l n’y aura pas de jour férié, le 8 mai prochain devant la cité londonienne ! Après une parade sur la Tamise entre 11h et 13h, les six trimarans descendront en aval des Thames Tidal Barriers pour s’élancer à 13h00 pour une course qui s’annonce des plus tactiques avec pas moins d’un fleuve (Tamise), un canal (Manche), cinq mers (Nord, Iroise, Méditerranée, Tyrrhénienne, Ligurienne), un océan (Atlantique), deux golfes (Gascogne, Cadix), deux détroits (Gibraltar, Bonifacio), des îles (Anglo-Normandes, Ouessant, Sein, Baléares, Sicile, Sardaigne, Corse), des pays (Angleterre, France, Espagne, Portugal, Maroc, Algérie, Tunisie, Italie), des caps, des baies… Et surtout des conditions météorologiques très changeantes en cette période de transition printanière! L’avis de course publié le 23 avril précise que les bateaux et leurs équipages devront être présents dès le 4 mai au plus tard à la marée haute du soir (20h00) pour prendre le départ de la course Londres-Alpes Maritimes. Mais plusieurs skippers ont d’ores et déjà indiqué qu’ils convoieraient leur multicoque dès aujourd’hui ou demain au départ de la Bretagne Sud (Port La Forêt pour Géant, Lorient pour Groupama-2, Sopra Group et Banque Populaire, La Trinité/mer pour Gitana 11 et Gitana 12) pour être sûr de remonter la Tamise dans de bonnes conditions, en prévoyant si nécessaire une escale à Cherbourg ou Dunkerque. Echauffement à la Port la Forêt
Cinq équipages ont déjà eu l’occasion de se confronter amicalement à l’occasion d’entraînements organisés par le Pôle France (Centre de Haut Niveau de Port La Forêt) la semaine dernière, et sans conteste, Groupama-2 s’est montré le plus incisif avec toutefois un Banque Populaire agressif, un Gitana 11 et un Géant encore en phase de mise au point (Frédéric Le Peutrec avait mis son trimaran à l’eau une semaine auparavant et Michel Desjoyeaux ne disposait pas encore de sa nouvelle dérive), tandis que Sopra Group s’initiait à la spécificité de ces petits parcours. Il n’en sera pas de même le 8 mai lorsqu’il faudra embouquer la Tamise jusqu’à la Mer du Nord, puis enchaîner par un « démanchage » (sortie de la Manche) jusqu’aux larges étendues océaniques… Tactiquement, cette première partie du parcours s’avère la plus délicate car les six équipages auront à cœur de faire le « break » pour avoir plus de champ dans l’Atlantique. Les deux premiers jours s’annoncent très physiques pour les équipages qui vont être mis à contribution dans ce « Channel » aux humeurs incertaines : parfois la brise est plus soutenue côté Angleterre, parfois il faut piquer sur les Anglo-Normandes pour profiter du courant de marée, parfois il faut contourner large l’île d’Ouessant… souvent il est bien difficile de faire le bon choix ! Et ce ne sera qu’un début puisque, après la pointe de la Bretagne, ce sont encore plus de 2 000 milles qu’il faudra parcourir. La course Londres-Alpes Maritimes ne sera pas en reste de surprises et de bouleversements.
Equipage Banque Populaire Pascal Bidégorry Ronan Lucas Florent Chastel Ewen Le Clech Charles Caudrelier Yvan Ravussin
Equipage Géant Michel Desjoyeaux Thierry Briend Emmanuel Le Borgne Jean-Christophe Mourniac Romain Attanasio Jean-Baptiste Epron Equipage Gitana 11 Frédéric Le Peutrec Baron Benjamin de Rothschild Frédéric Guilmin Daniel Souben Ronan Le Goff François Denis
Equipage Gitana 12 Thierry Duprey du Vorsent Erwan Le Roux Mayeul Riffet Alexandre Marmorat Nicolas Raynaud Léopold Lucet
Equipage Groupama-2 Franck Cammas Franck Proffit Bruno Laurent Jean-Baptiste Levaillant Lionel Lemonchois Jacques Caraës Equipage Sopra Group Antoine Koch Jean Baptiste Baramy Grégory Gendron François Gabart Joseph Brault Loïc Goepfert
Un pouvoir d’attraction intact En fêtant ses 28 ans pour sa huitième édition, la plus ancienne transat française n’a pas pris une ride et exerce avec la même force son pouvoir d’attraction, autant sur les navigateurs, auprès desquels elle occupe une place unique, que sur le public qui la considère toujours comme la plus grande course. Le Rhum fait le plein ! Le règlement de course ouvrait l’épreuve aux 50 premiers pré-inscrits. A ce jour, 69 marins ont déposé leur dossier, avec un record d’affluence chez les monocoques Class 40 pieds (28). Toutefois, Pen Duick, l’organisateur, se réserve le droit d’ouvrir la course à des voiliers supplémentaires.
Du jamais vu à Saint Malo ! Ils sont, à ce jour, 48 monocoques pré-inscrits sur La Route du Rhum-La Banque Postale. Si les ténors de la catégorie Imoca seront bien évidemment au rendez vous, l’arrivée en force de la class 40 est la grande nouveauté de cette 8ème édition, trois autres classes (1, 2, et 3) seront également sur la ligne de départ, avec cinq bateaux pour chacune d’entre elles.
Du côté des multicoques, l’attrait pour La Route du Rhum-La Banque Postale ne faiblit pas non plus, avec 21 bateaux pré-inscrits, dont neuf 60 pieds, 8 en Classe 2 et 4 en classe 3.
69 skippers, seuls contre tous, le 29 octobre à 13h sur la ligne de départ avec en ligne de mire la Guadeloupe, cela promet un spectacle exceptionnel, à terre comme en mer !
d’un trimaran 60 pieds depuis 1989, d’un Figaro depuis 2004, il est aussi partenaire de la Fédération Française de Voile, de l’Association Eric Tabarly et de la médaillée olympique Faustine Merret. Ces actions sont démultipliées par les Banques Populaires qui s’engagent dans leur région pour le développement de la voile. Grâce à son implication tant nationale que locale, la Banque Populaire est reconnue par trois Français sur quatre comme « La Banque de la Voile ».
L’histoire de cette relation forte entre la voile et son sponsor emblématique, portée par l’ensemble du Groupe, franchit aujourd’hui une nouvelle étape et prend une nouvelle dimension. Le GROUPE BANQUE POPULAIRE vient de décider de construire un maxi multicoque, un géant des océans, qui se lancera dès l’hiver 2008-2009 à la conquête des plus mythiques records en équipage : Trophée Jules Verne, Atlantique Nord, Pacifique… Ce projet est à l’image des valeurs d’audace et de coopération qui animent le Groupe et ses 45 000 collaborateurs. Il démontre encore une fois sa capacité à s’investir dans des projets ambitieux, portés par des personnes entreprenantes.
Le maxi Banque Populaire V sera mis à l’eau en juin 2008. D’ores et déjà, une formidable aventure humaine commence. La barre de ce nouveau projet est confiée à Pascal Bidégorry, skipper du Trimaran Banque Populaire, actuel Champion du Monde ORMA des multicoques 60 pieds open, vainqueur de la Transat Jacques Vabre et de l’IB Group Challenge en 2005.
Pour Philippe Dupont, Président du GROUPE BANQUE POPULAIRE, « Ce nouveau projet reflète notre volonté de nous investir dans la durée dans des projets de grande envergure, porteurs de sens et des valeurs de la coopération ».
Pascal Bidégorry, pour sa part, s’enthousiasme de ce nouveau challenge : « C’est une formidable marque de confiance du GROUPE BANQUE POPULAIRE pour tout le team voile. On se sent d’autant plus fort pour travailler et réussir. L’équipe est très compétente et recherche en permanence l’innovation pour gagner en performance. On a commencé, fin 2004, par le rachat de Bayer pour en faire le Banque Populaire IV avec d’excellents résultats immédiats en 2005. C’est dans cet esprit que depuis un an nous nous sommes tous mobilisés, à Lorient comme à Paris, pour bâtir le projet le plus porteur d’avenir pour le Groupe afin de développer cette belle aventure. C’est un magnifique défi pour l’ensemble du Team Banque Populaire que de courir autour de la planète vite, très vite. C’est le rêve de tous, le rêve de tous les marins, un rêve d’enfant ! Une aventure que j’ai envie de partager avec tous les gens de la Banque Populaire et tous les passionnés de voile. Personnellement, je suis hyper heureux, très fier d’avoir cette visibilité sportive. C’est un honneur extraordinaire. »
Le GROUPE BANQUE POPULAIRE donne rendez-vous à tous les passionnés de voile pour la présentation de ce projet en septembre prochain.
Les deux skippers, Frédéric Le Peutrec et Thierry Duprey du Vorsent, analysent les spécificités de ce parcours inédit de plus de 2 500 milles, entre bancs de sable et îles, caps et détroits, Manche, Atlantique et Méditerranée. Un ensemble de séquences météorologiques très différentes qui vont, en permanence, relancer la course… Commencer la saison par une épreuve off-shore est toujours difficile, surtout après un grand chantier hivernal où les trimarans ont subi de véritables opérations chirurgicales ! Gitana 11 a ainsi vu découpé tout son fond de coque pour en voir greffer un autre plus volumineux. Cette modification devrait optimiser l’évolutivité du bateau. Sans compter l’installation d’une nouvelle dérive, les modifications du cockpit, la stratification d’un ballast… Mis à l’eau il y a tout juste un mois, le trimaran bleu a déjà pu se comparer à ses concurrents et en tirer de premiers enseignements : le bateau est nettement plus évolutif mais manquait d’appuis contre le vent, un défaut déjà cerné et résolu puisque le trimmer (volet arrière de la dérive) a été rigidifié ces derniers jours.
Du côté de Gitana 12, le chantier a été encore plus important puisque l’ex-Bonduelle a été entièrement remis à blanc, décapé, dépouillé de son accastillage et optimisé : nouveaux foils, agrandissement du cockpit, nouveaux safrans, adaptation du mât de Gitana 11… Mis à l’eau à la mi-avril, le trimaran blanc n’a pas pu s’entraîner autant que son équipage le désirait mais le résultat est convaincant comme l’ont démontré les quelques essais réalisés en compagnie de Gitana 11. Les deux bateaux sont partis ensemble de La Trinité/mer, lundi 1er mai en fin d’après-midi. Ce départ commun a permis aux deux équipages de se caler avant le départ du premier rendez-vous de la saison.
Thierry Duprey du Vorsent, skipper de Gitana 12 : « La saison dernière, en partant de Lorient pour rejoindre Nice, nous entrions tout de suite en Atlantique, donc avec un champ de possibilités stratégiques assez ouvert. Cette fois, au départ de Londres, il va d’abord falloir gérer une zone délicate sur le fleuve avec les courants, les bancs de sable, le trafic maritime : c’est une zone que nous ne connaissons pas très bien, mais nos concurrents non plus ! Ensuite, c’est un bout de Mer du Nord et surtout la Manche avec en cette période de l’année, une forte probabilité que sa traversée sera musclée… Même si la route directe s’annonce comme la plus logique, il y a tout de même des passages tactiques et des choix importants : passer entre les îles anglo-normandes ou au large, le long des côtes bretonnes ou plutôt côté Angleterre, à l’intérieur de Ouessant… Il y a donc déjà des options à prendre et la possibilité de créer un décalage par rapport à la flotte. En plus de ces aspects stratégiques, il faut aussi prendre en compte la sollicitation de l’équipage et préserver le matériel : les premières 24-36 heures imposeront certainement que tout l’équipage soit sur le pont, car il faut aussi veiller aux rails de cargo, aux pêcheurs. Et une fois passée la pointe Bretagne, il peut y avoir un passage de front, donc encore des opportunités tactiques, des manœuvres, de la fatigue, au moins jusqu’au cap Finisterre (pointe Nord Ouest de l’Espagne). Ensuite, on retrouve les mêmes problématiques que l’an passé jusqu’au détroit de Gibraltar qui peut jouer l’effet « passage à niveau ».
Frédéric Le Peutrec, skipper de Gitana 11 : « La deuxième partie, après la rentrée en Méditerranée, est aussi très différente de la saison passée : au lieu de longer les côtes nord-africaines pour rallier Malte, il va falloir remonter le long des côtes espagnoles, avec donc moins de champ optionnel jusqu’à Ibiza (Baléares). On sait d’ores et déjà qu’il y aura plein de changements, de rythme, de transitions car la Grande Bleue est toujours très capricieuse. Il y a des conflits météorologiques entre effets thermiques et de côtes : des « accordéons » avec des séquences rapides et des calmes, des systèmes météo qui passent très rapidement, donc des retours par derrière, des arrêts buffets. Sortis des îles Baléares, c’est un long bord vers la Sicile mais là encore, il peut y avoir bien des retournements de situation. Cette deuxième partie impose d’être opportuniste et de suivre en permanence l’évolution tout en gardant un œil critique, car les fichiers ne sont pas toujours fiables et souvent très variables. Il faut constamment valider les modèles, suivre la progression des autres trimarans ce qui permet aussi de voir s’il y a un différentiel entre les prévisions et la météo locale. L’an passé par exemple, derrière la Corse, nous avions arrêté de regarder les fichiers car les systèmes météo étaient trop aléatoires et dans ces moments là, il faut savoir retrouver ses automatismes d’observation, se fier à son expérience pour ne pas changer constamment de stratégie. La Méditerranée est toujours très stressante car les écarts se font en quelques heures, puis les retours sont aussi rapides… Enfin par rapport à la course de la saison passée, la remontée vers Nice est plus ouverte puisque nous avons le choix de passer par les Bouches de Bonifacio pour parer la Corse par l’Ouest. »
Thierry Duprey du Vorsent : « Nous sommes six à bord et il y a donc des postes définis : Mayeul Riffet est ainsi en charge de la navigation et de l’analyse météo, ce qui impose qu’il soit hors quart car il va être très sollicité, particulièrement au début de la course et en Méditerranée car le routage est interdit. Il va donc passer pas mal de temps devant son ordinateur pour extraire les fichiers météo, chercher les infos et les interpréter. Ce qui ne l’empêchera pas de venir manœuvrer et barrer. Moi-même, je serai hors quart pour le relayer et barrer : dans tous les cas, il y aura au moins trois équipiers sur le pont. Erwan Le Roux est le deuxième barreur, mais donne évidemment un coup de main pour toutes les manœuvres et soutiendra Mayeul pour la tactique rapprochée lorsque nous serons au contact des autres trimarans. Enfin, Léopold Lucet est plus dédié à la plage avant, Nicolas Raynaud et Alexandre Marmorat aux réglages. » Frédéric Le Peutrec : « Sur une course au large comme Londres-Alpes Maritimes, les postes tournent mais chacun a tout de même une fonction précise en priorité. Ainsi, Frédéric Guilmin va s’occuper spécifiquement de la navigation avec Daniel Souben et moi-même pour les choix stratégiques et les phases de navigation à vue avec nos concurrents. François Denis étant blessé au genou, c’est Antoine Mermod qui le remplace : il a l’habitude de ce type de course hauturière puisqu’il avait gagné la transat Québec-Saint Malo 2004 avec Karine Fauconnier. Ronan Le Goff s’occupe plus spécifiquement de la plage avant et le Baron Benjamin de Rothschild est dans le cockpit, aux réglages. Il y a donc des phases où tout le monde est sur le pont (départ, sortie de Manche, passages à Gibraltar, Baléares, Sicile, Corse) et d’autres où il faut respecter les quarts pour récupérer car n’oublions pas que la course doit durer entre huit et dix jours… »
Thierry Duprey du Vorsent : « Gitana 12 est le dernier des six trimarans du circuit à avoir été mis à l’eau mais ce n’est pas très grave : il fallait bien que le chantier soit terminé et le travail de l’équipe technique du Gitana Team a été super. Certes, nous sommes en déficit de navigation par rapport aux autres bateaux mais j’ai totalement confiance en la fiabilité du bateau et l’équipage a quand même une saison entière d’expérience. Gitana 12 s’avère en fait plus facile à mener que Gitana X : nous devrions trouver nos repères assez rapidement, surtout que nous sommes hyper motivés. Sur ce multicoque, nous avons les moyens de jouer plus que les trouble-fêtes ! » Frédéric Le Peutrec : « Nous avons quasiment fini la préparation du bateau et cumulé les sorties depuis la mise à l’eau. Il reste encore un peu de travail mais dans l’ensemble, le bateau est prêt et nous commençons à en tirer la quintessence. Gitana 11 est fiable, de mieux en mieux réglé au niveau des détails, le trimmer de dérive a été rigidifié, le nouveau safran de large est prêt depuis ce week-end… Nous ne devrions pas avoir à bricoler sur le trimaran à Londres et pourrons ainsi nous concentrer sur la météo et la navigation sur la Tamise. Le bateau est en tous cas beaucoup plus évolutif que la saison passée, et plus à l’aise dans les petits airs. Cette première épreuve au large est donc une bonne mise en route pour la Multicup 60’. »
Equipage Gitana 11 Frédéric Le Peutrec (skipper-barreur), Baron Benjamin de Rothschild (régleur) , Frédéric Guilmin (navigateur), Daniel Souben (barreur-régleur), Ronan Le Goff (plage avant), Antoine Mermod (piano-régleur)
Equipage Gitana 12 Thierry Duprey du Vorsent (skipper-barreur), Erwan Le Roux (barreur-régleur), Mayeul Riffet (navigateur), Alexandre Marmorat (régleur), Nicolas Raynaud (régleur), Léopold Lucet (plage avant)
Le chantier VMG NAUTIC, installé en Champagne à une heure de Paris, est actuellement dans la dernière ligne droite avant la mise à l’eau de son premier VMG 25, monocoque de régate en cp-époxy sur plans Plessis.
Nouveauté 2006 : la quille relevable n’est plus une option. Le tirant d’eau de 2,00 mètres en navigation ( bulbe de 330 kgs ) n’est donc plus un handicap pour le transport et le stockage à terre.
Le N°1 sera livré à Saint-Malo chez Chemineau Composites qui devient l’agent VMG NAUTIC sur l’ensemble de la région Bretagne ( Ile-et-Vilaine, Côtes d’Armor, Finistère, Morbihan ) pour l’ensemble de la gamme VMG.
Proposé à 37900 Euros TTC sans voiles / Départ chantier, le VMG 25 est dès maintenant disponible à la vente, avec en promo pour ce premier exemplaire sa remorque de route à prix coûtant.
D’autre part, le bateau sera exposé et disponible pour essais en mer au prochain Grand Pavois de La Rochelle en Septembre.
Les premiers jours de course : "Le parcours de départ était encombré par les bateaux accompagnateurs, ce n’était pas plaisant mais nous sommes sortis de la baie de Concarneau dans le groupe de tête. Avec Vincent, nous étions bien dans le coup, à fond sous spi pendant 2 jours. Nous avions une bonne avance sur des bateaux comme Brit Air, nous étions en forme !" Le passage à Madère : "Il y a eu un regroupement de la flotte avant le passage à Madère. C’est là que l’état du bateau s’est dégradé. Nous avons choisi de plonger dans le sud après Madère pour éviter l’anticyclone situé au nord de la route. Nous n’avions pas assez confiance dans les infos météo mais nous aurions du plonger plus au sud. " Le déficit de vitesse : " Après Madère, nous sommes restés avec Veolia, Banque Populaire, Bostik et Groupe Bel. C’est là que nous nous sommes rendu compte de notre déficit de vitesse. Les carénages des palliers bas du safran bâbord avaient été arrachés. Nous ne pouvions plus faire face à la vitesse des autres et rivaliser." L’objectif de la course : " Nous partions pour la victoire, Il aurait fallu prendre des risques pour tenter notre chance mais aucune ouverture météo ne nous paraissait payante pour rafler la mise. Nous avons du mettre notre ambition dans notre poche, recaler notre objectif et nous remotiver même si nous étions venus pour gagner. Ce sont des discussions que nous avons eues avec Vincent." La traversée entre Madère et Saint-Barth : "Nous avons essayé de faire une route optimale sans regarder les autres, sauf durant les derniers jours où nous étions proches de Cercle Vert, Bostik et Brossard, il fallait garder l’œil dans le rétroviseur."
L’arrivée à Saint-Barth : "Quand on n’a pas le résultat attendu, on se dit que l’on arrive sur une île magnifique et que l’on va pouvoir se reposer ! "
Les infos météo : "Nous avions accès à une seule source d’information sur un serveur américain. Parfois nous attendions les fichiers météo durant 2 jours. Nous avons peut-être fait l’erreur d’être méfiants envers ces informations tout en comptant dessus. Quand Atao Audio System et Brit Air ont plongé radicalement dans le sud, ils ne se sont pas fiés uniquement aux informations dont ils disposaient. Il faut trouver le bon dosage entre l’expérience, le feeling et les informations reçues pour se positionner. L’issue d’une option est toujours incertaine."
L’échange avec les autres concurrents : "Il y a 3 moyens, le téléphone, internet et la VHF mais les échanges sont rares. Avant Madère, nous avions Veolia et Groupe Bel à portée de VHF, nous avons discuté un peu. Et 2 jours avant l’arrivée, j’ai appelé Kito (skipper de Groupe Bel ndlr) pour l’encourager !"
Les relations avec Vincent Riou : "Nous nous connaissons bien, tout s’est passé facilement. Vincent est complètement tranquille, toujours calme et posé. Je sais que je suis plus stressé, moins calme, l’ambiance était top." La condition physique à l’arrivée : "Durant toute la traversée, nous n’avons jamais été réellement debout. Sous spi, nous avons fait très peu d’effort physique et les manœuvres sont peu fréquentes. Du coup, on se ramollit, on est chancelant, ça fait mal aux ligaments et aux muscles !!!" Les occupations du bord : "Lire ? Sûrement pas, nous n’avions pas le temps ! En permanence il faut observer comment se comporte le bateau, affiner les réglages. Quand on a barré durant 2 heures sous le soleil, on est groggy. Il faut profiter du temps hors barre pour se reposer, analyser la météo, se nourrir."
Une belle image en tête : "Les premiers jours, il y avait pleine lune. Elle nous éclairait alors que nous étions sous spi avec 35 nœuds de vent dans les vagues. Ce sont des moments rares." La Transat AG2R, un atout pour la Route du Rhum ? "Vincent comme moi, cela nous a plongés dans le rythme de la course. Le passage de bouées, les lignes de départ, la pression de la concurrence, l’analyse météo, c’est autant de paramètres avec lesquels nous sommes bien familiarisés dès ce début de saison. Le parcours est identique, une partie des concurrents seront les mêmes. Cette Transat AG2R nous l’avons vécue un peu comme une "veille technologique" avant la Route du Rhum."
LA COURSE DE DELTA DORE 1er du prologue 1er à avoir franchi la ligne de départ 7ème au passage à Madère à 16 minutes et 43 secondes du 1er Vitesse moyenne théorique de DELTA DORE de Concarneau à Saint-Barth : 7,68 noeuds 5ème participation de Jérémie Beyou à la Transat AG2R 2ème participation de Vincent Riou à la Transat AG2R
« C’est une super flotte qui réunit des gens différents, contre desquels nous sommes peu habitués à naviguer. Plus de 80 bateaux, monotypes, en régate, sur des petits parcours, c’est toujours très intéressant. Il ne faut jamais perdre de vue ce qui se passe ailleurs quand on fait ce métier.» explique Jean Le Cam qui rejoint Jimmy Pahun et Fred Gourlaouen sur Ar Maout pour ce Grand Prix Petit Navire. Trois fois vainqueur de la Solitaire du Figaro et second du dernier Vendée Globe, Jean Le Cam va donc se frotter aux ténors de la série en toute modestie, malgré son surnom de « Roi Jean ».
Du côté de son équipier Jimmy Pahun, lui aussi, couronné plusieurs fois (Tour de France, Spi Ouest France…), c’est le même plaisir affiché. «Ce sont des bateaux formidables, et il est rare de réunir autant d’unités identiques sur un plan d’eau. Les concurrents sont pour la plupart très expérimentés, je compte sur notre fameux tacticien Fred Gourlaouen pour que nous ne soyons pas ridicules, il connaît le Dragon et la baie comme sa poche. Comme sur cette petite pièce d’orfèvrerie tout fonctionne au millimètre près, il vaut mieux s’associer à un artiste en la matière ». La mise en jambe des deux skippers ne sera pas faite sans douleurs, puisque, hier, Ar Maout a été disqualifié après avoir volé un départ lors de la quatrième manche de la Coupe de Bretagne Dragon.
Un bébé dinosaure, un poisson pirate et des champions de godille… Si la journée est “off” pour les skippers, ce n’est pas le cas pour les organisateurs et les bénévoles. En première ligne, aujourd’hui, le secrétariat en charge des inscriptions pour le Grand Prix Petit Navire Dragon. Organisé autour d’Annie Ravach, il accueille et guide les dragonnistes. Bénévole depuis la première édition du Grand Prix Petit Navire, Annie Ravach s’occupe également de l’accueil du Jury International. « C’est Henri Fiacre et son père qui m’ont fait découvrir le Dragon et aujourd’hui je suis même devenue jaugeur voile de la classe. » Une passion qu’elle a transmise à son fils, Tanguy, qui navigue en compagnie de Yann Kersalé sur le Dragon Dirastarc’h. « il faut également souligner le travail des 200 bénévoles qui aident à l’organisation de cet événement. » Parmi eux, quelques personnages étonnants comme les propriétaires de la vedette Anabasia qui viennent de Cherbourg chaque année depuis quatre ans juste pour emmener sur l’eau les bénévoles ou les familles des dragonnistes.
Au programme également de ce jour, une animation particulièrement originale : un championnat du monde de godille a été lancé à 16 heures dans le chenal. Deux poules de quatre godilleurs se sont affrontées et ont dû virer une marque de parcours tout à fait inédite, un poisson pirate en acier de 7 mètres de long. Il s’agit de l’œuvre d’un sculpteur, Marc Morvan. L’artiste quimpérois n’en est d’ailleurs pas à sa première exposition sur le port de Tréboul et cette année, comme l’an passé, un magnifique dragon (également en acier) trône à l’entrée du village du Grand Prix Petit Navire.
Il faut l’entendre parler sans discontinuer pour saisir immédiatement son enthousiasme et l’atout que représente cette expérience anglo-saxonne. Dans deux mois, Yves mettra à l’eau son prototype mini 6.50 pour courir le circuit et préparer la Transat 6.50 dont le départ sera donné en septembre 2007. Un mini Volvo 70′ ? Yves compte bien faire parler la poudre ! En attendant, voici quelques extraits de son carnet de bord, un témoignage édifiant sur l’efficacité à l’anglo-saxonne. Son seul regret restera certainement de ne pas avoir eu le temps de visiter Rio, mais les entraînements ne laissaient la place à aucun temps libre !
"Je me suis installé dans le Pavillon ABN, à Baltimore, superbe salle avec une vue complète sur le port. Voici deux jours que nous sommes arrivés, je reprends petit à petit les marques de la vie de terrien. Il nous aura fallu dix huit jours pour rallier Baltimore depuis Rio, Dix huit jours de mer pendant lesquels tout est orienté pour la performance et la bonne marche du bateau a un niveau sportif incroyablement haut ou la moindre petite erreur d’appréciation se paie cash. Les bateaux, les Volvo 70 spécialement conçus pour cette épreuve, ont des performances exceptionnelles. Ils bénéficient de toutes les dernières innovations de l’architecture et la construction navale (quille basculante, mât et coque 100% carbone. On s’aperçoit que l’on peut comparer l’ensemble de leurs performances à celles des multicoques de taille équivalente d’il y a une quinzaine d’année, inimaginable à l’époque. Aucun compromis, telle est la règle pour aller plus vite sur l’eau, difficile dans ces conditions de trouver plus inconfortable, A partir de quinze nœuds de vent, c’est la douche permanente… à vingt nœuds, on peut franchement parler de bain tellement l’eau est omniprésente sur le pont. Heureusement, la qualité des vêtements de mer d’aujourd’hui est à la hauteur de la performance des bateaux, la vie est bien faite finalement. Dans de telles conditions, l’équipage est sollicité en permanence. Chacun se doit de donner le meilleur de lui-même pendant dix huit jours. Notre bateau, ABN two, a d’abord servi de laboratoire pour la conception du ABN one, largement en tête au général aujourd’hui. Il a ensuite été confié à un équipage de jeunes, recrutés par un système de sélection organisé à l’échelle mondiale. Le skipper, Sebastien Josse, seul français du bord, a été choisi pour avoir déjà bouclé deux tours du monde à moins de trente ans, dont un Vendée Globe. Pour cette étape, les dix équipiers du bord représentaient 7 nationalités : deux américains, un anglais, un australien, un brésilien, deux hollandais, un néo-zélandais et deux Français (je remplaçais un équipier australien, blessé lors de la précédente étape). Tous ont (sauf moi) moins de trente ans, il faut saluer la performance de Sébastien d’avoir su intégrer cette équipe à forte tendance anglo-saxonne. Ses compétences et son expérience lui permettent de s’imposer comme leader incontesté du bord sans avoir à se montrer particulièrement directif. Cette "french touch" peut déconcerter quelques équipiers habitués à des cadres plus stricts mais permet aussi à certains de s’exprimer plus librement. Il apparaît une réelle différence de culture entre les équipiers issus de la filière anglo-saxonne (régates pures entre trois bouées en équipage, bateaux de propriétaires, frontière marquée entre l’équipe navigante et l’équipe à terre) et la filière française que l’on connaît mieux (courses au large, en solo ou en équipage réduit, course au sponsor, navigateurs polyvalents sachant aussi construire, entretenir et réparer les bateaux). Il n’y a évidement pas une approche meilleure que l’autre mais parfois la cohabitation peut surprendre. Assurément, le team ABN est un modèle de réussite en terme d’organisation et de résultats. Au premier coup d’œil, tout parait démesuré et les moyens mis en œuvre semblent disproportionnés, voire ostentatoires. Après quelques jours, on s’aperçoit que rien n’est fait au hasard et que chacun a sa place dans la structure. Finalement, il n’y jamais de perte d’énergie, les solutions qui paraissent démesurées et luxueuses au départ prennent tout leur sens à l’usage. Voilà, dans quelques heures je reprends l’avion pour Paris, pas de temps mort, la construction de mon mini Volvo 70 m’attend. J’entends bien mettre dans ce projet tout ce que j’ai appris pendant ce dernier mois, autant sur le plan sportif, technique que logistique."
Les chemisettes Chelia sont proposées dans d’élégantes associations de coloris, rayées, tissées et teintes.
A associer au pull Eliron, basique incontournable au col rond, jauge 5, en coton viellli; manches et bas côtelés.
Le Tivcou est un pantacourt confort et stylé à la ceinture semi-élastiquée en twill léger, 2 poches biais, 2 poches dos dans la découpe et une poche plaquée côté avec rabat. Le tout 100% coton retord, disponibles dans de nombreuses couleurs.
Enfin, la chaussure Mature, nouveau modèle de la ligne loisir nautique homme, signé du célèbre marin Michel Desjoyeaux. Tige cuir 2 tons et semelle caoutchouc au profil antidérapant, spécialement étudiée pour favoriser l’évacuation de l’eau.
Trois des détenteurs de licence de la 32e America’s Cup ont présenté une collection de produits originaux parmi lesquels un vase -en édition limitée- dessiné par Javier Mariscal et fabriqué par Lalique, ou encore un stylo à encre en or signé Montegrappa.
La collection Lalique pour l’America’s Cup est constituée d’objets créés par Javier Mariscal, le fameux designer espagnol à l’origine de l’identité graphique et visuelle de la 32e America’s Cup. Outre un vase en édition limitée, une lampe en cristal et un porte-clef America’s Cup font partie des objets présentés.
Montegrappa, le fabricant de stylos italien a imaginé une série limitée ‘Régate en Flotte’ ainsi qu’une étonnante collection de 2887 pièces dont 1851 stylos à encre en argent (commémorant la première régate autour de l’Ile de Wight en 1851), 800 stylos à bille en argent (surface de voile moyenne d’un Class America en mètres carrés), 204 stylos à encre en or (12 bateaux fois 17 équipiers) et 32 stylos à bille en or, pour la 32e America’s Cup.
Après le succès des modèles 2005, la nouvelle collection America’s Cup de Murphy & Nye présente quant à elle un large éventail de vêtements et d’accessoires dont des coupe-vent techniques, des polos, des polos de rugby, de nombreux t-shirts, ceintures et casquettes. La collection femme 2006 est particulièrement riche.
Tous ces produits et d’autres encore sont disponibles à la boutique America’s Cup située à Valencia dans la Maison de l’America’s Cup et, à partir du 10 mai, dans le grand magasin du Tinglado 2 (Port America’s Cup), de même qu’à la boutique ‘Veles e Vents’.
En Europe, vous trouverez les articles de la collection 32e America’s Cup dans plus de 1000 points de vente, et pour l’Espagne, au Corte Inglés.
Les régates de l’America’s Cup débutent cette saison avec les Valencia Louis Vuitton Acts 10 et 11, du 11 au 21 mai.