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Le Rhum vu par…

Arrivée Géant Route du Rhum 2002
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– Ellen MacArthur : "C’est et ça restera une course très importante pour moi. J’y ai fait mes débuts en 1998 et je me souviendrai toute ma vie de l’accueil du public français qui ne connaissait pas la "petite anglaise" ! Ça m’avait beaucoup touché. Quatre ans plus tard, j’ai retrouvé cette magie, cette chaleur. De plus, c’était ma dernière épreuve sur mon monocoque "Kingfisher" (ndlr : elle avait gagné en monocoque de 60 pieds) : ça reste aujourd’hui l’un de mes plus beaux souvenirs. Oui, c’est l’une des plus belles épreuves que j’ai disputées dans ma carrière".

– Jean Le Cam : "La Route du Rhum reste la Route du Rhum, c’est-à-dire l’un des événements les plus importants dans l’histoire des compétitions à la voile. Cette course, ce sont des images fortes, des souvenirs inoubliables. En 2002, ma course s’est arrêtée à Lisbonne. En 2006, j’espère bien aller au bout".

– Bruno Peyron : "J’ai disputé les quatre premières éditions. Pour moi, c’est la reine des transats. Pour le public aussi car la Route du Rhum a toujours eu beaucoup d’importance dans le cœur des Français"

– Thomas Coville : "Cette course a quelque chose de symbolique par rapport aux rêves que ça a généré chez moi depuis mon enfance. Sportivement parlant, ce sont mes Jeux Olympiques à moi : ça fait cinq ans que je la prépare (ndlr : il a remporté le Rhum 98 en 60 pieds Open). Là, j’ai un goût amer après mon abandon il y a quatre ans. En 2006, le Rhum sera pour moi et mon équipe la concrétisation d’une reconstruction technique, humaine et psychologique".

– Patrice Carpentier : "C’est la plus fameuse des transats dans le monde. Après trois participations, j’aime toujours l’idée de partir d’un endroit où il fait froid pour arriver dans un autre endroit où il fait chaud".

– Franck Cammas : "Pour moi, la Route du Rhum, c’est tout d’abord l’image d’un multicoque qui, pour la première fois, bat un monocoque avec la victoire de Mike Birch en 1978. Le concept m’a toujours plu : un homme seul sur un bateau sur un parcours difficile, c’est forcément fascinant. Pour un coureur, c’est le summum. De plus, le plateau est toujours de grande qualité et l’engouement du public reste très important".

– Servanne Escoffier : "En tant que Malouine, la Route du Rhum fait forcément partie de ma vie depuis toujours. Petite, je me souviens de voir les bateaux au pied des remparts : ça me fascinait. Comme mon père Bob participait à la course, je l’ai aussi vécu de l’intérieur et tout ça m’a donné du rêve. En 2006, j’espère vraiment être au départ avec mon bateau".

– Jean Maurel : "Pour moi, la Route du Rhum, ça a toujours été le top. En 1978, j’étais au départ comme spectateur : ça a tout déclenché. La preuve, en 1986, j’étais sur la ligne en tant que coureur. J’en ai disputé quatre au total et j’ai toujours été fasciné par cette épreuve. Même si je suis aujourd’hui directeur de course, j’ai toujours le sentiment qu’une victoire dans la Route du Rhum représente quelque chose de très fort pour un marin. J’ai aussi noté que 264 marins ont participé à la Route du Rhum et que 147 ont terminé la course, certains plusieurs fois d’ailleurs : c’est un club fermé".

Philippe Eliès

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Les Figaristes dans le sillage d´Ulysse

Figaro en flotte sous spi
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30 bateaux, 60 marins et un parcours côtier de 1500 milles

La course aura lieu en double et se donne pour objectif d’accueillir une trentaine de Figaro-Bénéteau. Après un départ de Cannes, la flotte franchira les Bouches de Bonifacio, contournera l’île Stromboli, puis le détroit de Messine, Syracuse, Ithaque et le sud de la Grèce. Les coureurs remonteront ensuite les Cyclades, traverseront la mer Egée avant de franchir le passage des Dardanelles. Ils s’engageront enfin dans un sprint final et une traversée de la mer de Marmara, en direction d’Istanbul, terme du voyage.

200 000 € de dotations aux skippers

L’Organisation de la course a décidé de distribuer 200 000 € de dotation aux skippers, dont 100 000 € pour les lauréats au classement général, 40 000 € pour les premiers skippers à franchir les différentes portes de la course,

enfin 30 000 € pour le prologue à Cannes et 30 000 pour le post-logue à Istanbul. A noter également que le rapatriement des bateaux par cargo est offert, à destination de Marseille ou du Havre (arrivée le 22 juillet).

Istanbul, 10 000 ans d’histoire…

Le tracé de la course fait référence aux voyages d’Ulysse et à son long périple, il y a quelques 3000 ans… Une course inédite pour les Figaristes qui, tout comme Ulysse, devront affronter les caprices d’Eole et de Poséidon. L’arrivée sera jugée dans le port d’Istanbul, riche de 10 000 ans d’histoire maritime…

Source Odyssée Cannes – Istanbul

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Antoine Koch à la barre de Sopra

Trimaran Sopra
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C’est Antoine Koch qui succèdera à Philippe Monnet à la barre du trimaran Sopra Group pour la saison 2006. Agé de 27 ans et ayant déjà un parcours éloquent (victoire d’étape en Figaro/ 5ème à la Route du Rhum 2002), Koch fait partie des marins les plus prometteurs de la nouvelle génération. De formation scientifique, le jeune ingénieur et architecte naval a structuré sa vie autour de sa passion de la compétition nautique, avec une approche méthodique.Ses qualités avaient été remarquées lors de ses deux passages à bord du trimaran Sopra Group lors des saisons 2003 et 2004. Sa rigueur, sa capacité à développer le potentiel du bateau, sa motivation et la confiance qu’il inspire d’emblée ont conduit Sopra Group à lui confier la barre du trimaran. La communauté de langage et de méthode s’imposait naturellement entre Antoine Koch et les hommes qui composent la SSII, acteur majeur du conseil et des services informatiques en Europe. L’objectif est aussi simple qu’ambitieux : une préparation optimale en vue de la participation à la Route du Rhum 2006, épreuve phare du calendrier des multicoques tous les quatre ans, sorte de Graal pour les navigateurs, au même titre qu’un Vendée Globe mais dans un tout autre style… Animé d’un esprit aussi scientifique que créatif, Antoine Koch a rassemblé autour de lui une équipe jeune et dynamique avec comme objectif la recherche innovante dans le développement du trimaran. Adeptes du travail dans la discrétion, Koch et ses hommes vont résolument optimiser le Trimaran Sopra Group pour le solitaire et accumuler les milles d’ici l’an prochain, en solo ou en équipage réduit. Quant au skipper, nul doute qu’il saura jusqu’au départ du Rhum, mettre encore plus d’atouts de son côté…Source Sopra Group

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Lorient – Les Bermudes – Lorient renaît

Pogo 40
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Retour sur images. En 1979 , Eugène Ruiguidel et Gilles Gahinet revenus du diable sur leur trimaran VSD arrachent la victoire à Eric Tabarly et Marc Pajot sur leur foiler Paul Ricard dans les derniers milles de la première transat Lorient – Les Bermudes Lorient. Un final haletant qui est resté dans les mémoires comme la fameuse victoire de Mike Birch 90 secondes devant Michel Malinovsky dans la Route du Rhum 1978. Ces deux évènements ont lancé la course océanique en France.

Trait d’union entre le passé et l’avenir

La renaissance de cette longue transat ( 4200 milles ) est prévue en 2007: ” Avec Lorient – Les Bermudes – Lorient nous voulons revenir à l’idée d’origine de la course open . La course Lorient les Bermudes Lorient portait tous les éléments fondateurs avec un esprit de liberté et d’aventure. Enfin Lorient qui est un berceau de la course océanique avec des navigations vers St Barth, St Pierre et Miquelon est à un moment important de son action avec la création de la Cité de la voile, lieu symbolique pour l’histoire de la course qui a été initiée par Eric Tabarly. C’est donc un trait d’union entre le passé et l’avenir ” explique Pierre Bojic ,directeur général de Pen Duick.

De 40 à 60 pieds

Mais si elle fait référence à un passé glorieux, cette épreuve s’inscrit dans son époque et doit favoriser l’éclosion de nouveaux talents. ” Nous voulons l’installer dans la durée et concilier tradition et innovation . Nous souhaitons répondre à l’attente des classes et à une volonté de renouvellement. Elle sera ouverte aux bateaux de 40 pieds en pleine effervescence jusqu’aux bateaux de 60 pieds “

Tous les détails techniques ne sont pas encore tranchés. L’option initiale était de faire une course en double comme en 1979,” Ce sera une course en équipage réduit ” dit Pierre Bojic Cette nouvelle aventure s’élancera de Lorient le 6 Mai 2007. Elle se déroulera tous les deux ans. Le fait qu’elle revienne à son port de départ est un plus pour l’engouement du public comme on peut le vérifier avec le Vendée Globe. Les marins iront juste virer une bouée aux Bermudes ou y faire une courte escale technique si besoin.

GD

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Un tour d´Islande pour les géants en 2007

Bruno Peyron - Orange II
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Qu’ont en commun Orange II, la lignée des Club Med, Groupama III et Geronimo ? Il s’agit de navires vanetais ! Comme nous l’expliquait Yann Penfornis en novmebre, “exception faite de PlayStation, tous les géants ont une attache forte à Vannes – on se disait donc que cela aurait belle allure de les regrouper tous ici en 2007. Différents coureurs consultés m’ont fait part de leur intérêt et de leur soutien. L’idée nous est venue avec Gilles Ollier,Vincent Lauriot-Prévost et Franck Martin alors que nous étions au départ de l’Oryx Quest, au bout du monde, sans public et sans que les bateaux puissent être rassemblés sur un même site. Alors pourquoi Vannes ? Un regroupement de compétences évident (rappelons à nos lecteurs que le chantier Multiplast n’est qu’à quelques mètres du cabinet VPLP, ndlr) d’abord, mais aussi le fait qu’ici les gens viennent spontanément très nombreux assister à nos mises à l’eau – ces grands bateaux passionnent le public ! Le manque flagrant d’événement pour les géants m’a poussé à creuser un peu la question, d’abord auprès des acteurs potentiels : Franck Cammas, Bruno Peyron, Francis Joyon (qui à l’époque n’avait pas perdu IDEC, ndlr), mais aussi Mark Turner d’Offshore Challenges ou encore Tony Bullimore, et tous ont été enthousiastes.”

Sur le plan sportif, l’architecte – organisateur a annoncé que la course proprement dite mènerait les géants au niveau du cercle polaire, soit 66°33’N, lors d’un tour de l’Islande pour un total d’environ une semaine de mer. 7 jours, mais seulement 4 nuits, car la période choisie (été) permettrait de bénéficier du soleil de minuit ! Une régate au contact qui promet d’être passionnante et riche en belles images, comme l’a évoqué Bruno Peyron présent lors de la conférence de presse. Côté organisation, Yann Penfornis a indiqué être en contact avec des partenaires privés intéressés par l’événement, en précisant qu’il espérait pouvoir donner plus de précisions d’ici quelques semaines.

JB

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La Route du Rhum présente ses partenaires

Départ Route du Rhum 2002
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Depuis sa création en 1978 par Michel Etevenon, la Route du Rhum n’a pas failli à sa légende et est devenue, au fil des éditions, un cocktail gagnant… Grâce à cette course historique, la voile compte désormais parmi les sports majeurs et se place notamment, lors de la dernière édition, parmi les événements les plus médiatisés de 2002** avec plus de 10 000 sujets audiovisuels et articles de presse diffusés sur le territoire français. A la veille de la 8e édition, l’esprit de cette course fascine toujours autant les Français et la nouvelle organisation a pris le parti de poursuivre le mythe, en apportant quelques modifications notoires : d’une part en restaurant un départ unique le dimanche 29 octobre et d’autre part le tour de la Guadeloupe, avant l’arrivée au cœur de Pointe-à-Pitre, place de la Victoire, pour offrir au public un parcours encore plus visuel et un final digne d’une fin de régate, en plein cœur des Antilles.

(** : Après La Coupe du Monde de Football et les JO de Salt Lake City)

" 3 550 milles de course, seul contre tous, face aux éléments "

Si en terme de participation, 2002 aura été une édition sans précédent avec au départ, à Saint-Malo, une flotte presque doublée par rapport à 1998 (58 bateaux engagés), 2006 s’annonce déjà sous les meilleurs auspices : seule course océanique ouverte aux amateurs comme aux professionnels, elle a déjà généré plus de 50 projets, et des inscriptions ont déjà été confirmées au Salon Nautique.

Saint-Malo et La Guadeloupe : un engagement institutionnel prééminent

Sites de départ et d’arrivée depuis la création de l’événement, Saint-Malo et la Région Guadeloupe unissent une fois encore leurs efforts pour soutenir cette 8e édition.

Ce rendez-vous incontournable des Malouins comme des Guadeloupéens est un outil de développement touristique important dont l’apport économique pour ces deux collectivités est considérable.

La Banque Postale* : un nouveau partenaire principal jusqu’en 2010 !

La future Banque Postale* a décidé de s’associer à La Route du Rhum en tant que partenaire principal pour les deux prochaines éditions de la course, en 2006 et 2010, et associera son nom à la course qui s’appellera dorénavant « La Route du Rhum – La Banque Postale* ».

Ce partenariat fort marque la volonté de La Banque Postale* de soutenir sur le long terme un événement hors du commun, riche d’exploits sportifs et d’aventures humaines communes à celles qui font le quotidien des équipes de La Banque Postale* en associant performance, solidarité et confiance.

De Saint-Malo à Pointe-à-Pitre, La Banque Postale* sera un partenaire de proximité pour La Route du Rhum et relaiera auprès de ses équipes et de ses clients partout en France les rebondissements de cette transatlantique de légende.

Source Pen Duick

* Sous réserve des formalités de création de l’entreprise

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Vincent Riou élu marin de l’année

Portrait Vincent Riou 2005
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Le nom du marin de l’année 2005 a été révélé par le champion d’athlétisme Stéphane Diagana, président du jury, devant plusieurs centaines de personnes réunies dans le grand amphithéâtre de la Maison de la Radio. Le skipper de Loctudy a devancé les staristes Xavier Rohart et Pascal Rambeau, marins de l’année 2003 et champions du monde de star et Bruno Peyron et l’équipage d’Orange II, détenteur du Trophée Jules Verne.Le jury, composé de 15 personnalités, s’était réuni le 30 novembre dans les locaux du quotidien L’Equipe afin de délibérer.Interview de Vincent Riou :« Etre élu marin de l’année me fait extrêmement plaisir. C’est aussi une reconnaissance pour mon sponsor PRB, qui obtient ce titre pour la deuxième fois – la première en 2001 avec Michel Desjoyeaux, ndr- ainsi que pour le Vendée Globe et l’image que cette course a acquise auprès du grand public. Nous avons fait un beau Vendée Globe et le prochain s’annonce encore plus extraordinaire. Les belles bagarres qui ont été menées cette année ont généré plusieurs projets et cela va à la fois dans le sens du professionnalisme de notre discipline et vers l’internationalisation. D’un point de vue personnel, cette récompense est formidable. C’est la reconnaissance de tout un milieu. Je suis très fier de recevoir cette distinction. Mais je tiens à souligner que si notre discipline, la course au large, est la plus médiatique, il y a d’autres marins d’excellence, dans d’autres disciplines, qui eux aussi relèvent sans cesse de nouveaux défis.»Source FFV

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Defline Yacht : 2 Tongas pour croisières hauturières.

Tonga 23
Tonga 23

Le Tonga 16 space a pour programme les croisières dans les pays chauds, sous le soleil !

Ce modèle, a été fortement inspiré de plusieurs concepts de catamaran naviguant sous les tropiques :
-Le Hard top qui vous protège du soleil ;
-Des surfaces imposantes pour des bains de soleil ;
-Un tirant d’eau quille relevé de seulement 80cm ;
-Une annexe pouvant se fixer gonflée sur l’arceau ;
-Et surtout : un carré très lumineux et presque de plein pied avec le cockpit ! (une seule marche)

Ce carré de plein pied facilitera grandement la circulation et propose une vision panoramique sur 360°. Fini, donc le concept de descendre 4 ou 5 marches pour se retrouver dans un sombre carré.
En contre partie, le carré est haut sur l’eau. Le fardage est donc un peu plus important, et l’esthétique peut-être discutable. Après tout, nous retrouvons ces deux arguments également sur les catamarans ou cela ne semble plus être un inconvénient. Question d’habitude. Le design du roof a donc été profondément étudié afin de rendre une ligne plus fluide…

La table de navigation est également panoramique et sur-élevée.
Ce modèle est proposé avec trois cabines, trois salles d’eau, il est donc plus orienté vers la location. D’autres agencements peuvent être étudiés.

La navigation se veut simple et fonctionnelle. Ce voilier est raisonnablement toilé, et des choix comme un Solent et un Spi asymétrique faciliterons les manœuvres.

Coté appendices, nous retrouvons des bi-safrans, ainsi que le Système DER, les bi-quilles relevables qui ont maintenant bien fait leurs preuves. Ce système procure de nombreux avantages :
-un tirant d’eau quilles relevées équivalent au dériveur intégral ;
-un centre de gravité équivalent au quillard ;
-un échouage équivalent au catamaran.

La plage arrière rabattable rendra les baignades plus conviviales, et le pont en teck participe grandement au confort.
Le Spi asymétrique et le davier sont fixés sur une delphinière.

L’aluminium a été choisi pour la construction. Ce matériau est idéal pour ce programme ainsi que pour une construction en petite série.

Longueur coque : 16m
Largeur : 4.86m
Deplacement : 16.500 Kg
Lest : 5.900 Kg
Tirant d’eau 3.00m / 0.80cm
Surface voile : 144.5 m²
GV : 70.1 m²
Solent : 74.3 m²
Spi asy : 243.9m²
Capacité eau : 540 L
Capacité gasoil : 900 L
Moteur : 100 Ch
Architecte : Martin Defline
Catégorie CE : A
Matériaux : Aluminium
Vitesse théorique de carène : 8.15nd 

 

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Les “locaux”” de l´étape”

Luna Rossa Challenge contre Desafio Espanol
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” Je crois que nous sommes contents de ce que nous avons fait cette année”” résumait Karol Jablonski, le spécialiste polonais du match racing, barreur du bateau espagnol. « Nous avions de grands espoirs mais si l´on considère le peu de temps de préparation que nous avons eu, nous avons tout de même fait beaucoup. Nous sommes heureux mais nous savons que ce n´est pas la fin. C´est juste un premier pas vers 2007 et nous devons travailler dur et continuer sur notre lancée si nous voulons nous améliorer. »

Les Espagnols faisaient partie des deux challengers à rejoindre la 32e America´s Cup juste avant la première date limite d´inscription en décembre 2004. L´équipe dispose d´un budget important et a fait l´acquisition des actifs de OneWorld datant de l´édition 2003, l´un des meilleurs disponible sur le marché.

Avec cette solide base de départ, le Desafío Español a débuté sa saison en fanfare lors du Valencia Louis Vuitton Act 4 en remportant six de ses onze matchs et a terminé à égalité de points avec Victory Challenge à la cinquième place, cette dernière revenant finalement aux Suédois au tie-break. Lors des régates en flotte de l´Acte 5, le Desafío Español a rencontré davantage de difficultés en accumulant les huitième et neuvième places. L´honneur sera sauf dans l´ultime manche de l´épreuve qu´ils remportent haut la main devant leur public.

A Malmö-Skåne, le Desafío Español enclenche le turbo, l´équipe s´adjuge six victoires en match racing. Elle seront cette fois suffisantes pour accéder à la cinquième place au détriment de +39 Challenge (lui aussi crédité de six points, mais battu sur l´eau par le syndicat espagnol). Des manches de 3e et deux fois 5e lors du programme raccourcit des régates en flotte montrent la nette progression des Espagnols dans cette discipline : ils terminent une fois de plus ex-aequo pour la quatrième place, mais sont relégués à la cinquième au tie-break.

“” Nous sommes vraiment très très rapides et nous avons pris de bons départs. C´est beaucoup mieux qu´il y a quelques semaines » déclarait un des équipiers Pablo Rosano pendant le Louis Vuitton Act 7. « Désormais, les quatre grosses équipes regardent par-dessus leurs épaules pour voir où nous sommes. Nous sommes dans le groupe de tête et nous pensons que nous pouvons gagner. »

A Trapani, les Espagnols font d´abord un pas en arrière et signent leur plus « mauvais » résultat depuis le début des compétitions avec seulement quatre victoires en match racing contre des équipes moins bien classées. Ils trouveront leur rédemption lors des régates en flotte et s´immiscent pour la première fois dans le top 4 : leur meilleur Louis Vuitton Act de l´année et un final très motivant pour attaquer l´intersaison.

Du pain sur la plancha

“” Je suis globalement satisfait de nos performances en match racing et nous avons aussi gagné deux régates en flotte » déclarait Jablonski pour résumer la saison. «Je pense que tout l´événement de Malmö-Skåne a été bon pour nous. Nous frappons à la porte des quatre plus fortes équipes et nous avons eu une paire de confrontations serrées avec quelques unes d´entre elles. Mais nous avons encore du chemin à faire avant d´être vraiment compétitifs.»

“” Nous avons travaillé dur ces huit derniers mois mais c´est difficile d´atteindre le niveau de ces gars. C´est très dur. Ils sont ensemble depuis très longtemps. Ils ont des bateaux plus sophistiqués et largement en avance sur le plan des performances. Nous avons une bonne base de départ mais nous n´avons pas eu beaucoup de temps pour faire des modifications. Et ce ne sont pas seulement les aspects techniques qui nous font défaut. L´équipage, chacun d´entre nous est en train d´apprendre comment faire marcher le bateau plus vite. Mais maintenant nous commençons à cerner les domaines dans lesquels nous devons progresser et c´est déjà un premier pas.»

L´équipe espagnole a retrouvé sa base verte du Port America´s Cup et n´a cessé de s´entraîner depuis la fin des compétitions à Trapani. Après avoir navigué tout le mois de novembre, Karol Jablonski prévoyait que l´équipe fasse une pause en décembre et janvier avant de reprendre ses activités pour préparer les Louis Vuitton Acts de 2006.

Un nouveau bateau et un hiver très actif

La construction d´un nouveau Class America a déjà commencée, en revanche l´équipe n´a pas voulu confirmer qu´il porterait le numéro 86, ni même sa date de mise à l´eau. Mais, tout porte à croire que le nouvel ACC espagnol sera terminé en avril et qu´il naviguera dans le courant de l´été 2006.

“” Nous espérons que ce sera un grand pas en avant, qu´il sera rapide et que nous serons en mesure de nous rapprocher des grosses équipes. Nous allons passer beaucoup de temps à tester ce nouveau bateau avant de commencer à construire le second. Nous ne sommes pas dans l´urgence parce que nos anciens Class America vont encore être modifiés et que nous voulons voir comment ils se comportent avec ces modifications » déclarait Jablonski.

Après une année d´activité, le Desafío Español occupe la quatrième place au classement des Challengers (le Louis Vuitton Ranking). Heureux présage ? La quatrième place est celle qui ouvre toutes les portes et permet tous les espoirs, puisqu´en 2007 seuls les quatre premiers challengers iront en demi-finale de la Louis Vuitton Cup tandis que les sept autres sortiront de la compétition. Pour Jablonski et son équipe, rester dans ce carré d´as est donc un objectif crucial.

“”Ca a été une bonne année. Une année d´activité intense et huit mois très plaisants passés avec cette équipe. C´est un bon départ pour notre projet, nous allons continuer à travailler dur et voir comment nous allons progresser l´année prochaine. »

Source ACM”

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Du nouveau pour le rendez-vous monotype

Grand Prix de l'Ecole Navale
DR

Le Grand Prix de l’Ecole navale 2006 se déroulera du 23 au 28 mai 2006 en rade de Brest. Grande nouveauté pour cette cinquième édition puisque l’Ecole navale accueillera de nombreuses compétitions propres aux séries engagées comme le Championnat d’Europe J80 et les Nationaux Open 7.50 et Open 5.70. Cent quarante monotypes nouvelle génération sont attendus au Grand Prix de l’Ecole navale 2006 pour six jours de vitesse, technologie et régate entre trois bouées.

L’Ecole navale organisera avec le soutien de Brest métropole océane – Communauté urbaine, le championnat d’Europe J80 du 23 mai au 28 mai 2006 où plus de soixante voiliers seront présents en rade de Brest côté port du Moulin blanc (rond C).

Les grands Open 7.50 organiseront leur National pendant le grand prix et courront une épreuve longue distance le jeudi 25 entre Lanvéoc et le port de Brest. Les Mumm 30, habitués de la presqu’île de Crozon viendront répéter leurs gammes avant leur Championnat d’Europe (rond B).

Les sportboats régateront dans l’anse du Poulmic dès le 26 mai. Les Open 5.70 disputeront leur National, les Speed Feet 18, 747 OD, Mach 650 et enfin Open 6.50 donneront comme chaque année un fabuleux spectacle (rond A).

Cette épreuve nautique est devenue en cinq ans l’une des compétitions les plus appréciées par les régatiers amateurs de sensations fortes et un véritable banc d’essai des nouveautés à une coque.

Le Grand Prix de l´Ecole navale : ” C´est un rassemblement unique de talents humains et de technologies très novatrices. L´Open 7.50 est un bateau génial dans le haut de la gamme qui se décline sans perdre ses qualités planantes dans des séries plus petites. La France a la chance de disposer d´un vivier exceptionnel de coureurs doués et de concepteurs imaginatifs. Ils trouvent dans ce grand prix l´occasion de rivaliser au plus haut niveau dans un registre qui privilégie la glisse et le “” fun “”. Et puis il règne ici à Lanvéoc un esprit “” Ecole navale “” très sympa, une vraie ambiance sans contrainte. Le plan d´eau est absolument génial, très préservé. La passion y est palpable. » dixit le Baulois Loick Peyron, présent lors de l’édition 2005 et récent vainqueur de la transat Jacques Vabre.

Alors, rendez-vous est à nouveau pris pour le plus grand rassemblement de sportboats en Europe, deuxième étape du Sportboat Master Tour, circuit qui fêtera sa deuxième année d’existence.

Gros plan : L’Ecole navale au cœur de la monotypie

Depuis l’édition 2005 du Grand Prix de l’Ecole navale, l’Ecole navale a continué à s’inscrire dans la voile de compétition. Victor Lanier, membre de l’équipe de France militaire de voile (EFMV) a, en effet, remporté le Tour de France à la voile en amateur sur « Espoir Ile-de-France ». Nicolas Pauchet (EFMV) a remporté le 13 novembre le championnat de France Espoir de match racing. L’équipe de France militaire remporte le National J80 alors que les cadres de l’Ecole navale finissent à une belle troisième position. Christophe Espagnon termine 3ème du Mondial Tornado. Enfin, l’école a accueilli la finale Union Nationale de la Course au Large (UNCL) les 18 et 19 novembre. « Une régate d’anthologie courue dans 28 nœuds de vent » souligne Alain Daoulas. A noter aussi l’arrivée de Anne-Claire Le Berre, Julie Gerecht et Alice Ponssart dans l’équipe de France Militaire. Cet équipage de Yngling s’entraîne pour les Jeux Olympiques de Pékin.

>> Championnat d’Europe J80
>> National Open 7.50 et 5.70
>> 140 monotypes nouvelle génération
>> 6 jours de navigation

Source GP Ecole Navale

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