La journée de vendredi restera dans les mémoires des participants de la Panerai Transat Classique avec six arrivées en 13 heures dans la baie de Fort-de-France. Premier de la journée à ouvrir le grand bal des arrivées au cœur de la nuit, Faïaoahé, le grand Esprit de Tradition (bateau récent, construit sur des lignes anciennes ou selon des méthodes traditionnelles) de Rémy Gérin. Toujours dans l’obscurité, le plan Carter de 1970, Corto, en terminait à son tour, sans rien lâcher jusqu’à la ligne, l’équipage d’Hacène Abbar, épaulé par Bruno Jourdren, aligné au rappel. Après le lever du jour, avec l’arrivée d’Adventuress, les bateaux accompagnateurs ont commencé un incessant ballet entre le port et l’entrée de la baie de Fort-de-France pour venir à la rencontre des marins.
Il y avait The Blue Peter, le splendide plan Mylne de 1930 appartenant à Mathew Barker, mené par l’équipage du défi « Bel-Ami ». Dans son sillage, apparaît Gweneven, le joli Swan 38, dessiné par le grand architecte Olin Stephens, appartenant à Oren Nataf : avec les conseils avisés de Gildas Mahé. Le plus petit bateau de la flotte ne s’est pas laissé impressionner et, bien au contraire, suscite l’admiration de nombre de concurrents par ses performances. Et que dire de Vagabundo II, dernier à franchir la ligne d’arrivée en cette journée : ce petit ketch, dessiné par German Frers Sr en 1945, a réalisé des prouesses sous la conduite de son jeune, mais déjà expérimenté, propriétaire Robbie Fabre et de ses tout aussi jeunes acolytes.









