dimanche soir non stop de 10h à 19h. Visite commentée pour les groupes, les scolaires, élèves de l’IPFM, associations, information et inscriptions enfants à l’établi des moussaillons.

Vendredi 12 mai
13 h : Déjeuner impressionniste à la Ponche (réservés aux participants)
18h : Inauguration officielle par le docteur Jean-Michel Couve, député-maire de Saint-Tropez, et l’amiral Jean-Marie Van Huffel, préfet maritime de Méditerranée, suivie d’un cocktail dans les jardins de l’Annonciade (sur invitation)
Toutes la journée, inscriptions définitives et grutages de mise à l’eau, navigation libre
17h : amarrage des bateaux dans le Vieux Port

Samedi 13 mai
Visite pour le public du bâtiment de la Marine Nationale, de 10h à 12h et de 14h à 18h
10h : salle Jean Despas (place des Lices) : ouverture du Salon du livre
11h : régate première manche, deuxième manche à suivre (départ devant la Tour du Portalet)
16h : inauguration officielle du Salon du livre
18h30 : ouverture des Rencontres du patrimoine maritime méditerranéen : présentation des candidatures au prix de la Fondation du patrimoine, conférences, présentation de la restauration des bateaux Balear ( Majorque) et Pianosa (Naples)..

Dimanche14 mai
Visite pour le public du bâtiment de la Marine nationale, de 10h à 112h et de 14h à 18h
10h/19h : ouverture du deuxième salon du livre méditerranéen et maritime salle Jean Despas, place des Lices
11h : régate : première manche, deuxième manche à suivre
19h : fermeture du Village des charpentiers
19h30 : remise des prix devant le chapiteau, esplanade du port.

DBo. (Source Maguelonne Turcat)

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Pour soutenir les sauveteurs

Sodebo
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Toujours aux côtés de la SNSM, le Record SNSM Saint-Nazaire Saint-Malo a de nouvelles ambitions :- renforcer l’élan d’adhésions amorcé depuis le mois d’avril- créer une véritable caisse de résonance sur les questions de prévention, axe de communication prioritaire de la SNSM pour les années à venir. Au-delà de sa performance sportive, le skipper deviendra un relais des messages de prévention et de comportement diffusé par la SNSM : il signera une charte de bonne conduite rédigée conjointement par l’Association du Record SNSM et les autorités maritimes et il s’engagera à respecter les règles spécifiques au Record SNSM. Dans ce cas seulement, son temps pourra être homologué. Une clé électronique sera mise à disposition de chacun des participants. Elle permettra d’enregistrer toutes les données pour s’assurer qu’il a respecté les règles spécifiques au Record SNSM, valider son temps, suivre sa performance sportive sur le site internet du Record SNSMLe Record SNSM permanent permettra de créer une vitrine continue pour la SNSM et de faire passer de manière régulière les messages de prévention et de sécurité en mer. La Semaine du record SNSM du 17 au 21 juin 2006 est un événement inédit : elle offre à tous les marins, coureurs et plaisanciers, l’opportunité de courir ensemble. La Semaine du Record SNSM est ouverte à tous les voiliers de plaisance, ou de course, à partir de 6,50 m, menés en équipage. Chaque skipper a le choix d’inscrire son bateau en course ou en croisière, selon qu’il souhaite établir un temps, ou simplement prendre part à l’événement pour soutenir les sauveteurs en mer. Les vieux gréements ont aussi choisi de rallier cette année la famille du Record SNSM et d’établir à leur tour un temps de référence : la goélette La Recouvrance, le Corentin, la Belle-Angèle, l’Etoile Polaire, l’Etoile Molène, l’Etoile marine ont annoncé leur participation.Particulièrement attachés à la sécurité en mer, ces voiliers traditionnels se mobilisent régulièrement pour les Sauveteurs en mer : « Nous faisons partie du patrimoine maritime vivant. Nous sommes des marins professionnels et nous faisons naviguer chaque année plusieurs milliers de personnes, néophytes ou confirmés. Nous devons être des acteurs de la sécurité en mer ». Le 17 juin, veille du départ, à Saint-Nazaire, tous les acteurs du monde de la mer seront invités à prendre part au débat sur la prévention, et à ouvrir de nouveaux chantiers de réflexion pour améliorer la sécurité en mer. La Semaine du Record SNSM a une double ambition : devenir un grand rendez-vous populaire et festif mais aussi servir d’outil de communication à la SNSM, encourager une prise de conscience de tous ceux qui naviguent. Programme : Vendredi 16 juin : arrivée des bateaux à Saint-NazaireSamedi 17 juin : journée de la sécurité en mer, animations des sauveteurs, débats, dîner des équipages, concertDimanche 18 juin : départ de Saint-NazaireA partir du lundi 19 juin : arrivées à Saint-MaloMercredi 21 juin : remise des prix DBo. (source www.recordsnsm.com)

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Les Class America nouveaux

Oracle
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Les Américains ont signalé qu’ils étaient sur le point de démarrer la construction dans un chantier réservé à cet effet sur la côte ouest des Etats-Unis à Anacortes, Washington. “ Notre équipe technique s’est rendue à Anacortes il y a plusieurs mois pour adapter le site à nos besoins afin que nous soyons prêts à démarrer la construction de nos bateaux » a déclaré Chris Dickson, PDG de BMW ORACLE Racing. « Nous savons désormais que nous disposons du meilleur site et de la meilleure équipe pour commencer les travaux. »Mark Turner, Tim Smyth et Mark Somerville sont les hommes de BMW ORACLE Racing responsables de ce chantier. Ce trio était déjà impliqué dans la construction d’USA-71 et USA-76, les deux bateaux de la campagne 2003 et font partie des 15 constructeurs engagés dans le projet. 30 000 heures de travail seront nécessaires pour réaliser le Class America qui devrait être terminé et rapatrié à Valencia pour naviguer au printemps. Du côté des Italiens, le chantier a démarré sous la houlette de Ximo Lopez et son équipe chez Marine Composite de Vittorio Urbinati, basé à Andora (Savona). Le nouveau Mascalzone Latino sera terminé cet hiver avant d’être assemblé et armé à Valencia. La mise à l’eau du nouveau Class America italien est prévue fin mars. Le design team de Mascalzone Latino est dirigé par Harry Dunning qui a déjà œuvré dans plusieurs équipes architecturales de la Coupe pour la conception de Stars & Stripes et de Young America. Les deux équipes ont déclaré qu’on ne leur avait pas encore attribué de numéro de voile. Ce sera chose faite dès que les travaux auront débutée. Rappelons que des numéros ont récemment été donnés à Emirates Team New Zealand qui dispose de NZL-84 et à +39 Challenge (ITA-85). Les Espagnols du Desafío sont également sur le point de commencer la construction d’un de leurs deux nouveaux ACC. Dans les mois qui viennent, nous devrions également entendre parler de Luna Rossa Challenge et Alinghi tandis que K-Challenge, Victory Challenge, United Internet Team Germany et China Team sont également sur les rangs. Team Shosholoza était la première équipe de la 32e America’s Cup à construire un nouveau bateau, RSA-83, avec lequel elle a navigué lors des Louis Vuitton Acts 2005.Source ACM

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PRORAINER récompensé par un Dame Award !

ProRainer
ProRainer

PRORAINER présente la première veste avec une doublure gonflante pouvant être insérée à l´intérieur d´une veste de quart.
La technologie T-CORE AIR permet d´obtenir une isolation optimale contre le froid en remplissant simplement la veste d´air. A la bonne température dans toutes les situations : rapidement, facilement et tout en confort.
Imaginez ! Vous naviguez avec une veste de quart et la veste OXYGEN. Vous êtes à la barre, en faisant peu de mouvements, vous commencez à ressentir le froid ? Remplissez la veste d´air. Vous êtes en manœuvre, vous avez tout à coup plus chaud ? Videz l´air de la veste. L´effet est immédiat.

Le jury international du DAME a été très impressionné par l´utilisation d´une nouvelle technologie pour résoudre un problème récurrent : le contrôle de la température pour les membres de l´équipage.

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Icom : un nouveau GPS-AIS Anti-Collision !

Icom GPS RX-AISGPS
Icom GPS RX-AISGPS

Celui-ci vient compléter la gamme nombreuse d’instruments de sécurité commercialisés par ICOM France, citons pour rappel : la détection d’homme à la mer DHAM d’NKE, la VHF SMDSM GM1600 et bien sûr toutes les radios ASN telles L’IC-M421 en VHF et l’IC-M801 ou IC–M802 en BLU. Ce nouvel instrument de navigation constitue un ensemble de sécurité anti-collision tout en un se présentant sous la forme d’une antenne verticale unique de 85 cm de long qui inclue un GPS 16 canaux WAAS/EGNOS compatible différentiel et un récepteur AIS bi- fréquence.

Installation rapide :
Munie d’un filetage classique « 1 pouce » cette antenne se fixe aisément sur un support de balcon ou une partie plane. Très légère, idéale sur un voilier, elle trouvera sa place aussi sur une barre de flèche ou en tête de mât, ainsi sa distance de détection pourra excéder 30 Milles nautiques.

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Semaine d’embruns

Farr 40
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La Semaine de Porquerolles, c´est avant tout une régate haut de gamme imaginée par deux clubs amis pour une cinquantaine d´unités de course croisière jusqu´à une vingtaine de mètres – la participation est volontairement limitée et les inscriptions se font sur dossier – organisée sous le signe du sport et de la convivialité.
En sept ans d´existence, la Semaine de Porquerolles est devenue le rendez-vous des prototypes des plus grands chantiers internationaux qui y font parfois leur première apparition de la saison, mais aussi des monotypes et des séries comme les Swan 45, IMX, First 40.7 ou Farr 40. On y retrouve sans surprises des équipages parmi les plus en vue de Méditerranée, mais également des régatiers internationaux venus d´univers aussi différents que l´America´s Cup, la course au large, la solitaire du Figaro ou encore des transfuges de la voile légères et des sélectionnés olympiques.

Nouveauté 2006 : toute la régate – inscription, cérémonie d´ouverture, départ des régates, stationnement des bateaux – se fera cette année au départ de Porquerolles exclusivement. Cette unité de lieu a été adoptée dans le but de simplifier l´accueil des concurrents, les régates ayant lieu, comme à l´accoutumée, en rade d´Hyères, sans oublier que Porquerolles fait partie intégrante de la commune d´Hyères. A noter également, l´annonce d´une flotte de 12m JI dans l´édition 2006. Plusieurs de ces bateaux mythiques, qui ont servi aux régates de l´America´s Cup entre 1958 et 1987 et continuent à faire rêver des générations de régatiers, sont effectivement basés en Méditerranée.
C´est William Borel, propriétaire de Challenge 12, et qui figure parmi les premiers inscrits à la Semaine de Porquerolles, qui est venu l´annoncer dans le cadre du Salon Nautique, avec la perspective de rassembler entre quatre et huit unités. Ces concurrents un peu extraordinaires s´intègrent parfaitement à l´esprit sportif de la manifestation, tout en incarnant le lien entre les générations.

Mercredi 24 mai
9h à 19h : Confirmation des inscription à Porquerolles
15h00 : Manche d´entraînement (facultative)
20h00 : Cérémonie d´ouverture
Jeudi 25 mai
Régate au départ de Porquerolles 11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier (plusieurs manches à suivre)
Dans la soirée : apéritif des partenaires
Vendredi 26 mai
Régate au départ de Porquerolles 11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier, (plusieurs manches à suivre)
20h00 : célèbre “dîner des Vignerons””, Orchestre
Samedi 27 mai
Régate au départ de Porquerolles 11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier, (plusieurs manches à suivre) Arrivée à Porquerolles
Apéritif
Dimanche 28 Mai
Régate au départ de Porquerolles 11h : Mise à disposition en mer, banane ou côtier (pas de départ après 14 heures)
Remise des prix à Porquerolles après les courses du jour.

DBo. (Source Maguelonne Turcat)”

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Jean Le Cam, second du Vendée Globe cherche partenaire

Jean Le Cam
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La récente transat Jacques Vabre était sa dernière course sous le pavillon de Bonduelle. Un baroud d´honneur qu´il aurait bien aimé conclure par une victoire mais la météo en a décidé autrement ” A la sortie de la Manche, on a raté le bon wagon et c´est parti par devant. On a jamais pu revenir “” Le duo de choc Le Cam de Pavant a dû se contenter de la troisième marche du podium. Ainsi va la course. Depuis 30 ans qu´il promène sa tignasse et sa hargne régatière sur tous les plans d´eau , Jean Le Cam s´est forgé une certaine philosophie.

Un coup sur la tête

Il en faut dans ce métier où malgré un palmarès long comme un jour sans vent, un talent archi reconnu on peut se retrouver sur le quai. Après un Vendée Globe où il a remporté haut le micro le prix de la communication et de l´humour et signé une belle seconde place au terme d´une bataille homérique avec Vincent Riou, le fouesnantais se retrouve à nouveau en quête d´un partenaire. En Juin dernier, Bonduelle lui a annoncé qu´il stopperait son engagement dans la voile fin 2005. “” Après le jackpot du Vendée Globe c´était dur à avaler. C´est vrai, j´ai pris un coup sur la tête mais nous ne sommes pas propriétaires de nos sponsors. Ce sont des choix d´entreprise douloureux pour moi , pas faciles pour eux “” dit-il.

Un produit clé en main

Pas question de se lamenter, ce n´est pas le genre du personnage. Plutôt que de polémiquer ou ruminer, ce taiseux préfère se tourner vers l´avenir avec confiance. “” Notre sport reste porteur . Les retombés du Vendée Globe ont été énormes.”” Mais à l ´heure où quelques jeunes marins issus de la classe Figaro annoncent la construction de nouveaux 60 pieds pour le prochain Vendée , le triple vainqueur de la Solitaire est sur le marché. Il ne manque pas d´atouts dans son jeu. “” On vend un produit clé en main avec un bateau performant et un skipper et une équipe d´expérience. Je recherche un budget de 1, 5 millions d´euros par an, amortissement du bateau compris sur un programme de quatre ans. Le point d´orgue c´est le Vendée Globe mais dans moins d´un an il y a la Route du Rhum à ne pas louper. “” Ses yeux pétillent d´envie. Le Cam qui a tant bourlingué n´est pas rassasié de navigations au long cours.

Envie d´un second Vendée Globe

Le dernier vendée Globe a régénéré ce personnage entier et attachant qui ne caresse pas toujours les médias ou les organisateurs dans le sens du poil. C´est clair, il a envie d´y repiquer “” Le Tour du monde en solo cela a été une découverte. Je m´y suis senti bien et je suis partant pour une nouvelle virée. D´autant qu´il devrait y avoir du monde. La dernière fois on a tourné en 88 jours. Cela devrait aller encore plus vite la prochaine fois. “” Mais compte tenu du contexte pas question de se lancer dans la construction d´un nouveau bateau. “” La dernière fois on a mis le bateau à l´eau en Mai pour partir en Novembre et on a eu quelques soucis de quille. C´est souvent comme cela. On est passé entre les gouttes mais pour partir plus zen, je préfére nettement naviguer sur ce bateau fiabilisé. On a encore plein de choses à faire pour le développer “”. Marin hors pair, Le Cam est aussi un technicien perfectionniste. “” Notre métier ne cesse d´évoluer à la vitesse grand V, c´est ce qui le rend passionnant “” conclut il. Après une transat en forme de petite annonce , Le Cam fait salon à Paris en espérant forcer quelques portes.

Gilbert Dréan ( Le Télégramme )”

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